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  • Observatoire des inégalités - Inégalités de revenus : stabilité dans la morosité

    Les inégalités de niveau de vie se stabilisent depuis 2013 dans un contexte de stagnation des revenus. On est loin d’avoir effacé la hausse des inégalités de la période 1996 à 2012. L’analyse de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    « Depuis la crise économique de 2008, [le revenu médian] [1] connaît une période de quasi-stagnation d’une durée inédite ». Dans sa dernière note de présentation annuelle de l’évolution des revenus en France, l’Insee s’inquiète. De mémoire de statisticiens des revenus, dix ans de stagnation, on n’avait jamais vu ça. Il faut sans doute remonter aux années 1930 pour trouver une telle morosité. Ce constat concerne le niveau de vie médian. Pour le seuil des 10 % les plus pauvres, le calme plat remonte même au milieu des années 2000 : il n’a gagné que 40 euros par mois en 15 ans, une fois pris en compte l’effet de l’inflation.

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  • French Arms #3: Au Yémen, les civils affamés par le blocus | ARTE

    Une enquête initiée par le média néerlandais indépendant Lighthouse reports en coopération avec Disclose et le soutien d’ARTE, Bellingcat, Mediapart et Radio France.

  • Regis Debray : "La fonction présidentielle s'est privatisée comme les aéroports et services publics"

    Le grand entretien de 8h20 par Nicolas Demorand et Léa Salamé (8h20 - 12 Septembre 2019 - Régis Debray)

  • Surmonter l'imposture méritocratique (The Meritocracy Trap) [Daniel Markovits]

    Xerfi Canal a reçu Daniel Markovits, law professor at Yale Law School, dans le cadre de son livre "The Meritocracy Trap".

  • Le Vent se lève - Argentine, spéculations sur la présidentielle

    Alors que l’image des arbres enflammés de l’Amazonie voisine imprègne encore tous les esprits, d’autres pyromanes ont de nouveau mis le feu à l’Argentine, provisoirement déclarée en « défaut sélectif » par Standard & Poor’s mercredi 28 août, moins de 20 ans après la crise de 2001 et deux mois avant la prochaine élection présidentielle. La crise a révélé les faiblesses de l’économie argentine, soumise à des réformes néolibérales à marche forcée, depuis l’élection de Mauricio Macri en 2015. Elle témoigne également de la pression que les marchés financiers sont prêts à exercer sur un peuple récalcitrant. Retour sur un mois d’août incendiaire pour l’économie … et la démocratie argentine.

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  • PS - Verrerie ouvrière d'Albi - Dominique Espinalli, délégué central CGT du Tarn.

    Nous avons rencontré Dominique Espinalli, alors que nous étions à Albi pour soutenir le projet de la CGT, proposant une entrée en bourse responsable de la Verrerie ouvrière, pour contrer un rachat par un nouveau fonds de pension.

    Depuis cinq ans, la CGT Verallia dont la VOA est une filiale travaille sur un projet nommé «Jéroboan».

    L'objectif : proposer une entrée en bourse, avec une part du capital détenue par les salariés, une augmentation de la participation de la Banque publique d'investissement de 10 à 20 % et des fonds d'investissement socialement responsable pour posséder une minorité de blocage face aux nouveaux actionnaires qui vont arriver. Découvrez les explications du délégué central CGT du Tarn.

  • Observatoire des inégalités - Pour la création d’un revenu minimum unique

    Éradiquer la pauvreté, c’est possible, grâce à l’instauration d’un revenu minimum unique (RMU), dès 18 ans, de 860 euros par mois, soit l’équivalent du seuil de pauvreté à 50 % du niveau de vie médian. Une proposition de Noam Leandri et Louis Maurin, respectivement président et directeur de l’Observatoire des inégalités.

    La proposition [1] d’un revenu minimum unique garantit un niveau de vie mensuel de 860 euros pour une personne seule, de 1 810 euros pour un couple avec deux enfants. Il inclut d’éventuelles autres allocations perçues par ailleurs (famille ou logement notamment). Les personnes qui touchent déjà des allocations dont le total est supérieur à celui du RMU, ne verront pas baisser leurs allocations. Fixé au seuil de pauvreté à 50 % du niveau de vie médian, le RMU élimine la pauvreté à ce niveau.

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  • PS - « Regards sur l’Education 2019 » : à rebours des clichés.

    La publication 2019 de l’OCDE « Regards sur l’Education »permet de traiter objectivement trois sujets qui, parmi d’autres, font régulièrement débat dans le champ éducatif : le financement de l’Ecole, les conditions de travail des enseignants, la scolarisation en maternelle.

