Web Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Revue de presse du 4 au 10 juin

COVID ET INEGALITES

Observatoire des inégalités - Crise et revenus : qui gagne, qui perd ?

Analyses 2 juin 2021

Pour une grande majorité de la population, la crise sanitaire n’a pas eu d’effet sur les revenus en 2020. Mais certaines catégories ont beaucoup perdu, pendant que les plus aisés ont épargné. Que peut-on dire à ce jour de l’évolution de la pauvreté et des inégalités ?

À la fin de l’année 2020, la crise n’avait eu aucune conséquence sur les revenus de la très grande majorité de la population. Les répercussions étaient autres : certains ont perdu des proches, d’autres ont été confinés dans des conditions difficiles de logement (ou sans logement du tout), des enfants ont manqué des heures d’école indispensables. Mais une grande part de la population n’a pas connu de baisse de niveau de vie, pour plusieurs raisons. Parmi les adultes, d’abord, on compte 19,3 millions d’inactifs (personnes au foyer et retraités) qui ne sont pas concernés directement par la baisse d’un salaire, par exemple, sauf s’ils ont un conjoint actif touché. La collectivité a continué à payer les retraites, les minima sociaux et les allocations logement. Les chômeurs ont continué d’être indemnisés (pour ceux d’entre eux qui ont droit à une indemnité) et la durée de l’allocation de ceux qui sont en fin de droits a été prolongée. Une grande partie des salariés ont continué à travailler, normalement ou en télétravail. Enfin, les collectivités publiques (5,7 millions de salariés) ont versé le salaire de leurs agents.

Observatoire des inégalités - Les conséquences inégales du confinement

Analyses 2 juin 2021

Le confinement a-t-il augmenté ou réduit les inégalités entre classes sociales, entre les femmes et les hommes ? Selon que l’on s’intéresse aux questions d’éducation ou de vie familiale, les réponses doivent être nuancées.

Il faut distinguer l’impact à long terme du coronavirus des conséquences inégales du confinement. Le lien entre les deux est difficile à faire. Par exemple, certains élèves auront vécu la période de confinement dans des conditions plus difficiles que d’autres, ce qui se répercutera sur leurs apprentissages. « Quand ils sont scolarisés, 56 % des enfants vivant dans un ménage à dominante cadre peuvent travailler dans une pièce isolée, contre 40 % à 45 % des autres enfants », note l’Insee [1]. Il faut remettre le phénomène à sa juste place : seuls 4 % des collégiens et lycéens indiquent avoir manqué de place pour travailler chez eux, mais c’est le cas de 5 % des enfants de milieux défavorisés contre 2 % seulement des élèves issus de milieux très favorisés[5]. Quel sera l’impact à long terme de ces périodes hors de l’école selon les milieux sociaux ? La réponse est difficile à donner car la capacité de rattrapage des jeunes est grande.

CHOMAGE

Les Echos - Assurance-chômage : les socialistes repartent à la charge contre une réforme « infernale »

A l'approche des élections départementales et régionales, le PS et ses parlementaires ont publié ce mardi une étude sur l'impact territorial de la réforme de l'assurance-chômage, qui entre en vigueur le 1 er juillet.

Une mise en scène très calculée pour une nouvelle offensive très politique. C'est devant l'agence Pôle emploi d'Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis - l'un des départements les plus pauvres de France -, que les socialistes sont repartis à la charge, ce mardi, contre la réforme de l'assurance-chômage , qualifiée de « brutale » et « injuste ». Avec la volonté d'en faire un marqueur du bilan d'Emmanuel Macron, accusé de « s'obstiner de manière idéologique et dogmatique » (dixit la numéro deux du PS, Corinne Narassiguin), et de se poser eux-mêmes en héraut de la justice sociale à l'approche des élections départementales et régionales . « Les 20 et 27 juin, exigeons une nouvelle fois le retrait de cette réforme », insiste le PS.

LAICITE

Le Monde - L’Observatoire de la laïcité remplacé par un « comité interministériel de la laïcité »

Présidé par l’ex-ministre socialiste Jean-Louis Bianco, il avait été critiqué par certaines personnalités politiques qui lui reprochaient de ne pas faire assez contre l’islamisme. Son sort avait divisé jusqu’au sein de la majorité.

L’Observatoire de la laïcité, critiqué par certaines personnalités politiques qui lui reprochaient de ne pas faire assez contre l’islamisme, va être remplacé par un « comité interministériel de la laïcité », a annoncé Matignon, vendredi 4 juin. Un décret portant la création de ce comité interministériel doit être publié dans les tout prochains jours.

