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  • L'actualité des socialistes du 1er au 7 juillet (mise à jour)

    A la une :

    Le Monde - Municipales : les écologistes bloquent les alliances avec le PS

    Plus les semaines passent, plus les écologistes affichent leur volonté d'autonomie pour les élections municipales. Mardi 2 juillet, c'est à Nantes que les militants ont choisi, à une très large majorité, de partir seuls au premier tour en mars 2014. Tout un symbole dans cette commune gérée par Jean-Marc Ayrault de 1989 à 2012, avant qu'il devienne premier ministre. Et une première pour un parti habitué à faire liste commune avec le PS dès le premier tour dans cette ville.

    6 et 7 juillet

    Le Figaro - Comptes: Harlem Désir critique Sarkozy

    Harlem Désir, premier secrétaire du Parti socialiste, a jugé aujourd'hui que "l'attitude de Nicolas Sarkozy était inacceptable" et que lui, comme la droite devaient "respecter le Conseil constitutionnel" après le rejet des comptes de campagne de l'ex-président. "Nicolas Sarkozy et la droite doivent respecter le Conseil constitutionnel", écrit dans un communiqué Harlem Désir, qualifiant "l'attitude" de Nicolas Sarkozy "inacceptable et indigne de la part d'un ancien président de la République".

    Le Monde - Delphine Batho, le péché d'orgueil

    Un jour de négociations particulièrement difficiles au Parti socialiste, François Hollande s'étonne de son âpreté et de son intransigeance. "Elle ne lâche donc jamais rien ?", demande-t-il. Le premier secrétaire du PS affronte une jeune femme qui, derrière ses mèches blondes d'adolescente, se révèle implacable. Il joue l'étonné mais il sait pourtant qu'il a en face de lui une militante formée par deux experts de la rhétorique et de la politique, Jean-Luc Mélenchon et Julien Dray. Le premier, son père en politique, l'a forgée intellectuellement. Le second, le grand frère, lui a enseigné l'art des rapports de force.

    5 juillet

    La Gazette des Communes - ACTE III DE LA DÉCENTRALISATION Examen en commission des lois du projet de loi “métropoles” : le rapporteur Olivier Dussopt dresse le bilan

    La commission des lois du Palais Bourbon a terminé, mercredi 3 juillet 2013, l’examen du projet de loi "métropoles". Après quelque 240 amendements adoptés, le texte de la commission apporte des changements majeurs au projet, comme l’explique Olivier Dussopt, le rapporteur (PS, Ardèche). Rétablissement des financements croisés, métropole de Paris, métropoles de droit commun, pôles ruraux d’aménagement et de coopération... : le député dresse le bilan. Prochaine étape : la discussion en séance publique, à partir du 16 juillet.

    Le Nouvel Obs - Ayrault devrait se méfier du boomerang Batho

    Comment expliquer que Delphine Batho, militante PS, dévouée, ait pris autant à coeur sa mission écolo et pris le risque de se faire remercier ? Le pouvoir devrait y songer.

    Le Nouvel Obs - Budget : Batho n'a pas fait appel à Ayrault, réplique Matignon

    L'ex-ministre dénonce la fin de la collégialité au sein du gouvernement pour justifier son renvoi de l'Ecologie. Matignon dément.

    FranceTVinfo - Delphine Batho règle ses comptes

    Après la conférence de presse tenue ce jeudi 4 juillet après-midi par Delphine Batho, deux jours après avoir été remerciée par Jean-Marc Ayrault, deux réactions bien différentes dans les rangs du PS.

    Le Monde - Huit pommes de discorde entre EELV et le PS

    Le limogeage de la ministre socialiste de l'environnement, Delphine Batho, mardi 2 juillet, a ravivé la flamme de la discorde entre Europe Ecologie-Les Verts (EELV) et le PS. Les deux partis, unis dans un même gouvernement, vivent une relation des plus instables depuis l'élection de François Hollande. Des petites phrases assassines aux dossiers emblématiques, comme celui de l'aéroport Notre-Dame-des-Landes, les crises s'enchaînent depuis l'accord noué en novembre 2011.

