Web Analytics

compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Réflexions - Page 168

  • Alternatives Economiques - Lecture critique : Fool’s Gold, de Gillian Tett

    de Fabien Hassan, le 30 juillet 2013

     

    Gillian Tett était journaliste au Financial Times pendant les années qui précédèrent la crise financière. Dans Fool’s Gold, elle s’intéresse à l’équipe qui, selon elle, a inventé les produits dits “dérivés de crédit”, chez J.P. Morgan, dans les années 1980 et 1990. Ces produits sont particulièrement intéressants parce qu’ils sont souvent désignés comme ayant mené à la crise des subprime, en 2008. Fool’s Gold fait partie de ces livres sortis à vocation polémique, parus aux Etats-Unis depuis 2008,et qui prétendent révéler tous les secrets de la crise.Que faut-il en retenir ?

    Lire la suite
    _____________________________________________________________
    _____________________________________________________________ 

  • Terra Nova - Un an après, Note Par Jean-Philippe Thiellay

    La disparition du président et fondateur de Terra Nova, Olivier Ferrand, le 30 juin 2012, a choqué et laissé orpheline une grande partie de la gauche française et européenne. Un an après et indépendamment des sentiments personnels de chacun, son énergie, sa clairvoyance, sa capacité d'écoute et de dialogue manquent à la vie politique. Pour Terra Nova, il n’est pas question d’oublier ce legs précieux. Il est urgent, plus que jamais, de continuer à tenir le rôle d’avant-garde intellectuelle et politique qu’avait su jouer Olivier.

    Lire la suite
    _____________________________________________________________________________________
    _____________________________________________________________________________________

  • Filières ou clusters : quel outil pour la politique industrielle ? 23 juin 2013 par Jean-Luc Gaffard

    La notion de filière est revenue sur le devant de la scène et fait figure d’instrument de la nouvelle politique industrielle. Le document de travail de la Fabrique de l’Industrie, ‘A quoi servent les filières’, (Bidet-Mayer et Toubal, 2013) lui reconnaît la vertu d’avoir permis de recenser et d’étendre l’application de bonnes pratiques dans les relations entre entreprises comme entre entreprises et pouvoirs publics. Pourtant, ce même document conclut en forme d’interrogation sur le bien-fondé d’une notion qui privilégie davantage une approche plus techniciste qu’entrepreneuriale de l’organisation industrielle.

    Notre propos ici est d’approfondir cette interrogation et de contester la pertinence de la notion de filière pour lui substituer celle de cluster qui semble mieux correspondre à la nécessité – pour la politique industrielle – de reconnaître le rôle prééminent de l’entreprise dans la définition des choix stratégiques.

    Lire la suite
    _________________________________________________________________________________
    _________________________________________________________________________________

  • Non Fiction : Tout va si vite avec Internet...

    Résumé : Passant en revue les divers domaines de l’expérience humaine, les auteurs s’efforcent de repérer les points de rupture, les lignes de faille à partir desquelles s’élaborent de nouvelles notions, de nouvelles pratiques qui transforment profondément les catégories de l’expérience, nos grilles d’évaluation.

    Les changements produits par l’introduction des technologies informatiques ont été suffisamment rapides et massifs pour qu’un même individu ait connu le "monde d’autrefois" et celui d’aujourd’hui. Il est encore temps, il est encore possible de percevoir, à la lumière du passé pré-numérique qui semble pourtant déjà s’effacer de nos mémoires et de nos gestes, quelles répercussions ces innovations ont eu et continuent d’avoir sur la vie sociale, les comportements collectifs et individuels, les modes de penser, les représentations de soi et des autres, le rapport au travail, au loisir et à la culture, à l’espace et au temps. Tel est l’objectif ambitieux du bref essai de Jean-François Fogel et Bruno Patino audacieusement intitulé La Condition numérique, en écho à la condition humaine. Que devons-nous aux outils que nous utilisons de plus en plus ? Comment agissent-ils sur nos représentations ? sur nos relations ? Chaque chapitre est placé sous le signe du titre d’un écrit célèbre (outre La Condition humaine, on trouve également Vie et destin, Le Capital, etc.), aborde un des domaines de l’expérience humaine et s’efforce de décrire les transformations souvent brusques et aisément perceptibles parfois plus subtiles et moins visibles qui l’affectent. Le choix du titre de l’ouvrage revient à mettre en avant les ruptures plutôt que la continuité, quels que soient les domaines considérés.
     
