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  • Idées d'été - Alternatives Economiques, Guillaume Allègre - Economie : qu’a-t-on appris depuis le début de la guerre en Ukraine ?

    Le monde d’après le monde d’après : encore plus que le covid, la guerre en Ukraine semble marquer une nouvelle ère, en partie parce qu’elle confirme certaines intuitions post-Covid.

    On perçoit notamment un ré-encastrement de l’économie dans le politique.

    Déjà, pour ceux qui en doutaient, le monde n’est pas plat. Les frontières politiques comptent : aujourd’hui, vos chaînes de production vont fonctionner ou non selon que votre fournisseur est en Ukraine ou en Pologne. Les industriels vont devoir tenir compte des risques-pays, ce qui ne sera pas en faveur des pays de l’Est hors-UE. Quid de l’Afrique ?  

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  • Guillaume Allègre (OFCE) - Transports en commun : lutte pour l’extension du domaine de la gratuité

    Audrey Pulvar a fait de la gratuité des transports en commun sa principale proposition dans le cadre de la campagne pour les régionales. Adjointe d’Anne Hidalgo à la mairie de Paris, elle y est tête de liste « Ile-de-France en Commun » avec le soutien du Parti Socialiste, de Place publique et du Parti radical de gauche. Elle y affronte la candidate républicaine sortante Valérie Pécresse, mais aussi une liste de rassemblement des partis écologistes, menée par Julien Bayou, dont elle dispute le leadership de la gauche écologiste et sociale. Dans ce contexte, la gratuité des transports en commun est défendue comme une mesure à la fois écologiste et sociale. Le financement n’est pas détaillé mais des mesures sur les touristes, les entreprises, la fiscalité écologique sont évoquées.

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  • Revenu universel, de l'utopie au programme politique

    Guillaume Allègre, économiste à l’OFCE, spécialiste des questions de protection sociale et de fiscalité, fait paraître Pour ou contre le revenu universel ? (PUF, mai 2018) Baptiste Mylondo, a coécrit avec Michel Lepesant Inconditionnel: Anthologie du revenu universel.

  • Libé, Blog l'économie - De la «supériorité» des économistes dans le débat public Par Guillaume Allègre

    Vous avez des raisons de ne pas aimer les économistes. C’est ce que nous expliquent Marion Fourcade, Etienne Ollion et Yann Algan dans une excellente étude, The Superiority of Economists, dont les conclusions principales sont reprises dans un billet : « Vous n’aimez pas les économistes ? Vous n’êtes pas les seuls ! ». Les auteurs de l’étude font un portrait peu flatteur des économistes : arrogants, isolés des autres sciences sociales, confortés par leur position dominante dans leur impérialisme économique. L’étude montre aussi que le champ disciplinaire est très hiérarchisé et que le contrôle interne est très fort, ce qui se répercute sur les publications et sur le recrutement des économistes par les départements les plus prestigieux.

    Ceci ne serait pas très grave si les économistes n’avaient pas vocation à faire des recommandations de politique publique. D’ailleurs la « supériorité » de l’économie s’appuie en grande partie sur le fait que la discipline a développé des outils permettant l’évaluation quantitative des politiques publiques. L’économie est ainsi, en partie, une science de gouvernement, tandis que les autres sciences sociales ont adopté des postures plus critiques. La conséquence de la hiérarchisation du champ, du contrôle interne et du peu d’appétence pour les postures critiques, est que le débat est désormais pratiquement interdit dans le monde académique en économie (une autre raison pour ne pas aimer les économistes ?).

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  • Blog Libé : L'économie - UberPop, Airbnb, l’économie collaborative et les inégalités au XXIème siècle Par Guillaume Allègre

    L’économie dite collaborative peut-elle nous sortir de la crise ? Elle est en tout cas parée de toutes les vertus : elle serait bénéfique à la croissance et réduirait les inégalités en s’attaquant à la rente (des taxis, des hôtels…). La grève des taxis contre Uberpop, une plateforme internet de transport entre particuliers, et la décision d’interdire le site au premier janvier peut alors être interprétée comme une victoire du lobbying contre l’innovation (voir aussi cet ancien billet sur la guerre des taxis et des VTC).  La bataille juridique fait également rage pour interdire Airbnb, une plateforme de location ou de sous-location courte-durée de logements entre particuliers. Que doit-on en penser d’un point de vue économique ?

    Prenons l’exemple des sous-locations d’appartement. Les grandes villes touristiques comme Paris ou New-York sont caractérisées par une offre relativement faible de chambres d’hôtel, comparée au nombre de personnes qui désirent visiter la ville. L’offre, relativement peu flexible, a du mal à suivre la demande croissante, notamment liée à l’afflux de nouveaux touristes des grands pays émergents. Ceci crée une rente pour les propriétaires d’hôtels bien placés au centre de ces villes. En proposant de mettre en relation des particuliers, les plateformes de partage permettent de réduire et de partager cette rente, ce qui bénéficie à la fois aux touristes, à la plateforme et aux loueurs particuliers, au détriment des propriétaires d’hôtels[1].

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  • Libé - Universalité des allocations familiales et paradoxe de la redistribution Guillaume ALLÈGRE Economiste OFCE - Sciences-Po

    13 octobre 2014 TRIBUNE

    Certains députés PS veulent rouvrir le débat de la mise sous condition de ressources des allocations familiales. S’ils avancent dans cette direction, la gauche aura répondu au «ras-le-bol fiscal» des classes moyennes en finançant la baisse de l’impôt sur le revenu des petites classes moyennes par la réduction des allocations versées aux classes moyennes plus aisées. A première vue, la manœuvre est habile : elle est redistributive et elle permet de démontrer, à ceux qui ont un sentiment anti-impôts, que les impôts ne tombent pas dans une boîte noire mais qu’ils servent bien à financer des prestations.

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