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Slate - Accord nucléaire, succession du Guide suprême: les enjeux de la présidentielle en Iran, Sara Saidi
Le scrutin, prévu à la mi-juin, déterminera l'attitude de la République islamique à l'international et prépare, en coulisses, la succession d'Ali Khamenei.
Le 18 juin prochain, les Iraniens sont appelés aux urnes. La décision du Conseil des gardiens de la Constitution de ne valider la candidature d'aucun des réformateurs proches du président sortant Hassan Rohani, ni même celle du pragmatique Ali Larijani, pourtant proche conseiller du Guide suprême Ali Khamenei, a créé la surprise et l'indignation au sein de la population.
L'élimination de tout potentiel rival au candidat ultra-conservateur Ebrahim Raïssi laisse penser à la victoire de l'aile dure du régime. Désillusionnée et asphyxiée par la crise économique et les sanctions internationales, une partie de la population iranienne appelle au boycott de cette élection présidentielle, et les sondages estiment que l'abstention atteindra des records.
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France Info - Elections régionales en Auvergne-Rhône-Alpes : Laurent Wauquiez, le roi de la com qui veut garder sa couronne
L'ancien patron des Républicains a multiplié les publicités pour faire connaître sa nouvelle collectivité, quitte à irriter ses opposants, qui dénoncent un mélange des genres au service de sa réélection.
Entre la Maurienne et la combe de Savoie, Laurent Wauquiez file à toute vitesse en direction du village d'Aiton. Le président-candidat de la région Auvergne-Rhône-Alpes (Aura) est en plein marathon électoral, montre de course vissée au poignet. Ce jeudi 3 juin, les conditions météorologiques et politiques sont au beau fixe. Le bleu clair domine la vallée et les sondages pour les élections régionales. A l'entrée de la commune, la couleur fétiche de l'éphémère président du parti Les Républicains (LR) s'affiche de nouveau sur un panneau flambant neuf : "La région aide ses communes", peut-on lire sous le logo de la puissante collectivité.
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La Croix - Élections Régionales : dans les Hauts-de-France, un fragile laboratoire de l’union de la gauche
Les gauches ont scellé un accord unique en France, derrière la tête de liste écologiste Karima Delli, pour reprendre une place dans l’hémicycle du conseil régional. Cette union EELV-PS-PCF-LFI n’a guère de chance d’être dupliquée pour soutenir un candidat commun à l’élection présidentielle en 2022.
« C’est fait ! clamait le communiqué publié le 11 mars. Nous, Europe Écologie-Les Verts, France insoumise, Parti socialiste et Parti communiste français, faisons union pour les élections régionales » dans les Hauts-de-France (1). Tous se rangeaient alors derrière la tête de liste écologiste, la députée européenne Karima Delli, 42 ans, qui a grandi à Tourcoing.
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Revue de presse du 4 au 10 juin
COVID ET INEGALITES
Observatoire des inégalités - Crise et revenus : qui gagne, qui perd ?
Analyses 2 juin 2021
Pour une grande majorité de la population, la crise sanitaire n’a pas eu d’effet sur les revenus en 2020. Mais certaines catégories ont beaucoup perdu, pendant que les plus aisés ont épargné. Que peut-on dire à ce jour de l’évolution de la pauvreté et des inégalités ?
À la fin de l’année 2020, la crise n’avait eu aucune conséquence sur les revenus de la très grande majorité de la population. Les répercussions étaient autres : certains ont perdu des proches, d’autres ont été confinés dans des conditions difficiles de logement (ou sans logement du tout), des enfants ont manqué des heures d’école indispensables. Mais une grande part de la population n’a pas connu de baisse de niveau de vie, pour plusieurs raisons. Parmi les adultes, d’abord, on compte 19,3 millions d’inactifs (personnes au foyer et retraités) qui ne sont pas concernés directement par la baisse d’un salaire, par exemple, sauf s’ils ont un conjoint actif touché. La collectivité a continué à payer les retraites, les minima sociaux et les allocations logement. Les chômeurs ont continué d’être indemnisés (pour ceux d’entre eux qui ont droit à une indemnité) et la durée de l’allocation de ceux qui sont en fin de droits a été prolongée. Une grande partie des salariés ont continué à travailler, normalement ou en télétravail. Enfin, les collectivités publiques (5,7 millions de salariés) ont versé le salaire de leurs agents.
Observatoire des inégalités - Les conséquences inégales du confinement
Analyses 2 juin 2021
Le confinement a-t-il augmenté ou réduit les inégalités entre classes sociales, entre les femmes et les hommes ? Selon que l’on s’intéresse aux questions d’éducation ou de vie familiale, les réponses doivent être nuancées.