    Le Nouvel Obs - Batho : "Je n’ai commis ni une erreur ni une faute"

    L'ancienne ministre de l'Ecologie accuse le gouvernement d'avoir céder à "des forces économiques [...] qui voulaient sa tête".

    Le journal des entreprises - Guillaume Bachelay (PS). « En matière de capital-risque, la BPI fait ce que le privé ne fait pas »

    Figure montante du parti socialiste - il en est le numéro 2 -, proche de Laurent Fabius, le député Guillaume Bachelay a été le rapporteur de la loi sur la BPI, en laquelle il voit « un vaisseau amiral de la compétitivité ».

    L'Usine Nouvelle - Qui est vraiment Philippe Martin, le nouveau ministre de l’Ecologie ?

    Philippe Martin a été choisi pour succéder à Delphine Batho, limogée du gouvernement. Défenseur de l’agriculture biologique opposé aux OGM et à l’exploration des gaz de schiste, le nouveau ministre de l’Ecologie n’est pas un inconnu dans l’industrie.

    Libé - Non cumul: Valls appelle les députés à voter le projet

    Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a appelé mercredi les députés à «modifier profondément la vie politique française» en votant le projet de loi interdisant le cumul entre un mandat parlementaire et une fonction exécutive locale, dont l’Assemblée nationale a commencé l’examen.

    4 juillet

    Libé - Départ Batho: Jean-Marc Ayrault cherche à rassurer les écologistes

    Après l’éviction express de Delphine Batho du ministère de l’Écologie, qui a promis de «tout» révéler jeudi sur son «limogeage», Jean-Marc Ayrault s’est justifié mercredi devant les députés, en s’efforçant de rassurer les écologistes sur les engagements du gouvernement.

    «Dès 2014» sera amorcée une réforme de la fiscalité allant «dans le sens d’une fiscalité plus écologique, plus incitative», a souligné le Premier ministre devant l’Assemblée nationale.

    Le Nouvel Obs - Budget de l'Ecologie : Batho avait-elle raison d'être en colère ?

    La ministre a été renvoyée pour avoir qualifié son budget de "mauvais". Bercy affirme qu'il n'a pas tant baissé qu'on le prétend.

    Le Nouvel Obs - Verts - PS : pourquoi c'est si difficile

    Les écologistes et le PS avaient bien envie de s'entendre, mais la réalité en a décidé autrement. Comment expliquer ces crises et limogeages à répétition ?

    L'Express - Batho limogée: les socialistes ne lui donnent pas entièrement tort

    Après le coup de tonnerre à l'annonce de la démission de Delphine Batho, le Parti socialiste a fait preuve d'unité derrière la décision du président. Pourtant, même au sein du parti, certains s'élèvent contre ce qu'ils jugent arbitraire. 

    Libé (abonnés) - Non-Cumul : Le PS traque ses déserteurs

    On pourrait appeler ça le «non-cumulothon». Pour faire le plein des voix socialistes sur le projet de loi interdisant le cumul entre un mandat parlementaire et un exécutif local, ministres et ténors de la majorité se sont lancés dans une offensive auprès des députés récalcitrants. Preuve que l’heure est grave, «c’est bien plus massif comme démarche que lors du vote du traité européen» en 2012, relate un élu francilien.

    Libé - Batho dira tout des «circonstances et des conséquences» de son «limogeage»

    Récit Delphine Batho a passé la main à Philippe Martin au ministère de l’Ecologie ce mercredi matin. Elle s'expliquera demain devant la presse. Par LAURE BRETTON
    Il y a les figures imposées : une passation de pouvoirs express, emballée en moins de 20 minutes. Et il y aura le débriefing : une conférence de presse annoncée pour jeudi après-midi pour parler des «circonstances et des conséquences» de son «limogeage».

    Le Monde - Limogeage de Delphine Batho : Philippe Martin, nouveau visage de l'écologie

    Probablement Philippe Martin (59 ans), député (PS) et président du conseil général du Gers, eût-il rêvé de se voir accorder ce poste plus tôt. Mais, deux démissions contraintes plus tard – Nicole Bricq et Delphine Batho s'y sont succédé depuis juin 2012 –, c'est à lui qu'échoit le ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie. Cela mérite bien une petite rasade d'Armagnac, cuvée 1981, comme ce Gascon bon teint en garde quelques rares flacons dans sa cave.

