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Jean-Luc Mélenchon dit s’attendre à un « grave incident ou meurtre » pour « montrer du doigt les musulmans » à la fin de la campagne présidentielle. La classe politique dénonce des propos « complotistes ».
« Inacceptable », « complotiste »… La sortie de Jean-Luc Mélenchon sur un éventuel « grave incident ou meurtre » pour « montrer du doigt les musulmans » dans la dernière semaine de la campagne présidentielle n’a pas manqué de déclencher des réactions indignées. Sur Twitter, dimanche 6 juin au soir, il a dénoncé un « coup monté à partir d’une phrase ».
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Audrey Pulvar a fait de la gratuité des transports en commun sa principale proposition dans le cadre de la campagne pour les régionales. Adjointe d’Anne Hidalgo à la mairie de Paris, elle y est tête de liste « Ile-de-France en Commun » avec le soutien du Parti Socialiste, de Place publique et du Parti radical de gauche. Elle y affronte la candidate républicaine sortante Valérie Pécresse, mais aussi une liste de rassemblement des partis écologistes, menée par Julien Bayou, dont elle dispute le leadership de la gauche écologiste et sociale. Dans ce contexte, la gratuité des transports en commun est défendue comme une mesure à la fois écologiste et sociale. Le financement n’est pas détaillé mais des mesures sur les touristes, les entreprises, la fiscalité écologique sont évoquées.
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La Fondation recueille les témoignages de celles et ceux qui furent les principaux acteurs de l’histoire du Parti socialiste, les réunissant sous un titre emprunté à Pierre Mauroy, « Héritiers de l’avenir ». Cette collection constitue une source précieuse de compréhension des enjeux et des débats qui ont traversé la gauche depuis cinquante ans. Retrouvez l’entretien avec Michèle Sabban, ancienne vice-présidente de la région Île-de-France, interrogée par Émeric Bréhier, ancien député, directeur de l'Observatoire de la vie politique de la Fondation Jean-Jaurès.
Michèle Sabban, qui s'identifie d'emblée comme une représentante de la "génération Jospin", revient dans cet entretien sur son parcours de militante socialiste dans le Val-de-Marne depuis son adhésion en 1981, dans le sillage de la députée d'alors, Paulette Nevoux. Elle accompagne Lionel Jospin de 1995 à 1997 dans sa volonté de promouvoir les femmes au sein du Parti socialiste et incite nombre d'entre elles à se porter candidates pour les élections législatives de 1997. Elle est secrétaire nationale chargée du droit des femmes de 1997 à 2003. Élue conseillère régionale aux côtés de Jean-Paul Huchon en 1998, elle revient sur les spécificités de ce mandat et sa vice-présidence, en charge notamment du personnel et de l'administration.
Le mois dernier, Nicolas Duvoux, professeur de sociologie à l’Université Paris 8 et président du comité scientifique du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale, rendait un rapport sur « La pauvreté démultipliée ». Il est l'invité d’Isabelle This Saint-Jean dans le nouveau #TQA de la semaine, découvrez son analyse !
La Fondation recueille les témoignages de celles et ceux qui furent les principaux acteurs de l’histoire du Parti socialiste, les réunissant sous un titre emprunté à Pierre Mauroy, « Héritiers de l’avenir ». Cette collection constitue une source précieuse de compréhension des enjeux et des débats qui ont traversé la gauche depuis cinquante ans. Retrouvez l’entretien avec Jean-Paul Huchon, ancien directeur de cabinet de Michel Rocard, ancien président de la région Île-de-France, interrogé par Émeric Bréhier, ancien député, directeur de l’Observatoire de la vie politique de la Fondation Jean-Jaurès.