Il faut distinguer l’impact à long terme du coronavirus des conséquences inégales du confinement. Le lien entre les deux est difficile à faire. Par exemple, certains élèves auront vécu la période de confinement dans des conditions plus difficiles que d’autres, ce qui se répercutera sur leurs apprentissages. « Quand ils sont scolarisés, 56 % des enfants vivant dans un ménage à dominante cadre peuvent travailler dans une pièce isolée, contre 40 % à 45 % des autres enfants », note l’Insee [1]. Il faut remettre le phénomène à sa juste place : seuls 4 % des collégiens et lycéens indiquent avoir manqué de place pour travailler chez eux, mais c’est le cas de 5 % des enfants de milieux défavorisés contre 2 % seulement des élèves issus de milieux très favorisés[5]. Quel sera l’impact à long terme de ces périodes hors de l’école selon les milieux sociaux ? La réponse est difficile à donner car la capacité de rattrapage des jeunes est grande.
CHOMAGE
A l'approche des élections départementales et régionales, le PS et ses parlementaires ont publié ce mardi une étude sur l'impact territorial de la réforme de l'assurance-chômage, qui entre en vigueur le 1 er juillet.
Une mise en scène très calculée pour une nouvelle offensive très politique. C'est devant l'agence Pôle emploi d'Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis - l'un des départements les plus pauvres de France -, que les socialistes sont repartis à la charge, ce mardi, contre la réforme de l'assurance-chômage , qualifiée de « brutale » et « injuste ». Avec la volonté d'en faire un marqueur du bilan d'Emmanuel Macron, accusé de « s'obstiner de manière idéologique et dogmatique » (dixit la numéro deux du PS, Corinne Narassiguin), et de se poser eux-mêmes en héraut de la justice sociale à l'approche des élections départementales et régionales . « Les 20 et 27 juin, exigeons une nouvelle fois le retrait de cette réforme », insiste le PS.
LAICITE
Le Monde - L’Observatoire de la laïcité remplacé par un « comité interministériel de la laïcité »
Présidé par l’ex-ministre socialiste Jean-Louis Bianco, il avait été critiqué par certaines personnalités politiques qui lui reprochaient de ne pas faire assez contre l’islamisme. Son sort avait divisé jusqu’au sein de la majorité.
L’Observatoire de la laïcité, critiqué par certaines personnalités politiques qui lui reprochaient de ne pas faire assez contre l’islamisme, va être remplacé par un « comité interministériel de la laïcité », a annoncé Matignon, vendredi 4 juin. Un décret portant la création de ce comité interministériel doit être publié dans les tout prochains jours.
REGIONALES
Les résultats de l'enquête IPSOS - France 3 montrent que les intentions de vote au 1er tour, en Bretagne, se portent à 20 % vers le Rassemblement national et la liste de Gilles Pennelle. Ce sondage révèle aussi les priorités des Bretons qui placent l'environnement en tête de leurs préoccupations.
A la question "si le 1er tour des élections régionales avaient lieu dimanche prochain et si vous aviez le choix entre les listes suivantes, quelle est celle pour laquelle il y aurait le plus de chances que vous votiez au 1er tour ?", 20 % des Bretons interrogés par l'Institut de sondage IPSOS placent le Rassemblement national en tête. La liste conduite par Gilles Pennelle devance d'un point celles du président de Région sortant, Loïg Chesnais-Girard (PS-PCF) et de Thierry Burlot (LREM-Modem et UDI) qui recueillent chacune 19 % des intentions de vote.
D'après un sondage exclusif réalisé par Sopra Steria-Ipsos* pour France 3, la liste du Rassemblement National, menée par Jean-Paul Garraud, serait première des intentions de vote pour le premier tour des élections régionales en Occitanie, avec 33 %. Carole Delga, la présidente sortante de la Région et candidate PS, arrive quant à elle deuxième avec 30 % des intentions de vote d'après le sondage. Lors du 1er tour en 2015, elle avait obtenu 24.41 % des voix. Des estimations qui confirment un précédent sondage.
Dans un nouveau sondage Ipsos pour Francetv et Radio France, le candidat LR et UDI et président sortant Laurent Wauquiez arrive en tête des intentions de vote aux élections régionales en Auvergne-Rhône-Alpes. Le candidat RN André Kotarac est deuxième au premier tour. La gauche battue.
Le nouveau sondage Ipsos/France.TV/Radio France, réalisé par internet auprès de 1001 personnes inscrites sur les listes électorales d'Auvergne-Rhône-Alpes entre le 3 et le 7 juin 2021 selon la méthode des quotas, place le candidat Laurent Wauquiez favori de la prochaine élection régionale.
La liste conduite par Laurent Wauquiez arriverait largement en tête au premier et au deuxième tour des élections régionales en Auvergne-Rhône-Alpes. Selon notre sondage Ifop-Fiducial pour LCI et Le Figaro, le président sortant s’imposerait devant la liste d’union de la gauche.
