par Paul Hubert et Giovanni Ricco
Les effets de la politique monétaire dépendent-ils de l’information dont disposent les ménages et les entreprises ? Dans ce billet, nous analysons dans quelle mesure la façon dont la banque centrale surprend les acteurs économiques affecte les effets de sa politique, et dans quelle mesure la publication par la banque centrale de son information privée modifie les effets de sa politique.
Dans une économie où l’information serait parfaite et où les anticipations des agents privés sont rationnelles, les annonces de politique monétaire n’ont pas d’effet réel (sur l’activité) sauf s’il s’agit de « surprises », c’est-à-dire de décisions non anticipées. Dans la mesure où les agents privés connaissent les raisons économiques justifiant les décisions de politique monétaire, une surprise de politique monétaire correspond donc à un changement temporaire de préférence des banquiers centraux
DECENTRALISATION
La Gazette des communes - Face à Emmanuel Macron, le PS veut redevenir le parti de la décentralisation
Le Parti socialiste tire à boulet rouge sur la « casse territoriale ». Une manière pour le PS de se refaire une virginité girondine à la veille d’un scrutin sénatorial du 24 septembre prochain.
Le PS bouge encore. Lors d’une conférence de presse, le 21 septembre 2017, il a dit tout le mal que lui inspirait la politique du nouveau pouvoir en matière territoriale. Le patron de la Fédération nationale des élus socialistes et républicains François Rebsamen, maire de Dijon et deux cadres du parti montés en graine ces dernières semaines, les conseillers régionaux Rachid Temal et Nadège Azzaz ont fustigé pêle-mêle « la baisse des contrats aidés », « la suppression de la taxe d’habitation » et l’effort financier supplémentaire de trois milliards d’euros au regard des engagements du candidat Macron…
REDISTRIBUTION
par Gilles Le Garrec
Lorsqu’on étudie la préférence pour la redistribution au niveau individuel, on observe en premier lieu qu’une personne se déclarera d’autant plus favorable à la redistribution des revenus que son propre revenu est faible. Mais la perception que l’on a des revenus en général joue également un rôle crucial. En effet, si une personne pense que les revenus reflètent plus la chance que l’effort fourni, alors elle aura tendance à soutenir une plus forte redistribution. Ainsi, ce que révèlent les études empiriques c’est que les demandes de redistribution reflètent autant l’intérêt propre des individus que leur préoccupation pour la justice distributive. Il convient néanmoins de souligner que l’intensité de cette préoccupation peut varier fortement d’un pays à l’autre. Plus précisément, Corneo (2001) montre que les individus des pays ayant une forte redistribution du revenu, comme l’ex RFA dans son étude, se caractérisent par une préoccupation pour la justice distributive plus forte que les individus des pays à faible redistribution tels que les Etats-Unis. De ce point de vue, comprendre le rôle de l’environnement culturel dans le développement des préférences individuelles revêt un caractère crucial si l’on veut comprendre les demandes de redistribution et, par extension, la diversité des politiques redistributives dans les démocraties, comme illustré dans le tableau ci-dessous
ISLAMISME
Le Figaro - À l'Assemblée, Valls dénonce «les liens» de La France insoumise avec l'islam radical
En marge des débats sur le projet de loi antiterroriste, le député apparenté LREM de l'Essonne s'en est vivement pris à la gauche radicale. Il renoue ainsi avec l'un de ses angles d'attaque favoris.
Il n'entend pas baisser la garde. Engagé dans une lutte sans merci avec La France insoumise depuis plusieurs mois, Manuel Valls a une nouvelle fois durci le ton contre ceux qu'il appelle les «islamo-gauchistes». S'exprimant à l'Assemblée nationale vendredi, en marge des débats sur le projet de loi antiterroriste, le théoricien des deux gauches «irréconciliables» s'est estimé «mis en cause» par le député Alexis Corbière, qui l'a accusé de «parler comme le Front national». Il a tenu à lui répondre «avec la plus grande détermination».
PS
Huffington Post - Parti Socialiste: une direction collégiale devrait succéder à Jean-Christophe Cambadélis
Le bureau national du Parti socialiste s'est accordé ce vendredi 29 septembre sur une solution de compromis concernant la succession du premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis, dans laquelle la direction collégiale mise en place en juillet se verra attribuer des compétences "pleines et entières", selon des participants interrogés par l'AFP.
Ouest-France - Parti socialiste. La succession de Jean-Christophe Cambadélis en question
Un parti socialiste moribond après ses échecs électoraux va tenter samedi lors d’un conseil national à Paris de redresser la tête en statuant sur la succession de Jean-Christophe Cambadélis et en donnant le coup d’envoi d'« ateliers de la refondation », cinq mois avant un congrès décisif.