    Libé - L'exécutif reproche à Batho d'avoir manqué à la «solidarité gouvernementale»

    François Hollande a justifié l'éviction de Delphine Batho, précisant qu'il ne s'agissait ni d'une «question de sujet, ni d'une question de personne», selon les propos rapportés par Najat Vallaud-Belkacem.

    Libé - Batho : le retour de bâton

    Récit Virée par l’Elysée après avoir critiqué la baisse de ses crédits pour 2014, la ministre de l’Ecologie a fait les frais d’un sursaut d’autorité. Par NATHALIE RAULIN, GRÉGOIRE BISEAU, LILIAN ALEMAGNA, LAURE BRETTON
    Il faut toujours se méfier de la fumée qui s’échappe du Château. Depuis quelques semaines, les proches du Président n’hésitaient plus à dire ouvertement (mais anonymement) du mal de Delphine Batho. C’était souvent cinglant. Parfois sans appel. Le signe, en tout cas, que la ministre socialiste de l’Ecologie n’était plus en odeur de sainteté.

    Le Monde - Batho : un limogeage pour l’exemple

    Foi de Jean-Pierre Chevènement, "un ministre, ça ferme sa gueule ou ça démissionne".

    Pour ne l'avoir pas "fermée", Delphine Batho, la jeune ministre de l'environnement, vient de subir la foudre jupitérienne : François Hollande l'a limogée, ce mardi 2 juillet en fin de journée, alors qu'elle avait publiquement critiqué le matin même "le mauvais budget" alloué à son secteur.

    Le Monde - Une "grande réforme fiscale" est-elle possible ?

    Alors que le gouvernement défendait, mardi 2 juillet, son budget 2014 devant l'Assemblée nationale, quatre "sensibilités" du PS représentant un tiers des députés socialistes ont tenté de relancer la question de la réforme fiscale, promesse du candidat Hollande disparue durant la campagne présidentielle de 2012.

    3 juillet

    Libé - Hollande met fin aux fonctions de Delphine Batho

    À chaud La ministre de l'Ecologie sortante a été convoquée à Matignon ce mardi après ses critiques sur le budget de son ministère pour 2014. C'est le député socialiste du Gers Philippe Martin qui lui succède.

    Le Nouvel Obs - Hollande renvoie Batho après ses propos sur le budget

    La ministre avait été convoquée à Matignon après ses critiques sur le budget 2014. Elle est remplacée par Philippe Martin au ministère de l'Ecologie.

    Le Monde - A l'écologie, Delphine Batho peinait à tenir ses prérogatives

    Elle était accusée de ne pas peser sur les choix du gouvernement en matière d'environnement. Dès qu'elle a tenté de le faire, la critique lui a été fatale. Après avoir qualifié de "mauvais" le budget 2014, qui prévoit une baisse de 7 % des crédits du ministère de l'écologie, la ministre Delphine Batho s'est vue démise de ses fonctions par l'Elysée, mardi 2 juillet.

    Le Monde - Philippe Martin, agent de liaison pour la majorité parlementaire

    Il n'est pas facile, dans un contexte économique, social et politique de crise, d'arrondir les angles d'une majorité composite et passablement indisposée. Alors, à tous les étages, on essaie de calmer les vagues à l'âme. Cela vaut pour l'exécutif, pour la Rue de Solférino et, aussi, pour les relations au sein de la majorité parlementaire. Ainsi Philippe Martin, député (PS) du Gers et vice-président du groupe socialiste de l'Assemblée nationale, a-t-il été chargé par son président, Bruno Le Roux, d'"harmoniser" les relations avec les autres groupes de gauche. "Il faut être un peu plus ambitieux dans le souhait de faire vivre cette gauche parlementaire", reconnaît celui qui se définit comme "un agent de liaison".

    Le Monde - Plusieurs sensibilités du PS appellent à une "grande réforme fiscale"

    A elles seules, elles représentent près d'un tiers du groupe socialiste à l'Assemblée. Quatre "sensibilités" différentes du PS lancent un appel commun pour "la mise en œuvre d'une grande réforme fiscale", une des conditions selon elles à la "réussite de l'acte 2 du quinquennat" Hollande.

