Le scrutin, prévu à la mi-juin, déterminera l'attitude de la République islamique à l'international et prépare, en coulisses, la succession d'Ali Khamenei.
Le 18 juin prochain, les Iraniens sont appelés aux urnes. La décision du Conseil des gardiens de la Constitution de ne valider la candidature d'aucun des réformateurs proches du président sortant Hassan Rohani, ni même celle du pragmatique Ali Larijani, pourtant proche conseiller du Guide suprême Ali Khamenei, a créé la surprise et l'indignation au sein de la population.
L'élimination de tout potentiel rival au candidat ultra-conservateur Ebrahim Raïssi laisse penser à la victoire de l'aile dure du régime. Désillusionnée et asphyxiée par la crise économique et les sanctions internationales, une partie de la population iranienne appelle au boycott de cette élection présidentielle, et les sondages estiment que l'abstention atteindra des records.
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