    Lire la suite
    _____________________________________________________________________
    _____________________________________________________________________
     
     
  • OFCE - La Croatie dans l’Union européenne : une entrée sans fanfare

    26 juin 2013

    par Céline Antonin et Sandrine Levasseur

    Le 1er juillet 2013, 10 ans après avoir déposé sa demande d’adhésion à l’Union européenne, la Croatie deviendra officiellement le 28e Etat membre de l’UE, et le deuxième pays de l’ex-Yougoslavie à intégrer l’Union. Etant donné la taille du pays (0,33 % du PIB de l’UE-28) et le consensus politique autour de l’adhésion, l’entrée de la Croatie devrait passer relativement inaperçue. Pour autant, cette entrée n’est pas sans enjeux. En effet, à l’heure où l’Union européenne traverse la pire crise de son histoire, on peut légitimement s’interroger sur l’opportunité d’intégrer prématurément la Croatie, alors même que le pays traverse sa cinquième année de récession. La dernière Note de l’OFCE (n°27, 26 juin 2013) revient sur deux des principales faiblesses du pays : d’une part, son manque de compétitivité, et d’autre part, son niveau de corruption encore beaucoup trop élevé pour lui garantir une croissance soutenue et durable.

    Lire la suite
    ___________________________________________________________________
    ___________________________________________________________________

  • Non Fiction - Poulantzas, l'Etat et le socialisme démocratique

    Résumé : Cet ouvrage, publié en 1978, constitue à la fois un témoignage majeur du débat intellectuel de l'époque et une réflexion inspirante pour la pensée critique contemporaine.

    L’Etat, le pouvoir, le socialisme (EPS) est un des ouvrages les plus aboutis de Poulantzas, et reste une contribution majeure à la pensée critique. Très clairement inscrit dans une filiation théorique marxiste, il aura d’ailleurs contribué à l’enrichir considérablement en proposant une théorie matérialiste de l’Etat capitaliste. La réédition par Les Prairies ordinaires de ce livre publié en 1978 est donc bienvenue, d’autant qu’elle inclut à la fois une longue préface de Razmig Keucheyan et une postface de Bob Jessop. Les deux peuvent d’ailleurs se lire avant de pénétrer dans le texte original, tant celui-ci pourra apparaître ardu aux lecteurs non familiers du vocabulaire marxiste ou des références mobilisées par Poulantzas.

    Lire la suite
    ___________________________________________________________________________________
    ___________________________________________________________________________________

  • Fondation Jean Jaurès - Table ronde - Solidarité économique et sociale dans la zone euro


    03 - Table ronde - Solidarité économique et... par fondationjeanjaures

  • Libé - Le tombeau démocratique de l’islamisme

    Par BERNARD GUETTA, le 2 juillet

    Ils ne le reconnaîtront pas. Ils n’en continueront pas moins de penser que les dictatures étaient tout de même plus sûres, mais comme ils avaient tort tous ces prophètes de malheur pour lesquels le «printemps arabe» n’avait été qu’une fiction d’ores et déjà démentie par les faits ! Disons plutôt «l’hiver islamiste», allaient-ils répétant et la preuve en était, à leurs yeux, que ces révolutions de 2011 n’avaient débouché que sur l’anarchie en Libye, une guerre civile rampante au Yémen, la montée en puissance des jihadistes en Syrie et la victoire électorale des islamistes en Egypte et en Tunisie qui allait inéluctablement conduire - seuls des idiots utiles pouvaient ne pas le voir - à l’instauration de théocraties dans ces deux pays. C’était sûr, certain, écrit mais, vingt-neuf mois après la place Tahrir et l’avenue Bourguiba, l’islamisme est en débandade, à Tunis comme au Caire.

    Lire la suite
    ________________________________________________________________________________
    ________________________________________________________________________________

  • La Vie des Idées - Sortir d’une crise économique, Le mode d’emploi de Paul Krugman

    Aux yeux de Paul Krugman, la solution à la crise est simple : l’État doit gagner moins et dépenser plus. Si les réponses gouvernementales peuvent sembler mal ajustées, c’est selon lui la faute aux dogmes économiques dominants et à de puissants intérêts particuliers.

