Web Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Analyses - Page 19

  • Le Vent se léve - JDD, Europe 1, CNews… Derrière la croisade médiatique de Bolloré, la défense d’un empire fossile et néo-colonial

    L’arrivée de Geoffroy Lejeune au JDD et l’agenda réactionnaire qu’il est en train d’y déployer ont inquiété une partie du monde politique français cet été, de la gauche au centre-droit. Si les méthodes brutales et l’ultra-conservatisme de Vincent Bolloré focalisent l’attention, on oublie souvent que sa préférence pour l’extrême-droite découle largement des intérêts de son groupe, bâti autour des énergies fossiles et de la Françafrique. La montée en puissance d’autres milliardaires représentant ces secteurs, comme Rodolphe Saadé ou Daniel Krétinsky, fait peser le risque d’un basculement plus large du monde médiatique vers l’extrême-droite. Article de la New Left Review par Théo Bourgeron, traduit par Alexandra Knez et édité par William Bouchardon.

    Lire la suite
    _______________________
    _______________________

  • Alternatives économiques - Inégalités Les classes populaires n’ont pas disparu, loin de là

      

    Absentes de l’agenda médiatique, oubliées par les élites, les classes populaires existent pourtant bel et bien. Et les difficultés qu’elles traversent alimentent un fort ressentiment dans la société. L’Observatoire des inégalités, dans son dernier rapport, a choisi de tordre le cou à la thèse d’une prétendue moyennisation de la société. Démonstration en huit infographies.

    Lire la suite
    ________________________
    ________________________

  • The Conversation, Sebastien Poulain Docteur en science de l'information et la communication, laboratoire Mica, Université Bordeaux MontaigneFestivals, associations, services publics : les bénévoles font-ils tourner la France ?

    Ce sont près de 21 millions « participations bénévoles » – un même bénévole pouvant avoir plusieurs participations – qui irriguent le monde du bénévolat selon l’Insee. Ces « participations » représentant 580 000 emplois en équivalent temps plein dans 1,25 million d’associations (là où a traditionnellement lieu l’activité bénévole).

    Plus récemment, on observe une montée de groupes informels : collectifs radicaux, ZAD, réseaux sociaux, gilets jaunes, engagements à la carte. Les bénévoles s’y engagent sans contrepartie financière, librement et pour aider d’autres personnes, y compris pour la gestion administrative de ces structures et souvent pour défendre une cause. Ce phénomène a pris beaucoup d’ampleur depuis plusieurs décennies. Les motifs ? Un désir d’aider les autres (matériellement ou psychologiquement), une envie de lien social, d’être un citoyen actif ou de militer, parfois parce qu’on est concerné (associations de malades). Beaucoup de secteurs attirent les bénévoles : droits humains, écologie, culture, patrimoine, sécurité, etc.

    Lire la suite
    ______________________
    ______________________

  • Euractiv : Un an après, le plan climat de Joe Biden continue de susciter des remous à l’étranger

    Un an après son entrée en vigueur, le plan grand pour le climat (ou IRA) voulu par le président Biden commence à produire ses effets sur le sol américain mais suscite toujours de nombreuses inquiétudes auprès des principaux alliés en Asie comme en Europe.

    L’objectif du plan, qui comprend 370 milliards de dollars de subventions et réductions d’impôt est simple : permettre aux Etats-Unis de développer une industrie tant pour la production d’énergie propre que pour le développement des véhicules électriques.

    Ce plan est « la preuve que les Etats-Unis s’y mettent réellement », souligne Joshua Meltzer, chercheur à la Brookings Institution, alors que l’Union européenne (UE) et la Chine, notamment, soutenaient déjà leur transition énergétique.

    Lire la suite
    ______________________
    ______________________

  • Idées d'été - Observatoire des inégalités - Comment réduire les inégalités de salaires ?

    Proposition 19 janvier 2023

    On peut comprimer les inégalités de salaires par les deux bouts. D’une part, augmenter le smic, ce qui revaloriserait de nombreux métiers indispensables et réduirait les écarts entre femmes et hommes. D’autre part, instituer un salaire maximum. Les propositions de l’économiste Rachel Silvera.

