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Analyses - Page 18

  • Non Fiction - Évaluer les personnes : entretien avec Nathalie Heinich

    Contre une vision qu'elle juge trop militante de la sociologie, Nathalie Heinich propose une approche pragmatique pour rendre compte de la manière dont on attribue des valeurs aux personnes.

    Nathalie Heinich poursuit dans cet ouvrage, La Valeur des personnes, son analyse des processus d'évaluation auxquels se livrent les individus en société, en mobilisant les outils théoriques qu'elle avait dégagés dans son ouvrage précédent, Des Valeurs. Une approche sociologique, à propos duquel elle avait déjà donné à Nonfiction un long entretien. Elle apporte ici des précisions utiles quant aux implications de cette sociologie des valeurs, appliquée cette fois-ci aux personnes, s'agissant des discriminations ou encore des inégalités.

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  • L'article de la semaine : Fondation Jean Jaurès - Pour une école du « nous ». Vivre l’altérité à l’école, le pari gagnant d’une Nation

    Critiquée par la droite pour sa faillite et par la gauche pour son incapacité à réduire les inégalités sociales, l’école est au cœur de débats partisans. La question de la mixité sociale et scolaire comme réponse potentielle aux problèmes actuels de l’école incarne, par les réactions virulentes qu’elle suscite, l’opposition de deux visions qui semblent irréconciliables. Pourtant, une école du « nous » qui met au cœur l’apprentissage et l’expérience épanouie de l’altérité peut contribuer à fabriquer un nouveau consensus national, apaisé et constructif, autour d’une école de la République pour toutes et tous. Cette ambition est à la fois indispensable, efficace et réalisable.

    Introduction

    L’école du nous est indispensable 
    Parce que la société se délite et que l’école n’y échappe pas : il y a urgence à agir et à agir fortement !
    Parce que cela accélère le développement des compétences psychosociales des élèves 
    Parce que nous avons besoin de partager un langage commun pour mieux nous comprendre 
    Parce que l’intelligence artificielle ne sait pas (encore) remplacer l’intelligence relationnelle 
    Parce que c’est ce que souhaite la communauté éducative 

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  • Le mouvement climat doit intégrer les classes populaires pour mobiliser (3/3)

    De la création de groupes aux modes d’action ultra médiatisés, à la nouvelle stratégie plus modérée d’Extinction Rebellion au Royaume-Uni, depuis quelques mois le mouvement climat se renouvelle, dans l’espoir de toujours mieux alerter et fédérer. Au cœur des réflexions, la radicalité des méthodes employées mais aussi le positionnement des collectifs. Pour le sociologue spécialiste des mouvements sociaux et climat Jean-Baptiste Comby, auteur de Mobilisations écologiques*, l’enjeu repose sur la capacité des organisations à mobiliser les classes populaires.

    Extinction Rebellion, Just Stop Oil, Dernière Rénovation… Quel regard portez-vous sur les changements en cours au sein du militantisme climatique ?

    Jean-Baptiste Comby - On peut repérer un double mouvement. D’une part, on observe une conflictualisation plus forte, avec des modes d’actions plus offensifs. S’ils ne sont pas nouveaux - je pense notamment au mouvement des faucheurs volontaires au début des années 2000 - ils se sont accentués et démultipliés au cours de la dernière décennie. Quand ils s’en prennent à des emblèmes de la société de consommation, ces modes d’action peuvent avoir comme contrepartie de mettre à distance certains groupes sociaux pour lesquels ces actions peuvent paraître hors-sol. La deuxième tendance, plus timide, consiste en un décloisonnement de certaines mobilisations écologiques qui essaient de penser leurs combats au prisme des dominations de classe, de race et de genre. 

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  • Observatoire des inégalités - Les inégalités sociales, de l’école primaire à la fin du collège

    Dès le primaire, les enfants d’origine sociale défavorisée obtiennent en moyenne de moins bons résultats que les enfants de cadres. On retrouve ces écarts au collège et ils déterminent l’orientation de fin de troisième.

    Dès le plus jeune âge, les résultats des élèves sont liés en partie au milieu social de leurs parents. Les écarts se creusent au fil de la scolarité car le système scolaire français cherche davantage l’excellence d’une minorité de très bons élèves qu’à tirer vers le haut les enfants en difficulté. Pour le comprendre, observons ce qui se passe au fil des années, dès le CP et jusqu’en classe de seconde.

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  • The Conversation, Stéphane Aymard Ingénieur de Recherche, La Rochelle Université - La puissance scientifique et technologique chinoise : de l’imitation au leadership mondial

    La Chine a longtemps été présentée comme un pays recourant à la copie ou à l’espionnage pour monter en puissance sur les plans scientifique et technologique. Désormais, sur ces deux plans, la RPC rivalise avec les plus grandes puissances mondiales, et exerce même le leadership dans certains domaines. Les derniers indicateurs contrastent avec la vision classique d’une Chine qui espionne pour progresser et dont la production scientifique est plus quantitative que qualitative.

    L’innovation et les brevets : des premiers partenariats technologiques à l’autonomie puis à la domination mondiale

    Lors du développement des relations économiques des pays occidentaux avec la RPC, après la reconnaissance par la France en 1964, puis par les États-Unis en 1978, les premiers accords ont porté sur un « partenariat stratégique », avec le déploiement en Chine de technologies avancées.