PARTIELLE
L'entre-deux-tours de cette élection locale en dit long sur les difficiles relations entre les différents partis de gauche à un an de la présidentielle.
Ça passe pour le PS. Lamia El Aaraje, la candidate de la formation menée par Olivier Faure, soutenue par plusieurs pontes de son camp à quelques encablures du scrutin, remporte ce dimanche 6 juin l’élection législative partielle organisée dans le XXe arrondissement de Paris face à Danielle Simonnet, la candidate de la France insoumise.
DEPARTEMENTALES
Lourdement défait en 2015, le Parti socialiste souhaite faire des élections départementales une base de « reconquête » et affiche des objectifs ambitieux. Les sénateurs socialistes préfèrent rester mesurés dans un contexte « d’abstention chronique et désespérante ».
Sans trop s’avancer, gageons qu’ils ne pourront pas faire pire qu’en 2015. Lors des dernières élections départementales, alors qu’un président issu de leur rang dirigeait le pays en faisant face à des députés frondeurs, les socialistes avaient enregistré une sacrée déroute. La plus symbolique, peut-être : la perte de la Corrèze, département conquis en 2008 par François Hollande, fier d’avoir fait sien le fief chiraquien. Alors Premier ministre, Manuel Valls avait reconnu une victoire « incontestable » de la droite et un « net recul » de son camp. En tout, 29 départements étaient tombés dans l’escarcelle de la droite.
POPULISMES
LVSL - Populismes en Inde et au Brésil : l’indigence des analyses médiatiques
Quel est le point commun entre l’Inde et le Brésil ? A priori, aucun : tout semble séparer ces deux pays. Leur traitement médiatique récent tend pourtant à les rapprocher. Il s’agirait dans les deux cas de grandes démocraties, dirigées depuis peu par des personnages autoritaires, et confrontées à une catastrophe sanitaire sans précédent face à la pandémie de Covid-19. De là à présenter l’hécatombe comme une conséquence logique de l’élection de « populistes » tels que Narendra Modi et Jair Bolsonaro, il n’y a qu’un pas, que certains médias franchissent allègrement. Les peuples seraient ainsi punis par là où ils auraient péchés. Mais une comparaison des deux pays questionne ce lien de causalité au profit d’un autre : autoritarisme et désastre sanitaire apparaissent plutôt comme deux symptômes de contradictions profondes.
GRATUITE DES TRANSPORTS EN COMMUN
Guillaume Allègre (OFCE) - Transports en commun : lutte pour l’extension du domaine de la gratuité
Audrey Pulvar a fait de la gratuité des transports en commun sa principale proposition dans le cadre de la campagne pour les régionales. Adjointe d’Anne Hidalgo à la mairie de Paris, elle y est tête de liste « Ile-de-France en Commun » avec le soutien du Parti Socialiste, de Place publique et du Parti radical de gauche. Elle y affronte la candidate républicaine sortante Valérie Pécresse, mais aussi une liste de rassemblement des partis écologistes, menée par Julien Bayou, dont elle dispute le leadership de la gauche écologiste et sociale. Dans ce contexte, la gratuité des transports en commun est défendue comme une mesure à la fois écologiste et sociale. Le financement n’est pas détaillé mais des mesures sur les touristes, les entreprises, la fiscalité écologique sont évoquées.
LUMIERES
Philosophe spécialiste des Lumières et des précurseurs du socialisme, Stéphanie Roza vient de publier « La gauche contre les Lumières ? » (Fayard, 2020) dans lequel elle revient sur l’émergence, au sein de la gauche intellectuelle, d’une critique radicale contre les principes fondateurs des Lumières, au risque de jeter le bébé avec l’eau du bain. À l’heure où le rapport à l’universalisme, à la science ou au progrès sont au cœur du débat public, nous avons souhaité nous entretenir avec elle.
Le Comptoir : Dans votre livre, vous analysez la manière dont s’est développée dans une partie de la gauche, à partir des années 1970, une critique radicale contre l’universalisme, le rationalisme et le progressisme des Lumières. En quoi s’agit-il d’une rupture avec les critiques qui avaient déjà pu être observées depuis le XIXe siècle ?
