Web Analytics

compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 8

  • La Vie des idées - La loi Blanquer : une révolution conservatrice ?

    Quelles sont les finalités réelles de “l’école de la confiance” que prône la loi Blanquer, élaborée hors de toute consultation des personnels de l’Éducation ? Selon P. Merle, cette loi obéit à une quadruple logique conservatrice.

    Adoptée début juillet, la loi Blanquer, « Pour une école de la confiance », a pour objet de créer un consensus éducatif susceptible de mobiliser les principaux acteurs de l’institution scolaire. Cet objectif est difficile à atteindre, tant l’école est un lieu privilégié de polémiques récurrentes (Merle, 2019). De surcroît, les organisations professionnelles représentatives des personnels de l’éducation n’ont pas été consultées lors de l’élaboration de la loi. Celle-ci n’a également pas fait l’objet ni de débats ni de vote au Conseil Supérieur de l’Éducation en octobre 2018. En affichant un objectif non poursuivi lors de son élaboration, le titre de cette loi occulte ses finalités effectives. Celles-ci sont difficiles à définir, tant la loi est composée de dispositions législatives éparses dont la logique d’ensemble échappe. L’analyse des articles de loi les plus significatifs permet de dégager des logiques d’action cohérentes susceptibles de défendre la thèse d’une révolution conservatrice.

    Lire la suite
    ___________________
    ___________________

  • Sélection des élites : agir contre les déterminismes sociaux [Najat Vallaud-Belkacem]

    Xerfi Canal a reçu Najat Vallaud-Belkacem, Directrice générale « Global Affairs » d’Ipsos group, Directrice de la collection «Raison de plus» chez Fayard et Professeur associée à Sciences Po, ancienne Ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, ancienne Ministre des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, pour parler de l'ascenseur social.

  • Olivier Blanchard : Les Echos - « Un dépassement du déficit public prévu de la France n'empêchera pas les marchés de dormir »

    L'ex-chef économiste du FMI juge que les taux d'intérêt vont rester bas pendant au moins une décennie, ce qui justifie des politiques budgétaires plus agressives. 

    Dans son récent rapport sur la situation des finances publiques françaises, la Cour des comptes vous cite expressément pour mieux vous démentir, en affirmant que le niveau de la dette française reste un problème même en période de taux bas. Que leur répondez-vous ?

    Lire la suite
    _________________
    _________________

  • Alternatives Economiques - Inégalités globales de richesse : toujours plus !

    Passant en revue les travaux les plus récents, l’économiste Gabriel Zucman montre que la tendance à la concentration globale des richesses s’est poursuivie ces dernières années, aux Etats-Unis comme ailleurs.

    Ces dernières années, de nombreuses études se sont penchées sur la répartition du patrimoine et ont cherché à la cartographier. La publication de l’opus magnum de Thomas Piketty, Le Capital au XXIè siècle (2013) a accru l’intérêt, aussi bien au sein du champ universitaire qu’en dehors, pour la question des inégalités de richesse, ce qui a davantage stimulé ce domaine de recherche. De nouvelles techniques statistiques ont été développées, de nouvelles bases de données ont été constituées, pour avoir une image plus fine de la distribution du patrimoine et de son évolution.

    Lire la suite
    ___________________
    ___________________

  • France Culture - Retraites : comment être égaux devant l’âge de départ ?

    Supprimer l’âge pivot de départ à la retraite et privilégier la durée de cotisations : ce sont quelques unes des mesures envisagées par le gouvernement pour la prochaine réforme des retraites. Est-ce qu'elles rendraient le système plus équitable ?

    Guillaume Erner reçoit Hippolyte d’Albis, professeur à l’école d’économie de Paris, directeur de recherche au CNRS et spécialiste des questions d’économie et de démographie.

  • Urbis - Dunkerque : le bus gratuit séduit les automobilistes

    L’étude scientifique menée durant un an à Dunkerque sur les effets de la gratuité livre enfin ses tout premiers résultats. Les chiffres relatifs au report modal – le changement d’un mode de transport pour un autre – étaient particulièrement attendus. Ils sont sans appel : la voiture particulière est le mode de transport le plus délaissé par les nouveaux usagers du bus gratuit.

    Mesurer les effets concrets de la politique de transport menée à Dunkerque et placer la gratuité au cœur d’un véritable débat scientifique, c’est l’objectif des chercheurs de l’association VIGS qui dévoilent aujourd’hui quelques-uns des résultats de l’étude engagée voilà 9 mois.