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  • Fondation Jean Jaurès - La solidarité ou le chaos : l’heure des choix par Pascal Brice, Lou-Jayne Hamida

    La tentation de la stigmatisation des pauvres et des étrangers, alimentée par la fragilisation d’une partie des classes moyennes, est de plus en plus manifeste. Lou-Jayne Hamida, vice-présidente de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS)1, et Pascal Brice, président de la FAS2, s’en alarment et proposent, pour sauver une solidarité plus que jamais indispensable au regard de la persistance de la pauvreté et des formes croissantes de précarité sociale et écologique, et pour notre existence en tant que société démocratique, de refonder le contrat social sur des engagements réciproques entre la société et les individus qui la constituent, à hauteur des possibilités de chacun.

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  • Le Vent se léve - JDD, Europe 1, CNews… Derrière la croisade médiatique de Bolloré, la défense d’un empire fossile et néo-colonial

    L’arrivée de Geoffroy Lejeune au JDD et l’agenda réactionnaire qu’il est en train d’y déployer ont inquiété une partie du monde politique français cet été, de la gauche au centre-droit. Si les méthodes brutales et l’ultra-conservatisme de Vincent Bolloré focalisent l’attention, on oublie souvent que sa préférence pour l’extrême-droite découle largement des intérêts de son groupe, bâti autour des énergies fossiles et de la Françafrique. La montée en puissance d’autres milliardaires représentant ces secteurs, comme Rodolphe Saadé ou Daniel Krétinsky, fait peser le risque d’un basculement plus large du monde médiatique vers l’extrême-droite. Article de la New Left Review par Théo Bourgeron, traduit par Alexandra Knez et édité par William Bouchardon.

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  • Alternatives économiques - Inégalités Les classes populaires n’ont pas disparu, loin de là

      

    Absentes de l’agenda médiatique, oubliées par les élites, les classes populaires existent pourtant bel et bien. Et les difficultés qu’elles traversent alimentent un fort ressentiment dans la société. L’Observatoire des inégalités, dans son dernier rapport, a choisi de tordre le cou à la thèse d’une prétendue moyennisation de la société. Démonstration en huit infographies.

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  • The Conversation, Sebastien Poulain Docteur en science de l'information et la communication, laboratoire Mica, Université Bordeaux MontaigneFestivals, associations, services publics : les bénévoles font-ils tourner la France ?

    Ce sont près de 21 millions « participations bénévoles » – un même bénévole pouvant avoir plusieurs participations – qui irriguent le monde du bénévolat selon l’Insee. Ces « participations » représentant 580 000 emplois en équivalent temps plein dans 1,25 million d’associations (là où a traditionnellement lieu l’activité bénévole).

    Plus récemment, on observe une montée de groupes informels : collectifs radicaux, ZAD, réseaux sociaux, gilets jaunes, engagements à la carte. Les bénévoles s’y engagent sans contrepartie financière, librement et pour aider d’autres personnes, y compris pour la gestion administrative de ces structures et souvent pour défendre une cause. Ce phénomène a pris beaucoup d’ampleur depuis plusieurs décennies. Les motifs ? Un désir d’aider les autres (matériellement ou psychologiquement), une envie de lien social, d’être un citoyen actif ou de militer, parfois parce qu’on est concerné (associations de malades). Beaucoup de secteurs attirent les bénévoles : droits humains, écologie, culture, patrimoine, sécurité, etc.

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  • Euractiv : Un an après, le plan climat de Joe Biden continue de susciter des remous à l’étranger

    Un an après son entrée en vigueur, le plan grand pour le climat (ou IRA) voulu par le président Biden commence à produire ses effets sur le sol américain mais suscite toujours de nombreuses inquiétudes auprès des principaux alliés en Asie comme en Europe.

    L’objectif du plan, qui comprend 370 milliards de dollars de subventions et réductions d’impôt est simple : permettre aux Etats-Unis de développer une industrie tant pour la production d’énergie propre que pour le développement des véhicules électriques.

    Ce plan est « la preuve que les Etats-Unis s’y mettent réellement », souligne Joshua Meltzer, chercheur à la Brookings Institution, alors que l’Union européenne (UE) et la Chine, notamment, soutenaient déjà leur transition énergétique.

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  • Idées d'été - Observatoire des inégalités - Comment réduire les inégalités de salaires ?

    Proposition 19 janvier 2023

    On peut comprimer les inégalités de salaires par les deux bouts. D’une part, augmenter le smic, ce qui revaloriserait de nombreux métiers indispensables et réduirait les écarts entre femmes et hommes. D’autre part, instituer un salaire maximum. Les propositions de l’économiste Rachel Silvera.

    La moitié des salariées et des salariés du secteur privé perçoivent moins de 1 940 euros net par mois en équivalent temps plein, selon l’Insee (données 2019). 10 % gagnent moins de 1 319 euros, tandis que 10 % perçoivent plus de 3 844 euros. Le 1 % le mieux payé gagne plus de 9 103 euros net, soit environ 7,5 fois le smic. Mais on sait que même parmi ce 1 % se cachent de fortes disparités. Alors que le smic est simplement indexé sur l’inflation, que le salariat subit le choc de la crise sanitaire et de la hausse des prix, les revenus de patrons du CAC 40 ont progressé de 52 % en 2021 par rapport à 2019. Ces derniers ont touché en moyenne 7,9 millions d’euros [1], plus de cinq siècles de smic !

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