REGIONALES

France 3 - Notre sondage élections régionales. Le Rassemblement national en tête au 1er tour en Bretagne

Les résultats de l'enquête IPSOS - France 3 montrent que les intentions de vote au 1er tour, en Bretagne, se portent à 20 % vers le Rassemblement national et la liste de Gilles Pennelle. Ce sondage révèle aussi les priorités des Bretons qui placent l'environnement en tête de leurs préoccupations.

A la question "si le 1er tour des élections régionales avaient lieu dimanche prochain et si vous aviez le choix entre les listes suivantes, quelle est celle pour laquelle il y aurait le plus de chances que vous votiez au 1er tour ?", 20 % des  Bretons interrogés par l'Institut de sondage IPSOS placent le Rassemblement national en tête. La liste conduite par Gilles Pennelle devance d'un point celles du président de Région sortant, Loïg Chesnais-Girard (PS-PCF) et de Thierry Burlot (LREM-Modem et UDI) qui recueillent chacune 19 % des intentions de vote.

D'après un sondage exclusif réalisé par Sopra Steria-Ipsos* pour France 3, la liste du Rassemblement National, menée par Jean-Paul Garraud, serait première des intentions de vote pour le premier tour des élections régionales en Occitanie, avec 33 %. Carole Delga, la présidente sortante de la Région et candidate PS, arrive quant à elle deuxième avec 30 % des intentions de vote d'après le sondage. Lors du 1er tour en 2015, elle avait obtenu 24.41 % des voix. Des estimations qui confirment un précédent sondage.

France 3 - Sondage : Wauquiez à nouveau en tête des intentions de vote aux régionales 2021 en Auvergne-Rhône-Alpes

Dans un nouveau sondage Ipsos pour Francetv et Radio France, le candidat LR et UDI et président sortant Laurent Wauquiez arrive en tête des intentions de vote aux élections régionales en Auvergne-Rhône-Alpes. Le candidat RN André Kotarac est deuxième au premier tour. La gauche battue.

Le nouveau sondage Ipsos/France.TV/Radio France, réalisé par internet auprès de 1001 personnes inscrites sur les listes électorales d'Auvergne-Rhône-Alpes entre le 3 et le 7 juin 2021 selon la méthode des quotas, place le candidat Laurent Wauquiez favori de la prochaine élection régionale. 

LCI - SONDAGE EXCLUSIF – Régionales en Auvergne-Rhône-Alpes : Laurent Wauquiez loin devant la gauche et le RN

La liste conduite par Laurent Wauquiez arriverait largement en tête au premier et au deuxième tour des élections régionales en Auvergne-Rhône-Alpes. Selon notre sondage Ifop-Fiducial pour LCI et Le Figaro, le président sortant s’imposerait devant la liste d’union de la gauche.

PARTIELLE

HuffPost - Derrière la victoire de Lamia El Aaraje à Paris, les enseignements de la législative partielle

L'entre-deux-tours de cette élection locale en dit long sur les difficiles relations entre les différents partis de gauche à un an de la présidentielle.

Ça passe pour le PS. Lamia El Aaraje, la candidate de la formation menée par Olivier Faure, soutenue par plusieurs pontes de son camp à quelques encablures du scrutin, remporte ce dimanche 6 juin l’élection législative partielle organisée dans le XXe arrondissement de Paris face à Danielle Simonnet, la candidate de la France insoumise.

DEPARTEMENTALES

Public Sénat - Départementales : les socialistes peuvent voir revenir « 4 ou 5 départements » dans leur giron, selon Patrick Kanner

Lourdement défait en 2015, le Parti socialiste souhaite faire des élections départementales une base de « reconquête » et affiche des objectifs ambitieux. Les sénateurs socialistes préfèrent rester mesurés dans un contexte « d’abstention chronique et désespérante ».

Sans trop s’avancer, gageons qu’ils ne pourront pas faire pire qu’en 2015. Lors des dernières élections départementales, alors qu’un président issu de leur rang dirigeait le pays en faisant face à des députés frondeurs, les socialistes avaient enregistré une sacrée déroute. La plus symbolique, peut-être : la perte de la Corrèze, département conquis en 2008 par François Hollande, fier d’avoir fait sien le fief chiraquien. Alors Premier ministre, Manuel Valls avait reconnu une victoire « incontestable » de la droite et un « net recul » de son camp. En tout, 29 départements étaient tombés dans l’escarcelle de la droite.