    La moitié des salariées et des salariés du secteur privé perçoivent moins de 1 940 euros net par mois en équivalent temps plein, selon l’Insee (données 2019). 10 % gagnent moins de 1 319 euros, tandis que 10 % perçoivent plus de 3 844 euros. Le 1 % le mieux payé gagne plus de 9 103 euros net, soit environ 7,5 fois le smic. Mais on sait que même parmi ce 1 % se cachent de fortes disparités. Alors que le smic est simplement indexé sur l’inflation, que le salariat subit le choc de la crise sanitaire et de la hausse des prix, les revenus de patrons du CAC 40 ont progressé de 52 % en 2021 par rapport à 2019. Ces derniers ont touché en moyenne 7,9 millions d’euros [1], plus de cinq siècles de smic !

    Lire la suite
    _______________________
    _______________________

  • Idées d'été - Observatoire des inégalités - Retraites : le projet de réforme est-il injuste ?

    La réforme des retraites proposée pénalise les catégories populaires, les classes moyennes et les mères de famille. Il reflète le décalage qui existe entre la majorité des Français et les catégories favorisées. L’analyse de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    Les commentaires sur la réforme des retraites proposée par le gouvernement vont bon train. Malheureusement, ils sont incompréhensibles pour le plus grand nombre, qui ne maîtrise pas le fonctionnement du système. Pour mesurer l’effet plus ou moins inégalitaire des réformes actuelles et porter un jugement, il faut commencer par expliquer les paramètres en jeu.

    Notre système de retraites se base d’abord sur une durée de cotisation : pour prendre sa retraite, il faut avoir cotisé un certain temps. Jusque dans les années 1990, il fallait travailler 37,5 ans. Progressivement, ce seuil a été relevé. Il est de 42 ans pour les générations 1961-1963 et la réforme de 2013 prévoit qu’il atteigne 43 ans en 2035 pour celles nées en 1973. Cinq ans et demi en 20 ans, c’est énorme.

    Il se base ensuite sur un âge dit « légal » : celui auquel on a le « droit » de partir à la retraite. Il a été fixé à 60 ans en 1982, puis porté à 62 ans. On peut partir à la retraite dès cet âge, mais si on n’a pas cotisé assez longtemps, on touchera une retraite plus faible (ce qu’on appelle une « décote »). Pour une grande partie des salariés, cet âge est purement théorique, car ils n’ont pas cotisé assez.

    Lire la suite
    ___________________________
    ___________________________

  • Samy Bounoua Professeur agrégé d'histoire, doctorant en histoire environnementale, Université de Lille Pollutions industrielles : une longue histoire de luttes et de soulèvements

    La dissolution du collectif « Les Soulèvements de la Terre » met en lumière la dimension fondamentalement conflictuelle de la question écologique. Les enjeux inédits que sont le réchauffement climatique ou l’effondrement de la biodiversité inspirent des nouvelles formes de luttes, mais les combats contre la détérioration de l’environnement ont une longue histoire.

    Durant celle-ci, l’industrialisation, croissante à partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle, a été une étape majeure : la mécanisation, l’organisation rationnelle du travail dans des unités de fabrication et l’emploi d’une quantité de plus en plus grande d’énergie ont permis l’augmentation de la production, mais ce faisant, les impacts environnementaux se sont considérablement aggravés.

    Lire la suite
    ________________________
    ________________________

  • Euractiv - Presque 3 millions de millionnaires en France : la gauche s’insurge contre les inégalités

    Un rapport de la banque UBS plaçant la France sur le podium des pays comptant le plus de millionnaires provoquait mercredi (16 août) l’indignation de plusieurs responsables politiques de gauche, qui dénoncent une explosion des inégalités et la politique d’Emmanuel Macron.

    « Les millionnaires français peuvent dire merci aux cadeaux fiscaux de Macron », a réagi sur X (ex-Twitter) la cheffe de file de La France Insoumise au Parlement européen, Manon Aubry.

    Le « Global Wealth Report », rapport annuel de la banque suisse UBS publié mardi (15 août), dénombre en 2022 plus de 2,8 millions de personnes dans l’Hexagone dont le patrimoine immobilier et financier dépasse un million de dollars (environ 915 000 euros).