L’ancien député de Paris, qui avait succédé à Harlem Désir en avril 2014, a annoncé son départ de la rue de Solférino au soir de la Bérézina des législatives. Une direction collégiale provisoire de 16 personnes a été mise en place le 8 juillet pour élaborer une feuille de route de la refondation, soumise au vote des militants jeudi.
Boursorama - Le Parti socialiste à la recherche d'un nouveau cap, par Elizabeth Pineau
PARIS (Reuters) - Un premier secrétaire en partance, un siège historique mis en vente, des militants consultés sur une feuille de route, un congrès l'an prochain : le Parti socialiste poursuit sa lente refondation sur les cendres de ses échecs électoraux du printemps.
Les élections sénatoriales de dimanche ont un peu rassuré le parti désorienté par l'irruption de La République en marche et la percée des Insoumis de Jean-Luc Mélenchon.
L'Obs - "L'appel des 200" à refonder le PS
EXCLUSIF. 200 socialistes publient, dans "l'Obs", les "10 commandements de la refondation du parti".
Ils sont secrétaires nationaux, secrétaires fédéraux, secrétaires de section ou simples militants. Ils disent représenter "la base" du PS. Ils sont 200 à publier ce jeudi, dans "l'Obs", leurs "10 commandements de la refondation du Parti socialiste".
Francetvinfo - Rachid Temal, numéro deux du PS : "Je suis pour qu'il y ait un collectif" à la tête du Parti socialiste
Le sénateur Rachid Temal, numéro deux et porte-parole du PS, était l'invité de Yaël Goosz à J-1 de l'élection d'une feuille de route par les militants socialistes.
Jeudi 28 septembre, les quelque 90 000 adhérents du PS pourront se prononcer sur "le calendrier et les modalités" de "la refondation" du PS, explique Rachid Temal, sénateur du Val-d'Oise, numéro deux et porte-parole du Parti socialiste, sur franceinfo mercredi. Il y aura notamment la question d'un "débat ouvert dans le pays" sur l'avenir de la gauche ou encore la tenue d'un congrès en février 2018. Pour remplacer Jean-Christophe Cambadélis, dont le mandat à la tête du PS s'achèvera samedi, Rachid Temal est "pour qu'il y ait un collectif".
Marianne - Hamon et Cambadélis n'en finissent plus de se renvoyer l'échec socialiste à la présidentielle
Pas facile de tourner la page en politique. Benoît Hamon et Jean-Christophe Cambadélis le prouvent, se déchirant encore aujourd'hui sur les raisons de l'échec socialiste à la présidentielle. Chacun se renvoyant soigneusement la balle.
En politique, le temps n'efface jamais l'amertume. Surtout après une défaite électorale majeure. Et plutôt que d'en assumer la responsabilité, le jeu se résume souvent à refaire l'histoire en pointant les coupables. Les divergences entre Benoît Hamon et Jean-Christophe Cambadélis, les deux principaux acteurs de la campagne présidentielle socialiste, sur les raisons de la défaite historique du candidat du PS, en donnent un vibrant exemple.
L'Obs - Démissionnaire du PS, Cambadélis allume Hollande (et les autres) dans un livre
Jean-Christophe Cambadélis, façon Attila. Alors que le Premier secrétaire du
Parti socialiste s'apprête à quitter ses fonctions - lors du conseil national du PS samedi prochain -, l'ancien député de Paris règle ses comptes. Dans "Chronique d'une débâcle" (à paraître ce mercredi 26 septembre aux éditions L'Archipel), Jean-Christophe Cambadélis - dont le bilan à Solferino est loin de faire l'unanimité - tire à boulets rouges sur le quinquennat de François Hollande.
Le JDD - Le prochain congrès du PS aura lieu à Paris
INDISCRET - Face aux difficultés financières, le Parti socialiste n'a d'autre choix que d'organiser son congrès, prévu pour février 2018, à Paris.
Le prochain congrès du Parti socialiste (PS), censé être organisé en février 2018, aura vraisemblablement lieu à Paris, ou du moins en région parisienne. Il s'agit moins d'une affaire de symboles que d'économies : le parti est financièrement exsangue depuis ses défaites aux dernières élections (législatives et présidentielle), au point de mettre en vente son siège historique de la rue de Solferino. Les subventions annuelles de l'Etat ont en effet chuté de 25 à 7 millions d'euros par an pour le PS après sa déroute aux législatives. Cela correspond à un manque à gagner d'une centaine de millions d'euros sur cinq ans.