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Réflexions - Page 14

  • Bouillaud's Weblog – bloc-notes d'un politiste : Il ne faut pas chercher des explications (S. Royal)

    Publié le | 11 Commentaires

    Cette formule péremptoire, selon laquelle « Il ne faut pas chercher des explications » aux attentats du 13 novembre 2015, explications qui amèneraient à « culpabiliser », a été utilisée par Madame la Ministre de l’Environnement, Ségolène Royal, lors de son entretien avec Europe 1, Le Monde et I-télé du dimanche 29 novembre 2015 (tel que retranscrit dans Le Monde du mardi 1er décembre 2015, p. 17, sous le titre « Ségolène Royal: ‘Pas question de culpabiliser la République' »). Elle précise d’ailleurs sa pensée en ajoutant : « Je me refuse à entrer dans ces logiques culpabilisantes dans un pays qui donne à tous ces enfants le droit à l’accès à l’école, même si des inégalités demeurent. (…) La France est un grand pays démocratique qui fait de l’éducation sa priorité, où tous les enfants vont à l’école gratuitement, où il y a un modèle social très protecteur, l’accès à la santé. Il n’est pas question en plus de culpabiliser les Français et de culpabiliser la République. »  Ces déclarations ne sont qu’un exemple du discours tenu par les autorités en place depuis les attentats du vendredi 13 novembre 2015 : l’idée générale reste la même, à savoir un refus radical de même penser les causalités qui sont à l’œuvre dans ces attentats. 

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  • Boualem Sansal : "Il faut tout mettre sur la table : le terrorisme, l'islamisme mais aussi l'islam"


    Boualem Sansal : "Il faut tout mettre sur la... par FranceInfo

  • L'Obs- Pour un "politiquement incorrect" de gauche Par Laurent Binet

    L’erreur aura été sans doute de croire à une opposition binaire: d’un côté, l’intellectuel de droite justifie l’ordre établi au service des dominants; de l’autre, l’intellectuel de gauche conteste cet ordre pour un rééquilibrage en faveur des dominés. Le second critique le pouvoir en dévoilant les mécanismes de domination, le premier le défend en essayant de légitimer ces mécanismes.

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  • Regards - Gramsci aujourd’hui

    Dans À demain Gramsci, le politologue Gaël Brustier revient sur la figure d’Antonio Gramsci, sa philosophie politique de combat, et les leçons historiques que nous devrions en tirer aujourd’hui pour mener les luttes de demain.

    Le nom d’Antonio Gramsci est aujourd’hui sur toutes les lèvres. Du moins dans les milieux politiques, militants ou intellectuels. Mais justement, qui est Gramsci ? Surtout : que peut, aujourd’hui, apporter la pensée de Gramsci, non pas seulement aux professionnels de la chose politique, mais aussi à tous ceux qui, de près ou de loin, sont engagés dans des combats politiques, sociaux, culturels ? C’est à ces deux questions qu’entend répondre le petit livre de Gaël Brustier, intitulé À demain Gramsci (heureuse initiative, le livre compte une soixantaine de pages, et son prix est fixé à la modique somme de cinq euros).

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  • L'Obs - L’intellectuel de gauche bouge-t-il encore?

    Marre de Finkielkraut, Zemmour et des autres colosses médiatiques néoréacs... Un autre paysage intellectuel se recompose fort heureusement.

    Il n’y en a que pour lui depuis deux mois. Jamais on a autant pris son pouls, regretté son silence, ou au contraire déploré qu’il parle trop, qu’il parle mal, jouant les accélérateurs du pire dans un pays que beaucoup voient au bord de la décomposition politique. L’«intellectuel français» canonique, dont Régis Debray prononçait déjà l’acte de décès il y a quinze ans dans «I.F. suite et fin» (Gallimard), bougerait donc encore.

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  • Le Monde - Non, le monde occidental n’est pas en défaut de spiritualité Par André Grjebine

    L’absence de spiritualité du monde occidental est un argument abondamment ressassé depuis le XIXe siècle. La même semaine, dans les colonnes du Monde, deux écrivains, l’un qui est né et vit en France mais se présente comme de culture musulmane, l’autre Algérien mais qui a pris ses distances avec l’islam, développent des positions quasiment inverses par rapport à cette lamentation. Selon Abdennour Bidar, « le vrai visage du totalitarisme aujourd’hui » résiderait « dans la conspiration terrible, tyrannique et secrète de toutes les forces intellectuelles et sociales qui condamnent l’être humain à une existence sans aucune verticalité. » À cela Boualem Sansal répond : « Avant tout, je crois en la raison humaine : il y a en elle plus de beauté et de spiritualité que dans n’importe quelle religion. L’homme est capable de fouiller l’infini, de photographier le fin fond de l’Univers, de continuer à poser des questions sans se décourager. »

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