POPULISMES

LVSL - Populismes en Inde et au Brésil : l’indigence des analyses médiatiques

Quel est le point commun entre l’Inde et le Brésil ? A priori, aucun : tout semble séparer ces deux pays. Leur traitement médiatique récent tend pourtant à les rapprocher. Il s’agirait dans les deux cas de grandes démocraties, dirigées depuis peu par des personnages autoritaires, et confrontées à une catastrophe sanitaire sans précédent face à la pandémie de Covid-19. De là à présenter l’hécatombe comme une conséquence logique de l’élection de « populistes » tels que Narendra Modi et Jair Bolsonaro, il n’y a qu’un pas, que certains médias franchissent allègrement. Les peuples seraient ainsi punis par là où ils auraient péchés. Mais une comparaison des deux pays questionne ce lien de causalité au profit d’un autre : autoritarisme et désastre sanitaire apparaissent plutôt comme deux symptômes de contradictions profondes.

GRATUITE DES TRANSPORTS EN COMMUN

Guillaume Allègre (OFCE) - Transports en commun : lutte pour l’extension du domaine de la gratuité

Audrey Pulvar a fait de la gratuité des transports en commun sa principale proposition dans le cadre de la campagne pour les régionales. Adjointe d’Anne Hidalgo à la mairie de Paris, elle y est tête de liste « Ile-de-France en Commun » avec le soutien du Parti Socialiste, de Place publique et du Parti radical de gauche. Elle y affronte la candidate républicaine sortante Valérie Pécresse, mais aussi une liste de rassemblement des partis écologistes, menée par Julien Bayou, dont elle dispute le leadership de la gauche écologiste et sociale. Dans ce contexte, la gratuité des transports en commun est défendue comme une mesure à la fois écologiste et sociale. Le financement n’est pas détaillé mais des mesures sur les touristes, les entreprises, la fiscalité écologique sont évoquées.

LUMIERES

Le Comptoir - Stéphanie Roza : « La focalisation sur la race et le genre fait aujourd’hui écran aux questions sociales »

Philosophe spécialiste des Lumières et des précurseurs du socialisme, Stéphanie Roza vient de publier « La gauche contre les Lumières ? » (Fayard, 2020) dans lequel elle revient sur l’émergence, au sein de la gauche intellectuelle, d’une critique radicale contre les principes fondateurs des Lumières, au risque de jeter le bébé avec l’eau du bain. À l’heure où le rapport à l’universalisme, à la science ou au progrès sont au cœur du débat public, nous avons souhaité nous entretenir avec elle.

Le Comptoir : Dans votre livre, vous analysez la manière dont s’est développée dans une partie de la gauche, à partir des années 1970, une critique radicale contre l’universalisme, le rationalisme et le progressisme des Lumières. En quoi s’agit-il d’une rupture avec les critiques qui avaient déjà pu être observées depuis le XIXe siècle ?

MELENCHON

Marianne- Attentats "écrits d'avance" : l'incompréhensible sortie de Jean-Luc Mélenchon

Le chef des Insoumis s'est attiré de nombreuses critiques après des déclarations surprenantes ce dimanche 6 juin, dans lesquelles il affirme que les tueries commises avant les élections ont pour principale fonction de « montrer du doigt les musulmans et d'inventer une guerre civile. »

Jean-Luc Mélenchon a-t-il dépassé les bornes dans un emportement involontaire, ou sa sortie polémique du dimanche 6 juin était-elle un coup tactique savamment calculé ? À vrai dire, on ne se prononcera pas dans un sens ou dans l'autre, n'étant pas qualifiés pour sonder les cœurs et les reins des responsables politiques. Le tempérament « méditerranéen » de l'Insoumis et sa propension à l'excès de langage plaident pour l'hypothèse de la sortie de route malencontreuse ; son sens politique aiguisé, sa maîtrise de son expression et la manière dont il défend mordicus sa position, accréditent au contraire l'idée d'une controverse soigneusement préparée.

L'Obs - Les propos de Mélenchon sur Merah et la présidentielle font l’unanimité contre eux

Jean-Luc Mélenchon dit s’attendre à un « grave incident ou meurtre » pour « montrer du doigt les musulmans » à la fin de la campagne présidentielle. La classe politique dénonce des propos « complotistes ».

« Inacceptable », « complotiste »La sortie de Jean-Luc Mélenchon sur un éventuel « grave incident ou meurtre » pour « montrer du doigt les musulmans » dans la dernière semaine de la campagne présidentielle n’a pas manqué de déclencher des réactions indignées. Sur Twitter, dimanche 6 juin au soir, il a dénoncé un « coup monté à partir d’une phrase ».

Les commentaires sont fermés.