    L’économiste vedette Paul Krugman ne décolère pas. Non pas tant parce que la crise était évitable, mais parce qu’on la laisse perdurer. Ses éditoriaux dans le New York Times et son dernier ouvrage (Krugman, 2012) l’affirment avec force : depuis bientôt cinq ans, les États-Unis et l’Europe sont victimes d’un désastre économique dont le remède est, d’après lui, testé, approuvé, facile à administrer et bon marché. À ses yeux, le problème est simple : la demande reste insuffisante tandis que l’offre est abondante. En d’autres termes, les pays en crise n’utilisent pas les ressources dont ils disposent. Leur main d’œuvre au chômage est généralement disposée à travailler mais les emplois manquent ; la plupart des entreprises sont en état de fonctionnement mais les commandes se font attendre ; les magasins sont normalement achalandés mais beaucoup restent déserts. Quand les dépenses des uns sont les revenus des autres et réciproquement, si tout le monde cesse de dépenser, c’est l’ensemble des revenus qui dégringole. Dans une telle situation, continue Krugman, l’État est le seul acteur qui puisse massivement dépenser, jusqu’à ce que le secteur privé soit en mesure de reprendre son rôle de moteur de l’économie. Or la plupart des États en crise — et les États-Unis en particulier, car c’est à eux qu’il s’intéresse principalement — ont adopté des solutions inadéquates ou insuffisantes du fait d’erreurs de diagnostic. Ces erreurs ne sont pas fortuites ; elles sont tributaires de croyances aveuglantes et de puissants intérêts particuliers.

    Lire la suite
    __________________________________________________________________________
    __________________________________________________________________________

  • Libé - Dans les quartiers populaires, le pouvoir de mémoire Par FRANÇOIS LAMY Ministre délégué à la Ville

     

    Parmi les 27 décisions du Comité interministériel des villes du 19 février, le gouvernement a décidé de conduire un programme national sur la mémoire collective dans les quartiers populaires. Les initiatives locales visant à recueillir la mémoire des habitants ont jusqu’à présent été souvent menées dans le cadre des opérations de rénovation urbaine, et pour être très clair, lorsqu’on a détruit des immeubles. En guise de thérapie préparatoire à la reconstruction de ce qui constituait pour beaucoup le quartier de leur enfance, entretiens et expositions locales ont constitué des archives contemporaines.

    Ce que je veux désormais, c’est que les souvenirs et les analyses des habitants, c’est-à-dire des premiers concernés, soient considérés à la hauteur de leur valeur, comme le fondement préalable à l’élaboration du renouvellement urbain, et comme un levier d’affirmation de ces habitants et de leur pouvoir d’agir.

    Lire la suite
    _____________________________________________________________________________
    _____________________________________________________________________________

  • Le Monde - Espionnage de la NSA : "l'Europe doit protéger Snowden"

    Par Julian Assange (fondateur et rédacteur en chef de WikiLeaks) et Christophe Deloire (Secrétaire général de Reporters sans frontières)

    Le 12 octobre 2012, le prix Nobel de la paix était attribué à l'Union européenne pour "sa contribution à la promotion de la paix, la réconciliation, la démocratie et les droits de l'homme en Europe". L'Europe doit se montrer à la hauteur et démontrer sa volonté de défendre la liberté de l'information, quelles que soient les craintes de pressions politiques de son "meilleur allié", les Etats-Unis.

    Alors qu'Edward Snowden, le jeune Américain qui a révélé le dispositif de surveillance mondial Prism, a demandé l'asile à une vingtaine de pays, les Etats de l'Union européenne, au premier chef la France et l'Allemagne, doivent lui réserver le meilleur accueil, sous quelque statut que ce soit. Car si les Etats-Unis demeurent l'un des pays du monde qui portent au plus haut l'idéal de la liberté d'expression, leur attitude à l'égard des "lanceurs d'alerte" entache clairement le 1er amendement de leur Constitution.

    Lire la suite
    _____________________________________________________________________________
    _____________________________________________________________________________