    Le Monde - Tensions à la commission des finances de l'Assemblée

    Le tandem de la commission des finances de l'Assemblée nationale n'est plus ce qu'il était. Le couple singulier formé par son président et par son rapporteur général – Gilles Carrez (UMP) et Christian Eckert (PS) – fonctionne mal et le climat n'est pas bon. Récemment, les tensions sont montées d'un cran au point que plusieurs personnes ont demandé au rapporteur général où en étaient ses relations avec le président...

    20 minutes - Le groupe des députés PS contre la limitation des mandats successifs

    Les députés PS soutiendront cette semaine dans l'hémicycle la proposition du gouvernement de revenir sur l'interdiction d'enchaîner trois mandats parlementaires successifs décidée en commission par les députés dans le cadre de la loi sur le non cumul des mandats.

    France Info - La gauche du PS réclame une réforme fiscale

    Alors que le gouvernement français prépare un budget d'une rigueur forcée pour 2014, les différents courants de gauche PS réclame une réforme fiscale visant à redonner du pouvoir d'achat aux Français. Parmi les propositions : fusionner l'impôt sur le revenu et la CSG en un "grand impôt sur le revenu à la fois progressif, individualisé et prélevé à la source".

    Europe 1 - Elus PS, ils veulent rendre la CSG progressive

    Des élus socialistes veulent rendre la CSG progressive pour redistribuer du pouvoir d'achat.

    L'appel. La réforme fiscale, c’est maintenant ! C’est en substance le mot d’ordre d'élus de quatre sensibilités du PS qui réclament la mise en œuvre de la "grande réforme" promise par François Hollande pendant la campagne présidentielle.

    Libé - Une partie de la gauche veut «une grande réforme fiscale»

    Ils préconisent la fusion de l’impôt sur le revenu et de la CSG, d’ici à 2017. Quatre «sensibilités» socialistes ou de gauche, dont deux de l’aile gauche du PS, souhaitent une «grande réforme fiscale» préconisant la fusion de l’impôt sur le revenu et de la CSG, d’ici à 2017, et détailleront ce projet de réforme, mardi, lors d’une conférence de presse. Cette réforme est une des promesses de campagne de François Hollande.

    2 juillet

    TF1 - La ministre de l'Ecologie trouve le budget 2014 "mauvais"

    Delphine Batho a estimé mardi sur RTL que le budget 2014, qui marque une baisse importante des crédits accordés à son ministère, était "mauvais". Les députés commencent mardi après-midi la discussion du budget.

    La thèse de Tapie d'un complot est "absurde", selon Moscovici

    La thèse du complot dénoncée par Bernard Tapie lundi face à la contestation de l'arbitrage de 2008 destiné à solder le litige l'opposant au Crédit Lyonnais est "absurde", a jugé le ministre de l'Économie.

    Le Monde - Espionnage : Hollande demande des garanties à Washington avant de parler de libre-échange

    Bruxelles, bureau européen. François Hollande a demandé lundi 1er juillet aux Etats-Unis qu'ils cessent "immédiatement" leurs activités présumées d'espionnage de l'Union européenne, et de la France. Sur fond de crise de confiance, le chef de l'Etat a, dans la foulée, averti qu'il entendait obtenir des "garanties" en ce sens avant de négocier avec l'administration Obama un éventuel accord de libre-échange entre les deux rives de l'Atlantique.

    Le Figaro - Le PS n'en a pas fini avec le débat fiscal

    Le rapporteur du Budget, Christian Eckert, suggère dans un rapport de nouvelles hausses fiscales pour 2014. Pour l'heure, le gouvernement continue d'assurer qu'il n'y aura pas de nouvelles hausses d'impôts en 2013 et 2014.

    Un pavé dans la marre. Dans un rapport préalable au débat d'orientation des finances publiques, qui s'ouvre mardi à l'Assemblée nationale, le rapporteur général du Budget, Christian Eckert, suggère de nouvelles hausses de la fiscalité pour enrayer un possible dérapage du déficit en 2014.

    1er juillet

    Tribune de Lyon - Deux députés lyonnais somment Collomb de créer des emplois d'avenir

    Coup sur coup ce matin, deux députés lyonnais de la majorité présidentielle ont demandé à Gérard Collomb de créer à Lyon des emplois d'avenir. C'est dit en douceur, mais c'est dit quand même…...

