Le fol aéroport de Notre Dame des Landes - la... par Mediapart
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Clés - Patrick Viveret "Il faut réintroduire l'Amour en politique"
Nous ne savons pas jouir de la vie et ce mal-être est à l’origine des problèmes de la planète, explique ce fervent altermondialiste. Pour sortir de notre “dépression nerveuse collective”, il suggère d’inventer de nouvelles relations politiques et d’apprendre à vivre ensemble.
On vous sait à la fois ancien haut fonctionnaire et utopiste passionné. Les rencontres Dialogues en humanité, dont vous avez été l’un des fondateurs en 2002, vous aident-elles à assumer ce grand écart ?
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Cartes sur tables : Pour une justice sociale et fiscale
Le 13 août 2012, soit cent jours après l’élection de François Hollande, le think tank Cartes sur table diffusait cent propositions. Le débat citoyen qui a suivi a permis de détailler et d’enrichir celles qui ont le plus retenu l’attention. La Fondation en publie aujourd’hui quatre pour plus de justice sociale et fiscale.
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L'actualité des socialistes du 29 octobre au 4 novembre (mise à jour)
Le 4 novembre
La Croix - Tandem exécutif: le doute s'installe dans la majorité
Le doute et l'inquiétude gagnent la majorité face au tandem exécutif qui ne parvient pas à reprendre l'initiative, la semaine écoulée ayant encore été marquée par des maladresses et des difficultés, et plusieurs voix appellent à mieux expliquer l'action entreprise.
Maville - Expulsion d’Aurore Martin. Jean-Jacques Urvoas défend le ministre de l’Intérieur
Le président de la commission des Lois de l’Assemblée nationale, Jean-Jacques Urvoas (PS), a jugé vendredi qu’il n’y avait « aucune raison » de reprocher au ministre de l’Intérieur Manuel Valls l’interpellation d’Aurore Martin, car elle ne « relève pas de sa compétence ».
Le Figaro - Valls/Martin: les critiques "infondées"
Harlem Désir, premier secrétaire du PS, a défendu à son tour ce soir le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, cible à ses yeux de critiques "totalement infondées" dans l'affaire Aurore Martin.
Le 3 novembre
Le Figaro - «Hollande doit fixer le cap et rassurer sur sa méthode»
INTERVIEW - André Vallini, sénateur PS de l'Isère, répond aux questions du Figaro.
Le Monde - "Il y a désormais une défiance des Français à l'égard de Jean-Marc Ayrault"
La cote de confiance de Jean-Marc Ayrault recule de 7 points, seuls 34 % des Français faisant confiance au premier ministre, selon le baromètre de novembre de TNS Sofres-Sopra group pour Le Figaro Magazine. François Hollande perd, lui, 5 points, seuls 36 % des Français lui faisant confiance. C'est, dans le sixième mois suivant sa nomination, le niveau le plus bas atteint par un premier ministre depuis Alain Juppé en 1995 (33 % de confiance), à l'exception notable d'Edith Cresson (30 %).
Les Echos - Compétitivité : ce que propose Montebourg
Le ministre du Redressement productif préconise 20 milliards d'euros d'allégements de cotisations patronales pour les salaires compris entre 1,6 et 2,5 SMIC. Les entreprises n'en bénéficieraient qu'à condition d'investir.
Le Monde - Compétitivité : les critiques déjà formulées d'un rapport très attendu
A quelques jours de la publication tant attendue, lundi 5 novembre, du rapport Gallois, du nom de l'ancien patron d'EADS mandaté par le premier ministre pour préparer un "pacte en faveur de la compétitivité de notre industrie", a été rendu, mercredi 31 octobre, dans une discrétion assez remarquable, le premier rapport du Haut Conseil du financement de la protection sociale.
Le manque de lisibilité de la politique de l'exécutif commence à agacer parmi les socialistes. Trois sénateurs PS appellent le chef de l'Etat à plus de pédagogie.