Jean-Paul Huchon adhère au PSU un peu avant les événements de Mai 1968. Il débute dans ces années-là un long compagnonnage avec Michel Rocard qu’il suit au Parti socialiste en 1974, dans son implantation locale à la mairie de Conflans-Sainte-Honorine, dans les Yvelines, aux ministères du Plan et de l’Agriculture jusqu’en 1985 quand la gauche accède au pouvoir, et à Matignon en 1988. Cet entretien, ponctué d’anecdotes, revient longuement sur ce parcours. En 1994, Jean-Paul Huchon devient lui-même maire de Conflans-Sainte-Honorine et il conquiert en 1998 la région Île-de-France, alors dominée par la droite, pour les dix-sept années successives.Dans la dernière partie de cet entretien, Jean-Paul Huchon revient sur l'importance de ce mandat et de l'organisation des collectivités locales, et il nous livre sa vision décentralisatrice pour la France.
En dix ans, Salman Rushdie aura changé cinquante-six fois de domicile et fait l'objet d'une vingtaine de tentatives d'assassinat. Face à William Karel, l'auteur des "Versets sataniques", condamné à mort par une fatwa de Khomeyni en 1988, évoque avec humour et profondeur sa décennie de clandestinité, comme son amour des livres et de la vie. Après la parution des Versets sataniques, en 1988, l’écrivain indo-britannique Salman Rushdie a vécu plus de dix ans traqué, reclus et sous protection policière. L'ayatollah Khomeyni, le guide de la jeune révolution islamique iranienne, l'a condamné à mort dans une fatwa pour ce roman décrété blasphématoire. Trente ans plus tard, citoyen américain installé à New York, sir Salman – il a été anobli par la reine en 2007 – retrace et commente pour William Karel cette longue épreuve au cours de laquelle, sous le pseudonyme de Joseph Anton, forgé à partir des prénoms de deux grands aînés tutélaires, Conrad et Tchekhov, il aura changé cinquante-six fois de domicile et fait l'objet d'une vingtaine de tentatives d'assassinat. Plus de soixante personnes, dont deux de ses traducteurs, au Japon et en Turquie, périront en raison de la fatwa, jusqu'à la levée de celle-ci, en 1998, aux termes d'un accord négocié entre Londres et Téhéran.
"Racisme" "J'ai ressenti une énorme vague de soutien. Beaucoup moins de gens me défendraient si c'était arrivé aujourd'hui." Salman Rushdie profère des vérités désagréables avec une placidité teintée d'humour qui ressemble à de la sagesse. Dans cet entretien émaillé d'archives, l'auteur des Enfants de minuit et de La maison Golden évoque avec force sa longue cavale en même temps que le fondamentalisme islamique, cible première de ce gros roman qu'il avait mis cinq ans à écrire, et cataclysme alors insoupçonné qui ouvrirait le XXIe siècle, un certain 11 septembre. "Le racisme est au cœur de tout cela", résume celui qui, à 13 ans, dans un pensionnat chic de la froide Angleterre, découvrit qu'on pouvait être haï pour son accent et sa couleur de peau. Mais de son enfance heureuse à Bombay, où il est né quelques semaines avant la partition de l'Inde, en 1947, au règne étrange de Donald Trump, qu'il a combattu avec vigueur, en passant par sa cinéphilie et son rapport à l'écriture, l'ancien fugitif évoque aussi avec une gourmandise communicative son grand amour de la vie. Documentaire de William Karel (France, 2018, 55mn)
Au sommaire : Un débat autour de questions qui divisent la gauche. A-t-elle tourné le dos aux Lumières ? Qu’est que l’universalisme aujourd’hui ? Race, classe, genre : faut-il hiérarchiser ces combats ou les affronter tous ensemble ? Pour en parler : Rokhaya Diallo, chroniqueuse, journaliste, réalisatrice et récemment nommée chercheuse en résidence à la prestigieuse université américaine de Georgetown à Washington DC ; et Stéphanie Roza, chercheuse au CNRS, rattachée au laboratoire Triangle de l’ENS Lyon, spécialiste des Lumières et de la révolution française, qui vient de publier aux Editions Fayard La gauche contre les lumières ?
Existe-t-il encore des espaces communs de débat ? Quelle place pour la nuance dans le débat sur le racisme et l’antiracismme ? Le sociologue Michel Wieviorka, auteur de « Racisme, antisémitisme, antiracisme : apologie pour la recherche » (Éd. La Boîte à Pandore), est l’invité de #LaMidinale.