    LCP - Le PS proteste contre un espionnage américain de l’UE

    Harlem Désir, premier secrétaire du PS, a qualifié dimanche d'"inacceptable" tout espionnage américain des institutions européennes, réclamant un accord sur la protection des données personnelles en préalable à un accord avec Washington, tandis qu'un autre socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, plaide pour une suspension des négociations USA-UE.
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  • Non Fiction - Poulantzas, l'Etat et le socialisme démocratique

    Résumé : Cet ouvrage, publié en 1978, constitue à la fois un témoignage majeur du débat intellectuel de l'époque et une réflexion inspirante pour la pensée critique contemporaine.

    L’Etat, le pouvoir, le socialisme (EPS) est un des ouvrages les plus aboutis de Poulantzas, et reste une contribution majeure à la pensée critique. Très clairement inscrit dans une filiation théorique marxiste, il aura d’ailleurs contribué à l’enrichir considérablement en proposant une théorie matérialiste de l’Etat capitaliste. La réédition par Les Prairies ordinaires de ce livre publié en 1978 est donc bienvenue, d’autant qu’elle inclut à la fois une longue préface de Razmig Keucheyan et une postface de Bob Jessop. Les deux peuvent d’ailleurs se lire avant de pénétrer dans le texte original, tant celui-ci pourra apparaître ardu aux lecteurs non familiers du vocabulaire marxiste ou des références mobilisées par Poulantzas.

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  • Thierry Mandon : plus de croissance avec "la simplification collaborative"


    Thierry Mandon : plus de croissance avec "la... par GroupeSRC

  • Fondation Jean Jaurès - Table ronde - Solidarité économique et sociale dans la zone euro


    03 - Table ronde - Solidarité économique et... par fondationjeanjaures

  • Libé - Le tombeau démocratique de l’islamisme

    Par BERNARD GUETTA, le 2 juillet

    Ils ne le reconnaîtront pas. Ils n’en continueront pas moins de penser que les dictatures étaient tout de même plus sûres, mais comme ils avaient tort tous ces prophètes de malheur pour lesquels le «printemps arabe» n’avait été qu’une fiction d’ores et déjà démentie par les faits ! Disons plutôt «l’hiver islamiste», allaient-ils répétant et la preuve en était, à leurs yeux, que ces révolutions de 2011 n’avaient débouché que sur l’anarchie en Libye, une guerre civile rampante au Yémen, la montée en puissance des jihadistes en Syrie et la victoire électorale des islamistes en Egypte et en Tunisie qui allait inéluctablement conduire - seuls des idiots utiles pouvaient ne pas le voir - à l’instauration de théocraties dans ces deux pays. C’était sûr, certain, écrit mais, vingt-neuf mois après la place Tahrir et l’avenue Bourguiba, l’islamisme est en débandade, à Tunis comme au Caire.

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  • La Vie des Idées - Sortir d’une crise économique, Le mode d’emploi de Paul Krugman

    Aux yeux de Paul Krugman, la solution à la crise est simple : l’État doit gagner moins et dépenser plus. Si les réponses gouvernementales peuvent sembler mal ajustées, c’est selon lui la faute aux dogmes économiques dominants et à de puissants intérêts particuliers.

    L’économiste vedette Paul Krugman ne décolère pas. Non pas tant parce que la crise était évitable, mais parce qu’on la laisse perdurer. Ses éditoriaux dans le New York Times et son dernier ouvrage (Krugman, 2012) l’affirment avec force : depuis bientôt cinq ans, les États-Unis et l’Europe sont victimes d’un désastre économique dont le remède est, d’après lui, testé, approuvé, facile à administrer et bon marché. À ses yeux, le problème est simple : la demande reste insuffisante tandis que l’offre est abondante. En d’autres termes, les pays en crise n’utilisent pas les ressources dont ils disposent. Leur main d’œuvre au chômage est généralement disposée à travailler mais les emplois manquent ; la plupart des entreprises sont en état de fonctionnement mais les commandes se font attendre ; les magasins sont normalement achalandés mais beaucoup restent déserts. Quand les dépenses des uns sont les revenus des autres et réciproquement, si tout le monde cesse de dépenser, c’est l’ensemble des revenus qui dégringole. Dans une telle situation, continue Krugman, l’État est le seul acteur qui puisse massivement dépenser, jusqu’à ce que le secteur privé soit en mesure de reprendre son rôle de moteur de l’économie. Or la plupart des États en crise — et les États-Unis en particulier, car c’est à eux qu’il s’intéresse principalement — ont adopté des solutions inadéquates ou insuffisantes du fait d’erreurs de diagnostic. Ces erreurs ne sont pas fortuites ; elles sont tributaires de croyances aveuglantes et de puissants intérêts particuliers.