Le JDD - Ces ténors socialistes qui tapent sur le gouvernement
Ils ne font pas partie du gouvernement et ont la parole libre. Gérard Collomb, François Rebsamen, Jean-Christophe Cambadélis… les ténors socialistes sont de plus en plus nombreux à critiquer ouvertement l'action du gouvernement.
Le JDD - Valls critiqué après l'arrestation d'Aurore Martin
L'arrestation et le transfert de la Française Aurore Martin, jeudi vers Madrid, est au cœur de nombreuses contestations. Au niveau local, des élus basques du PS, EELV ou PCF s'insurgent contre l'application du mandat d'arrêt européen qui menaçait la militante depuis deux ans. Batasuna, l'organisation à laquelle la jeune femme appartient, accuse Manuel Valls d'avoir "cassé" un accord tacite, respecté par son prédécesseur Claude Guéant.
Libé - Amiante: Aubry sera convoquée mardi chez la juge d'instruction
L’ancienne patronne du PS pourrait être mise en examen pour homicides involontaires dans le cadre de son action au ministère du Travail entre 1984 et 1987.
Le 2 novembre
Le Monde - "La presse abuse du mot 'couac'", le nouveau refrain des ministres
"Couac". Le mot commence sérieusement à les agacer... Plusieurs ministres l'ont pointé du doigt pour reprocher aux journalistes de monter en épingle les ratés de la communication du gouvernement, les accusant de se borner à relater "l'écume des choses". Cette salve est une riposte à une polémique déclenchée mardi 30 octobre par une phrase ambiguë de Jean-Marc Ayrault sur les 35 heures, vite corrigée par le premier ministre lui-même, mais ayant suscité de nombreuses railleries à droite et d'articles dans la presse.
Le Lab d'Europe 1 - Quand la nouvelle plume de Désir critiquait Aubry ... et Désir
On apprend dans le Nouvel Observateur du 31 octobre qu'Harlem Désir est en passe de se trouver une nouvelle plume. Désormais premier secrétaire officiel du Parti socialiste, il a confié son premier discours - prononcé à la fin du congrès de Toulouse le 28 octobre - à son ancien conseiller Medhi Ouraoui.
Le Monde - Les bons conseils de Schröder à Hollande
A chacun ses martyrs. Angela Merkel a torpillé son compatriote Tom Enders, le patron d'EADS qui voulait fusionner Airbus avec le groupe de défense britannique British Aerospace. Trop risqué pour les usines allemandes du groupe aéronautique. L'Elysée ne décolère pas, qui espérait bâtir un champion européen susceptible de faire jeu égal avec Boeing.
Europe 1 - Il faut sauver le soldat Thévenoud
Quand McDo s’en prend à un élu PS, toute la majorité monte au front pour le défendre.
Parfois divisée, la majorité s’est trouvé une cause commune : la défense de Thomas Thévenoud. Ce député socialiste est l’auteur d’un rapport prônant une hausse de la TVA dans la restauration. Depuis, il est devenu la cible, entre autres, de McDonald’s, qui récuse les accusations portées à son encontre dans ce texte. Alors ses camarades socialistes prennent fait et cause pour lui.
Le Monde (abonnés) - Les nominations de François Hollande passées au crible
L'Etat Hollande, ce n'est pas maintenant. Cinq mois après son élection, le président a jusqu'ici tenu la promesse d'"impartialité de l'Etat" à laquelle s'astreignait le candidat socialiste en meeting, le 3 mars 2011 à Dijon, se posant alors en défenseur de hauts fonctionnaires "déplacés comme des pions, moqués comme des petits pois, regardés comme des gêneurs, considérés comme des subalternes" et fustigeant des "nominations partisanes parfois issues des cercles les plus intimes"....