    Un chiffre en légère hausse par rapport à l’année dernière, avec 25 000 millionnaires supplémentaires, mais qui reste stable sur deux ans, d’après les précédents rapports du Crédit Suisse – récemment racheté par UBS.

    Lire la suite
    _________________________
    _________________________

  • La construction du « problème des banlieues » entre ségrégation et stigmatisation Cyprien Avenel Dans Journal français de psychiatrie 2009/3 (n° 34), pages 36 à 44

    Si la « question des banlieues » est constituée depuis plus de trente ans comme un problème social, c’est tout autant parce qu’elle incarne la dimension spatiale des inégalités sociales que parce qu’elle évoque l’inscription des modes de vie et des identités culturelles sur le territoire urbain, et parce qu’elle interroge le principe d’égalité et de mixité des populations. Les quartiers réputés « sensibles » sont définis comme étant le réceptacle de la plupart des maux de la société française. En étant régulièrement le théâtre de violences diverses, ils symbolisent la concentration des phénomènes de l’exclusion et cristallisent les peurs face à l’insécurité. Par ailleurs, le « problème des banlieues » fait l’objet d’une intervention spécifique et volontariste des pouvoirs publics. Le principe d’une politique de la Ville consacrant l’introduction de mesures de « discrimination positive territoriale » s’est finalement imposé. La question acquiert au final une visibilité médiatique considérable, les émeutes de novembre 2005 suscitant une couverture exceptionnelle (dans le monde entier) et une quantité impressionnante et inégalée de commentaires, d’écrits et de colloques. Objet de débats incessants, ce phénomène engendre souvent une explosion discursive débordant largement les faits observables, si fait que parler de banlieue revient dans une large mesure à parler d’autres choses que d’elle-même. La société française a finalement fabriqué une catégorie générique des problèmes sociaux, qui s’impose à tous : les « quartiers ». Il y a une part de mythe, au sens de représentations collectives qui structurent la société.

    Lire la suite
    ________________________
    ________________________

  • Idées d'été - Le Vent se lève - Zones faibles émissions : une « écologie » punitive et anti-sociale

    Après la taxe carbone en 2018, qui avait donné naissance au mouvement des gilets jaunes, la voiture sera-t-elle à nouveau à l’origine de contestations sociales massives dans les prochaines années ? De plus en plus d’élus s’inquiètent de la colère grandissante contre les Zones à Faibles Émissions, y compris au sein du gouvernement. Il faut dire que cette mesure incarne à peu près tout ce qu’il ne faut pas faire en matière de politique écologique : non seulement elle va compliquer la vie des ruraux et des plus pauvres, mais en plus ses conséquences environnementales paraissent plutôt nulles, voire négatives. Plutôt que de développer réellement les alternatives à la voiture, les pouvoirs publics s’entêtent dans une impasse.

    Lire la suite
    _________________________
    _________________________

  • The Conversation, Ousama Bouiss Doctorant en stratégie et théorie des organisations, Université de Montpellier -Emploi : pourquoi les politiques publiques à destination des quartiers prioritaires n’ont-elles pas fonctionné ?

    En 2022, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) évaluait le taux de pauvreté des quartiers dits « prioritaires » à 42,6 % (contre 14,8 % à l’échelle nationale) et le taux de chômage à plus de 19,6 % pour les hommes et 16,5 % pour les femmes (contre respectivement environ 7,5 % et 7,1 % à l’échelle nationale). Face à ces inégalités économiques persistantes, de nombreuses mesures en faveur de l’emploi ont été mises en place, tels que les « emplois francs », le plan « 1 jeune, 1 solution » ou encore « les Cités de l’emploi ».

    Or, dans son rapport faisant le bilan de ces dispositifs entre 2015 et 2021, la Cour des comptes dressait un constat sans appel :

    « Les dispositifs en faveur de l’emploi, tels qu’ils sont aujourd’hui conçus et déployés, ne sont pas en mesure de réduire les écarts entre les [quartiers prioritaires] et le reste de la population ».

    Comment expliquer cet échec durable des politiques publiques ?

    Lire la suite
    __________________________
    __________________________