    Si dans le second degré les salaires des enseignants français sont sensiblement au-dessus de la moyenne de l’OCDE, à l’inverse les professeurs des écoles sont bien moins rémunérés que leurs homologues européens.

    Cet état de fait traduit à l’évidence la dévalorisation progressive et persistante du métier d’enseignant en maternelle comme en élémentaire dans notre pays. La crise du recrutement qui sévit très fortement depuis plusieurs années s’explique pour une part non négligeable par cette absence de reconnaissance financière, puissant marqueur social dans notre pays.

    Le coût salarial par élève des enseignants français confirme ce sous-investissement dans le premier degré : il est en effet de 1915 $ en France contre 2784 $ dans l’OCDE.Et plus globalement, les chiffres délivrés par le rapport soulignent très clairement ce sous-investissement français tant au collège qu’au lycée, mettant ainsi à mal le cliché régulièrement répandu et entretenu selon lequel l’éducation coûterait plus cher en France qu’ailleurs.

    La comparaison des conditions de travail des enseignants au sein de l’OCDE permet là encore de contrecarrer ce propos mille fois entendu : « les enseignants sont des privilégiés ».Bien évidemment il n’en est rien : les enseignants en France ont davantage d’heures de cours que leurs homologues européens. C’est ainsi qu’un professeur des écoles enseigne 900 heures par an au lieu de 783 heures en moyenne dans l’OCDE.

    Aux heures de cours s’ajoute également la question centrale des effectifs qui impacte durablement les conditions de travail des personnels. Dans le premier degré des écoles françaises tout d’abord, la moyenne est de 24 élèves par classe, bien supérieure à celle des pays de l’OCDE qui plafonne à 21 élèves. Mais la comparaison en collège donne le même résultat : 25 élèves par classe en France contre 23 élèves dans l’OCDE.

    Enfin, cette étude confirme le retard pris par notre pays concernant la scolarisation des enfants de moins de trois ans en maternelle, une quinzaine de pays européens ayant un meilleur taux de scolarisation des « tout-petits ».

    Alors même que toutes les études démontrent combien la scolarisation des enfants de moins de trois ans constitue un levier particulièrement efficace dans la lutte contre les inégalités, sa stagnation dans notre pays –voire sa régression dans des départements comme celui de la Seine-Saint-Denis- inquiète au plus haut point.

    Et face à un ministre de l’Education nationale pour qui la scolarisation en maternelle avant trois ans ne constitue pas une priorité –elle n’apparaît pas dans la loi « Pour une Ecole de la confiance »-, le modèle français se trouve aujourd’hui largement remis en cause et , de fait, déclassé.

    Au final, cette étude vient à point nommé rappeler combien nos enseignants ne peuvent en aucune manière être considérés comme des « privilégiés » mais de surcroît, cette édition 2019 pointe les faiblesses et les retards de notre Ecole républicaine comparée à nos homologues européens.

    Si l’éducation a un coût, elle reste d’abord et avant tout un investissement dans notre jeunesse et par conséquent un investissement dans l’avenir de notre pays.

  • Fondation Jean Jaurès - Fractures françaises 2019 : focus sur les « anti-démocrates » par Gilles Finchelstein

    La Fondation Jean-Jaurès, en partenariat avec Ipsos Sopra Steria, Le Monde et l’Institut Montaigne, publie cette semaine la septième vague de l’enquête « Fractures françaises ». Une photographie de l’état de l’opinion française toujours riche d’enseignements. Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès, s’est notamment intéressé à ceux qu’il nomme les « anti-démocrates ».

    Bonne nouvelle : alors que, année après année, le pourcentage de Français considérant que « d’autres systèmes politiques peuvent être aussi bons que la démocratie » n’avait cessé d’augmenter, il s’est stabilisé en 2019. Mauvaise nouvelle : il demeure à un niveau élevé et préoccupant puisque 36 % des personnes interrogées partagent cette conviction – appelons-les les « anti-démocrates » – contre 63 % qui estiment que « la démocratie est le meilleur des systèmes » – appelons-les les « démocrates ».

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  • PS - Trois questions à Mathieu Plane

    Trois questions à Mathieu Plane sur la privatisation d'Aéroports de Paris :
    - Est-ce une bonne opération financière pour le public ?
    - ADP est un monopole : qu'est-ce que ça change concrètement ?
    - Privatiser ADP permettra de financer l'innovation vraiment ?