Le 1er novembre
Libé - Hollande et Ayrault dégringolent dans un sondage
Ils perdent respectivement 5 et 7 points de cote de confiance selon le baromètre de novembre TNS-Sofres. Les cotes de confiance de François Hollande et Jean-Marc Ayrault reculent respectivement de 5 et 7 points, seuls 36% des Français faisant confiance au chef de l’Etat et 34% au Premier ministre, selon le baromètre de novembre de TNS Sofres-Sopra group pour Le Figaro Magazine.
En langage sportif, cela s'appelle "marquer à la culotte". Deux jours à peine après le congrès de Toulouse, au cours duquel Harlem Désir a été investi premier secrétaire du PS, le député socialiste de Paris, Jean-Christophe Cambadélis, candidat battu à ce poste, a défendu mardi 30 octobre l'idée d'une "pétition nationale" en faveur du droit de vote pour les étrangers non communautaires aux élections locales.
Le Monde - Comment Hollande voit la crise
Le président a-t-il sous estimé la crise ? Dans un entretien au Monde, réalisé jeudi 25 octobre en vue d'un récit racontant le début du quinquennat, François Hollande s'en défend et explique comment a évolué son état d'esprit face à la dégradation de la situation économique.
Le Point - Harlem Désir propose l'entrée de Pierre Mendès France au Panthéon
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Harlem Désir, s'est prononcé mercredi en faveur de l'entrée de Pierre Mendès France au Panthéon, lors du dépôt d'une gerbe dans le jardin du Luxembourg, à Paris, à l'occasion du trentième anniversaire de sa mort.
Le Monde - François Hollande rassure les "maîtres du monde"
C'était une opération de communication destinée à démontrer que François Hollande est de plain-pied avec les "maîtres du monde". Elle a été plutôt réussie, lundi 29 octobre, au château de La Muette (16e arrrondissement de Paris), siège de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE).
Le Lab d'Europe 1 - Moscovici, Peillon, Valls ... Le gouvernement revu et corrigé par Martine Aubry
TIR A VUE – En marge du congrès du Parti socialiste à Toulouse, Martine Aubry s’est, d’après le Canard Enchaîné, lâchée sur le gouvernement. Si Pierre Moscovici et Manuel Valls n’échappent pas à ses propos acerbes, Jean-Marc Ayrault fait figure de rescapé et est le seul à trouver grâce à ses yeux.
Le Point - François Hollande : "Exercer le pouvoir, c'est très dur"
François Hollande reconnaît affronter un moment "très dur" dans l'exercice du pouvoir, affirmant qu'il n'y a plus aujourd'hui "aucune indulgence, aucun respect" sur son action, selon des propos rapportés par le quotidien Le Monde daté de jeudi. "Exercer le pouvoir, aujourd'hui, c'est très dur. Il n'y a plus aucune indulgence, aucun respect. Mais je le savais", affirme le chef de l'État, qui enregistre une nouvelle forte baisse de sa cote de confiance.
Le Monde (blog) - Faire ou ne pas faire long feu ?
La presse a beaucoup glosé sur le "faire long feu" utilisé par le premier ministre dans sa réponse à la question d'un lecteur du Parisien (édition du mardi 30 octobre). Sa question était "Pensez-vous faire long feu à Matignon ?" Elle ne pouvait que se comprendre Pensez-vous durer à Matignon ? Ce à quoi il répondit "Oui je pense. L'action que je mène au gouvernement ne peut que s'inscrire dans la durée."
Le Monde - TVA sur la restauration : Montebourg et les députés PS font bloc face à McDonald's
Le Figaro - Le gouvernement bousculé au Sénat
À trois reprises, dont deux avec la droite, les élus du Front de gauche ont voté contre des textes soutenus par le PS. Le torchon brûle entre le gouvernement et le Front de gauche. En deux jours, les sénateurs communistes ont voté trois fois contre des textes soutenus par le gouvernement:
Le Point - Jean-Marc Ayrault fragilisé, un peu, beaucoup, à la folie
"Vous ne trouverez pas un député socialiste pour vous dire que Jean-Marc Ayrault doit partir." Parole de député socialiste. Dans la tempête, le groupe PS à l'Assemblée nationale fait bloc derrière le Premier ministre, qui l'a dirigé quinze ans, de 1997 à 2012. Mais en réalité, ils masquent difficilement leurs "inquiétudes et interrogations", dixit l'un d'eux.