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  • Libé - Dans les quartiers populaires, le pouvoir de mémoire Par FRANÇOIS LAMY Ministre délégué à la Ville

     

    Parmi les 27 décisions du Comité interministériel des villes du 19 février, le gouvernement a décidé de conduire un programme national sur la mémoire collective dans les quartiers populaires. Les initiatives locales visant à recueillir la mémoire des habitants ont jusqu’à présent été souvent menées dans le cadre des opérations de rénovation urbaine, et pour être très clair, lorsqu’on a détruit des immeubles. En guise de thérapie préparatoire à la reconstruction de ce qui constituait pour beaucoup le quartier de leur enfance, entretiens et expositions locales ont constitué des archives contemporaines.

    Ce que je veux désormais, c’est que les souvenirs et les analyses des habitants, c’est-à-dire des premiers concernés, soient considérés à la hauteur de leur valeur, comme le fondement préalable à l’élaboration du renouvellement urbain, et comme un levier d’affirmation de ces habitants et de leur pouvoir d’agir.

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  • Le Monde - Espionnage de la NSA : "l'Europe doit protéger Snowden"

    Par Julian Assange (fondateur et rédacteur en chef de WikiLeaks) et Christophe Deloire (Secrétaire général de Reporters sans frontières)

    Le 12 octobre 2012, le prix Nobel de la paix était attribué à l'Union européenne pour "sa contribution à la promotion de la paix, la réconciliation, la démocratie et les droits de l'homme en Europe". L'Europe doit se montrer à la hauteur et démontrer sa volonté de défendre la liberté de l'information, quelles que soient les craintes de pressions politiques de son "meilleur allié", les Etats-Unis.

    Alors qu'Edward Snowden, le jeune Américain qui a révélé le dispositif de surveillance mondial Prism, a demandé l'asile à une vingtaine de pays, les Etats de l'Union européenne, au premier chef la France et l'Allemagne, doivent lui réserver le meilleur accueil, sous quelque statut que ce soit. Car si les Etats-Unis demeurent l'un des pays du monde qui portent au plus haut l'idéal de la liberté d'expression, leur attitude à l'égard des "lanceurs d'alerte" entache clairement le 1er amendement de leur Constitution.

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  • Harlem Désir: «la méthode, c'est la concertation»


    Harlem Désir invité sur LCI (partie 01) par PartiSocialiste

  • Harlem Désir sur LCI (suite)


    Harlem Désir invité sur LCI (partie 03) par PartiSocialiste

  • Le Monde, Gérard Courtois - Cumul des mandats, éloge du hara-kiri

    Le hara-kiri, assure le dictionnaire Robert, est "un mode de suicide particulièrement honorable, au Japon". C'est, très exactement, le geste auquel sont invités les députés, puisqu'ils examinent, à partir du 3 juillet, les projets de loi interdisant le cumul de fonctions exécutives locales avec le mandat de parlementaire, national ou européen. Le moins qu'on puisse dire est que bon nombre d'entre eux y vont à reculons.

    Et pour cause : 468 députés sur 577 (81 %) sont en situation de cumul et, parmi eux, 336 (58 %) exercent des fonctions de maire ou d'adjoint, président ou vice-président de conseils généraux ou régionaux, etc. Le tour des sénateurs viendra, à l'automne ; 264 d'entre eux sur 348 exercent un ou des mandats locaux, dont 211 des fonctions exécutives. Bref, le gouvernement demande à des assemblées de cumuleurs – inutile de céder au poujadiste "cumulards" – de renoncer à cet attribut de leur pouvoir.

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