    Lire la suite
    ________________
    ________________

  • Faire face à la grande peur de l'immigration [Patrick Weil]

    Xerfi Canal a reçu Patrick Weil, historien spécialiste des questions d’immigration et de citoyenneté, Directeur de Recherche au CNRS rattaché au Centre d’histoire sociale du XXe siècle de l’Université de Paris 1 et professeur invité à la faculté de droit de l’Université Yale (Connecticut), pour parler de migration et d'intégration en Europe.

  • Chine : la fin de l'hypercroissance [Alexandre Mirlicourtois]

    Une fois n’est pas coutume, je vais partir du chiffre officiel de la croissance pour établir un diagnostic sur l’état de santé de l’économie chinoise. En hausse de 6,2% au second trimestre par rapport à la même période de 2018, la progression du PIB reste spectaculaire mais elle a replacé dans un temps long : 6,2%, c’est tout simplement, la plus faible hausse depuis le début de la publication des données trimestrielles en 1992 par le Bureau National des Statistiques. Bref, la croissance est au plus bas depuis au moins 27 ans. [...]

  • Observatoire des inégalités - Comment parler aux jeunes du déterminisme social ?

    Comment expliquer les déterminismes sociaux sans risquer de décourager ceux qui les subissent ? Une question encore plus délicate lorsqu’on s’adresse aux jeunes. Les réflexions de Marie Duru-Bellat, sociologue, extraites du magazine Alternatives Économiques.

    Que dire à des jeunes qui vous demandent pourquoi il existe dans notre pays de telles inégalités de réussite à l’école ? Pourquoi, par exemple, les enfants de cadres sont-ils 85 % à obtenir le bac, contre seulement 53 % des enfants d’ouvriers ou d’employés ? Que dire qui ne soit ni faux ni totalement démobilisateur ou culpabilisant ? Pour ma part, c’est souvent l’embarras qui domine. En vérité, il n’est pas simple de répondre.

    Le plus simple serait de botter en touche en désignant un seul coupable, le « système ». Le sociologue Pierre Bourdieu l’a bien montré, c’est la fonction du système scolaire tel qu’il est que de reproduire les inégalités, c’est comme ça ! N’est-ce pas là un message un peu court, démobilisateur et surtout assez violent, qui nie toute possibilité d’avoir quelque emprise sur son avenir ?

    Lire la suite
    _________________
    _________________

  • Fondation Jean Jaurès - Dick May, une femme à l’avant-garde d’un nouveau siècle

    Mélanie Fabre publie aux Presses universitaires de Rennes l’ouvrage Dick May, une femme à l’avant-garde d’un nouveau siècle avec le soutien de la Fondation. Fruit d’une recherche universitaire lauréate du prix de la Fondation Jean-Jaurès en 2017, cet ouvrage préfacé par Vincent Duclert fait découvrir une femme méconnue au pseudonyme mystérieux, Dick May, qui occupe une place longtemps sous-estimée au sein des combats intellectuels de la Belle Époque. 

    Nombre d’historiens de la Belle Époque ont croisé dans leur travail une certaine Dick May. Mais, jusqu’alors, peu se sont vraiment plongés dans l’existence de cette intellectuelle. Enveloppée dans un pseudonyme masculin aux sonorités américaines, Jeanne Weill a cherché à se dissimuler dans un univers hostile aux femmes. Elle a en partie réussi, puisqu’on avait jusqu’alors perdu sa trace.

    Lire la suite
    ___________________
    ___________________

  • PS - Soutien aux mobilisations citoyennes pour défendre les droits du Parlement britannique

    Le Parti socialiste apporte son entier soutien aux forces citoyennes et politiques mobilisées au Royaume-Uni face au coup de force de Boris Johnson contre les droits du Parlement britannique et, en premier lieu, son soutien à ses camarades travaillistes qui sont à la pointe de ce combat.

    Pour les socialistes, il s’agit d’un coup de force antiparlementaire, l’un des premiers actes d’un premier ministre qui signale ainsi qu’il est minoritaire dans son pays et dans son parti. On ne doit pas laisser Boris Johnson engager une sortie à marche forcée de l’Union européenne.

    D’ailleurs, le Parlement britannique ne s’est pas laissé museler et il a fait prévaloir la démocratie sur l’autoritarisme.

    Ainsi le Brexit, qui débuta par les mensonges des europhobes de Nigel Farage, se poursuit-il par les atteintes à la démocratie des conservateurs de Boris Johnson ; le Brexit se révèle être une impasse diplomatique, un danger social et une crise politique.

    Plus que jamais le peuple britannique et ses représentants doivent garder la maîtrise de leur destin et le droit de décider du principe et des modalités du Brexit.