Le Nouvel Obs - "L'école véhicule les mêmes discriminations que la société", selon Michel Teychenné
PARIS (Sipa) -- Michel Teychenné, ancien député européen (PS) et conseiller municipal à Pamiers (Ariège), a été chargé par le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon de rédiger un rapport sur les discriminations liées à l'orientation sexuelle, dans le cadre du programme d'action contre l'homophobie présenté mercredi par Najat Vallaud-Belkacem. L'objectif: la mise en place de nouvelles mesures pour lutter contre les discriminations dès la rentrée 2013.
Le 31 octobre
Europe 1 - Vote des étrangers : le PS met la pression
Après l'appel de 75 députés socialistes, Cambadélis lance une pétition nationale.
Alors que le droit de vote des étrangers aux élections locales semble repousser aux calendes grecques, les socialistes entendent mettre la pression sur l'exécutif. Après "l'appel des 75", du nom des 75 députés socialistes qui avaient exhorté, le 17 septembre, François Hollande et le gouvernement Ayrault à accélérer la cadence, une pétition nationale est aujourd'hui lancée par Jean-Christophe Cambadélis.TF1 - Cambadélis lance une pétition pour le droit de vote des étrangers
"Il faut cesser de reculer, de tergiverser, de biaiser !", écrit le député de Paris en relevant que François Hollande a été élu "en étant clair" sur ce sujet notamment.
France Info - Jean-Marc Ayrault et les 35h : les coulisses d'un couac
Le premier ministre tente d'éteindre l'incendie qu'il a lui même déclenché sur le dossier épineux des 35h... Interrogé dans le Parisien sur un retour aux 39h, le Premier ministre estime qu'il n'y a pas de sujet tabou, avant de corriger le tir sur France Info : "pas question de revenir sur les 35h". Une bourde qui en suit une autre.
Europe 1 - 35 heures : Ayrault clôt la polémique
Le Premier ministre a affirmé que la gauche ne reviendrait pas sur la durée légale du travail. Eteindre la polémique qu'il a lui-même suscitée. Voilà ce à quoi s'est employé Jean-Marc Ayrault toute la journée de mardi. Après une première opération déminage sur France Info, mardi matin, où le Premier ministre a expliqué qu'il n'était "pas question de revenir sur les 35 heures", Jean-Marc Ayrault a tenté de clore définitivement le débat à l'Assemblée nationale.
TF1 - 35h : Ayrault rassure sa majorité
Jean-Marc Ayrault a assuré mardi à l'Assemblée nationale que la durée légale du travail, fixée à 35 heures par semaine, "ne changerait jamais tant que la gauche sera au pouvoir", après avoir dit dans Aujourd'hui en France/Le Parisien que ce n'était "pas un sujet tabou".
Le Lab d'Europe 1 - Congrès du PS : comment la motion de Gaëtan Gorce a explosé en vol
Il était le premier candidat déclaré à la succession de Martine Aubry - souvenez-vous, c’était une info du Lab - à la fin du mois de mai et a mené une intense campagne de médiatique. Mais finalement, Gaëtan Gorce ne fera même pas partie du prochain conseil national du PS.
Le 30 octobre
Libé - Lienemann : «La réquisition doit d'abord être utilisée comme épée de Damoclès»
Interview En 2001, Marie-Noëlle Lienemann, alors secrétaire d'Etat au Logement dans le gouvernement Jospin, avait lancé une vague de réquisitions des bâtiments vides. Elle revient sur cette expérience.