MELENCHON
Marianne- Attentats "écrits d'avance" : l'incompréhensible sortie de Jean-Luc Mélenchon
Le chef des Insoumis s'est attiré de nombreuses critiques après des déclarations surprenantes ce dimanche 6 juin, dans lesquelles il affirme que les tueries commises avant les élections ont pour principale fonction de « montrer du doigt les musulmans et d'inventer une guerre civile. »
Jean-Luc Mélenchon a-t-il dépassé les bornes dans un emportement involontaire, ou sa sortie polémique du dimanche 6 juin était-elle un coup tactique savamment calculé ? À vrai dire, on ne se prononcera pas dans un sens ou dans l'autre, n'étant pas qualifiés pour sonder les cœurs et les reins des responsables politiques. Le tempérament « méditerranéen » de l'Insoumis et sa propension à l'excès de langage plaident pour l'hypothèse de la sortie de route malencontreuse ; son sens politique aiguisé, sa maîtrise de son expression et la manière dont il défend mordicus sa position, accréditent au contraire l'idée d'une controverse soigneusement préparée.
L'Obs - Les propos de Mélenchon sur Merah et la présidentielle font l’unanimité contre eux
Jean-Luc Mélenchon dit s’attendre à un « grave incident ou meurtre » pour « montrer du doigt les musulmans » à la fin de la campagne présidentielle. La classe politique dénonce des propos « complotistes ».
« Inacceptable », « complotiste »… La sortie de Jean-Luc Mélenchon sur un éventuel « grave incident ou meurtre » pour « montrer du doigt les musulmans » dans la dernière semaine de la campagne présidentielle n’a pas manqué de déclencher des réactions indignées. Sur Twitter, dimanche 6 juin au soir, il a dénoncé un « coup monté à partir d’une phrase ».
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Régionales : la campagne en Auvergne-Rhône-Alpes
En Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez le président sortant est donné gagnant aux régionales 2021 avec plus de dix points d’avance dans les sondages. Il semble tirer profit d’une courte campagne faite essentiellement sur le thème de la sécurité.
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Elections régionales: le Centre Val-de-Loire va-t-il basculer à droite ?
Prise en étau entre LREM et le Rassemblement National, la droite est à la peine en Centre-Val-de-Loire. Mais face à la montée du RN, de possibles alliances d’entre deux-tours pourraient changer la donne. De son côté, le socialiste François Bonneau brigue un quatrième mandat, mais a échoué à rallier les écologistes. Reportage
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Geo - Il y a 50 ans, le congrès d'Epinay fait renaître le Parti socialiste sous l'égide de Mitterrand
Il y a 50 ans, les 11, 12 et 13 juin 1971, se tenait le congrès d'Epinay, marquant la renaissance d'un Parti socialiste unifié sous l'égide de François Mitterrand, leader charismatique, qui redonna de l'espoir à la gauche en faisant du PS une machine à gagner le pouvoir, jusqu'à la victoire de 1981.
"On s'est dit que personne ne nous empêcherait de gagner un jour", se remémore auprès de l'AFP l'ex-ministre Pierre Joxe, mitterrandien de la première heure et l'un des principaux acteurs du congrès.
Le futur premier président socialiste de la Ve République réussit à Epinay (Seine-Saint-Denis) à rassembler une famille politique éclatée en une multitude de chapelles se paralysant les unes les autres. Commençait alors une longue marche qui devait ramener la gauche au pouvoir en 1981, après 23 ans de règne sans partage de la droite. En 1971, le Front populaire de 1936, dominé par la figure tutélaire du socialiste Léon Blum, était un lointain souvenir, aussi exaltant fut-il, pour une gauche que le passage à Matignon, vingt ans plus tard, du discret Guy Mollet, Premier ministre de 1956 à 1957, n'avait pas réussir à revigorer.
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Couvre-feu : le supporter de foot, c’est Cendrillon ! Le Billet de Charline
Pas de dérogation au couvre-feu ce soir pour le match France-Allemagne. Coup d’envoi à 21h, il se terminera à 22h50 et il vous restera exactement dix minutes pour faire la fête tout en rentrant vite vite chez vous.
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France Inter : Le politologue Jérôme Jaffré et Antoine Bristielle, chercheur en science politique
Jérôme Jaffré, politologue, chercheur associé au Cevipof, et Antoine Bristielle, chercheur en science politique, directeur de l'Observatoire de l'Opinion à la Fondation Jean Jaurès, sont les invités de "Questions Politiques" ce dimanche.
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La Croix - Régionales 2021 : en Bourgogne-Franche-Comté, la gauche socialiste joue sa survie
La recomposition politique continue de déstabiliser la gauche. La Bourgogne-Franche-Comté est un bon observatoire de la fragilité du parti socialiste qui y joue sa survie.
Il y a tout juste cinquante ans, le 11 juin 1971, débutait le congrès d’Épinay (Seine-Saint-Denis) qui marque la naissance d’un Parti socialiste unifié. François Mitterrand réussit à rassembler une famille politique éclatée, jusqu’à la victoire de 1981. « Aujourd’hui, ce qui se passe en Bourgogne-Franche-Comté est révélateur de la fin d’un cycle », résume l’historien Jean Vigreux, directeur de la maison des sciences de l’homme de Dijon (Côte d’Or).
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