Les débats qui entourent le déploiement de la 5G ont changé de registre. De l'impact hypothétique sur la santé, la nouvelle génération des réseaux mobiles fait désormais polémique sur ses répercussions sur l'environnement. [...]
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Le Figaro - Législatives partielles : LREM en tête dans le Pas-de-Calais, PS et LFI s'affronteront au second tour à Paris
Quatre élections législatives partielles se tenaient ce dimanche, dans l'Oise, le Pas-de-Calais, en Indre-et-Loire et à Paris.
En ce week-end printanier et premier jour de Roland Garros, le scrutin est presque passé inaperçu. Pourtant, les Français de quatre circonscriptions - 6e du Pas-de-Calais, 15e de Paris, 3e d'Indre-et-Loire, 1ère de l'Oise - étaient appelés à voter ce dimanche pour le premier tour des législatives partielles. Malgré une faible participation, entre 15 et 20%, ce vote a permis aux partis de jauger leur électorat et leur capacité de mobilisation. Toujours utile à moins d'un an de la présidentielle.
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OFCE - Le défi de l’instabilité par Jean-Luc Gaffard
Un grand désordre existe dans la pensée économique confrontée à la conjonction de crises financière, sanitaire et écologique. L’idée continue de dominer que ce ne sont là que de simples parenthèses que l’on devrait pouvoir refermer plus ou moins vite. Pourtant l’hypothèse d’une profonde transformation du modèle économique n’est pas dénuée de fondements. À tout le moins, il va falloir accepter que se profile une accélération des processus de destruction créatrice et de recomposition du tissu productif qui va se traduire par la formation et l’enchaînement de déséquilibres sur les différents marchés. Les économistes ne sont pas démunis de références face à cette réalité s’ils veulent bien retenir les enseignements tirés de l’observation et de l’analyse d’événements faisant suite à des ruptures importantes dans le passé, allant à l’encontre de bien d’idées reçues.
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Libé - Revenu de base : des départements PS attendent toujours un feu vert
Avant la révolution, l’expérimentation. Depuis 2018, 19 départements socialistes se déclarent volontaires pour mettre en place, localement, un revenu de base. «L’expérimentation, à notre échelle, permet une approche pragmatique, qui évite de faire peur», rassure Jean-Luc Gleyze, président PS du conseil départemental de la Gironde, à l’initiative du projet. En 2016, l’élu s’est associé à la Fondation Jean-Jaurès, au Centre pour la recherche économique et ses applications et à l’Institut des politiques publiques pour réfléchir à plusieurs pistes.
Après une consultation sur Internet, début 2018, et le traitement de 15 000 réponses, l’option d’un revenu «de base» – et non «universel» – issu d’une fusion du RSA et de la prime d’activité a été proposé : une allocation allant de 750 à 1 000 euros pour toute personne majeure ayant des revenus en dessous de ce socle. Ce revenu de base serait dégressif et automatique : aucune démarche administrative ne serait à effectuer. Cela serait d’autant plus facile avec la mise en place récente de l’impôt à la source : «Si on s’aperçoit qu’aucun salaire n’a été touché pendant un mois, on déclenche automatiquement le revenu de base», explique Jean-Luc Gleyze.
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Institut Rousseau - Réflexion pour la mise en place d’un impôt « anti-évasion » en France par Arnaud Iss et Boris Bouzol-Broitman,
La série de Policy Briefs Agenda 2030 mobilise économistes et praticiens pour identifier un agenda de réformes économiques et financières permettant d’atteindre l’Agenda 2030, aux échelons territoriaux, nationaux et supranationaux.
I. Problème identifié : l’absence de lutte contre l’optimisation fiscale légale, mais abusive
Le terme optimisation fiscale peut parfois prêter à confusion. Il existe en effet deux types d’optimisation fiscale. L’une, illégale, consiste à contourner les règles des impôts en allant à l’encontre de la loi. Son coût pour les finances publiques françaises pourrait atteindre 100 milliards d’euros selon le syndicat Solidaires finances publiques[3]. L’autre, légale, consiste à jouer avec les règles fiscales en vigueur, tant en France qu’à l’étranger, afin de payer le moins d’impôt possible. Celle-ci est par nature difficile à chiffrer, puisque la frontière entre ce qui relève de l’optimisation ou non est subjective. Et ce notamment concernant les départs de contribuables à l’étranger. Comment définir si un départ à l’étranger s’est fait dans le but de payer moins d’impôt ou non ? Cela peut parfois relever d’une mosaïque de raisons, parmi lesquelles figure en bonne position le fait de pouvoir payer moins d’impôt.
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