Libé - «Les patrons ont la mémoire courte»
Le député PS Henri Emmanuelli raille le CAC 40 obnubilé par le fait de redistribuer des dividendes Recueilli par Nathalie Raulin Pour Henri Emmanuelli, député (PS) des Landes et président du conseil de surveillance de la Caisse des dépôts, l’appel de l’Afep est «une attaque politique».
Le Monde - Selon Chanteguet, Hollande a fait "un discours pour rien" sur la transition écologique
Le président PS de la commission développement durable à l'Assemblée nationale, Jean-Paul Chanteguet, a fustigé lundi 29 octobre l'absence de "courage" du gouvernement sur la transition écologique. "L'ambition du président de la République de faire de la France le pays de l'excellence environnementale est un discours pour rien", a tranché M. Chanteguet, dans une interview à l'édition en ligne du quotidien Les Echos.
Le Figaro - Les patrons qui ont travaillé avec la gauche se mobilisent
Tous les patrons qui ne peuvent pas être suspectés de collusion avec l'UMP montent au front pour tenter d'infléchir la politique économique du gouvernement. Serge Weinberg, le président de Sanofi, Pierre Pringuet, le directeur général de Pernod-Ricard, ou encore Jean-Pierre Clamadieu, le président du comité exécutif de Solvay: ce n'est pas un hasard si ces dirigeants ont posé pour la photo souvenir illustrant l'appel des grandes entreprises en faveur d'un choc de compétitivité, publié dans Le JDD. Ce sont tous, en effet, des patrons étiquetés à gauche, qu'ils aient usé leurs guêtres dans les cabinets socialistes durant leur jeunesse ou qu'ils affichent leurs convictions.
Le Figaro - Sujets sociétaux : le PS veut jouer un rôle d'aiguillon
Dans les rangs socialistes, les hésitations, voire la frilosité du gouvernement sur le sociétal, inquiètent. Être en pointe. Le nouveau premier secrétaire du Parti socialiste, Harlem Désir, intronisé officiellement dimanche à Toulouse, a annoncé la couleur d'entrée: le PS jouera un rôle d'aiguillon vis-à-vis du gouvernement. Pas tant sur l'économique et le social, où les marges de manœuvre sont limitées, que sur le plan sociétal. Mariage et adoption pour tous, droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales, ou encore non cumul des mandats: Désir, qui pourfend la «lepénisation de la droite», veut aller de l'avant.
Libé - Google : Hollande cuisine Schmidt
Des entretiens de cet après-midi entre le président exécutif de Google, Eric Schmidt, et le gouvernement, on retiendra deux choses : le patron du moteur de recherche est resté 40 minutes avec la ministre de la Culture Aurélie Filippetti, et 45 minutes avec le président de la République François Hollande. Aucun commentaire à la sortie de la réunion rue de Valois, aucune déclaration non plus sur le perron de l’Elysée – la cour était même fermée aux médias. « C’est toujours le cas avec les chefs d’entreprise, et Google n’a pas souhaité de rencontre avec la presse », rétorque-t-on à l’Elysée.
Les Echos - L'Elysée hésite à ouvrir un nouveau front
Echaudé par l'affaire des « pigeons », le chef de l'Etat veut y regarder à deux fois avant de se mettre à dos le très influent lobby de la restauration.
Le Nouvel Obs - PS : 5 leçons pour un congrès
Désir décroche (enfin) son diplôme; Aubry joue les prolongations; la "bande des quatre" fait du surplace..
Le Monde - Le dur combat d’Harlem Désir
Ce dimanche, Harlem Désir n'avait pas droit à l'erreur. Il s'en est bien sorti. Son verbe est haut, clair, énergisant. Il clôt le congrès socialiste de Toulouse en ayant réussi à gommer l'image peu glorieuse de la potiche. Les applaudissements ne sont pas feints. Les socialistes ont un premier secrétaire qui n'est pas seulement la gloire passée de SOS racisme ni le fruit d'un difficile arrangement entre amis plus importants que lui.
Le Monde - Moscovici juge impossible d'abaisser le coût du travail de 30 milliards d'euro
Le gouvernement ne peut pas se permettre d'abaisser le coût du travail de 30 milliards d'euros comme le demandent les grands patrons français car cela pèserait trop sur le pouvoir d'achat des Français, a déclaré lundi le ministre de l'économie, Pierre Moscovici.
Le 29 octobre
Le Nouvel Obs - Congrès du PS : Harlem Désir a pris les clés
Le nouveau premier secrétaire du Parti socialiste a prononcé son discours d'intronisation, dimanche à Toulouse.
Libé - A Toulouse, le PS à la rescousse
Reportage Autour de Désir, les socialistes se sont relayés pour défendre le gouvernement. Par Lilian Alemagna, Laure Bretton et Gilbert Laval Envoyés spéciaux à Toulouse
Un onzième premier secrétaire installé et un message martelé : tous derrière François Hollande et Jean-Marc Ayrault. Sous la houlette de Harlem Désir, les socialistes sont repartis de Toulouse avec trois leçons dans leurs gibecières floquées aux couleurs de leur 76e congrès : défendre l’action du gouvernement, riposter à la droite et ouvrir le parti. Revue de détail des cinq interventions qui ont compté.Libé - Les socialistes cueillis à froid par l'appel des patrons français
Récit Certains, comme Benoît Hamon, dénoncent un «ultimatum pas acceptable» à propos de cette tribune prônant un choc de compétitivité. Par LAURE BRETTON Envoyée spéciale à Toulouse L’appel des patrons français à un choc de compétitivité de 30 milliards, doublé d’un plan d’économies de l’Etat de 60 milliards, publié par le Journal du Dimanche, a cueilli à froid les socialistes au dernier jour de leur congrès de Toulouse.
Libé - Désir : la droite veut «le sarkozysme en pire»
Pour son premier discours en tant que premier secrétaire du PS, Harlem Désir a lancé une lourde charge contre l'opposition. Le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, a lancé dimanche une forte charge contre la droite, dont le «seul projet» est «le sarkozysme en pire», dans son discours de clôture devant le congrès de Toulouse. «Leur seul projet c’est le sarkozysme en pire !», a-t-il lancé sous les applaudissements.
Libé - Au PS, le «chers camarades» est une valeur en hausse
Reportage Le vocable, un temps remplacé par «chers amis», a été au coeur de toutes les interventions lors du congrès du parti socialiste à Toulouse. Par GILBERT LAVAL TOULOUSE, de notre correspondant.
C’est le secrétaire fédéral de Haute-Garonne, Sebastien Dénard, qui a ouvert le bal ce dimanche 28 octobre à la tribune du congrès du Parti socialiste. «Chers camarades…», a-t-il lancé en entame de bal.
Challenges - Un vent de jeunesse attendu sur la direction du PS
TOULOUSE (Reuters) - Ce sont de jeunes parlementaires, âgés d'une quarantaine d'années, qui font souffler un vent de modernisation au Parti socialiste : derrière Harlem Désir, investi ce week-end premier secrétaire, une nouvelle génération s'apprête à prendre les rênes du PS. A l'instar de Guillaume Bachelay, 38 ans et désormais n°2 du parti, plusieurs "quadras" pourraient figurer dans le casting de la nouvelle direction et renouveler les idées et l'image d'une formation trop souvent assimilée aux seuls "éléphants".
Le Point - PS - Manuel Valls, la star
Entouré par une nuée de caméras, le ministre de l'Intérieur a pris soin de ne pas en faire trop au congrès de Toulouse. Manuel Valls est aux anges. Samedi en fin de matinée, le ministre de l'Intérieur passe près d'une heure à arpenter les couloirs du congrès du PS à Toulouse, entouré par une nuée de caméras. Encadré de près par quatre gorilles, il se prête à chaque photo, prend la pose avec "Josette" et tous les autres, gourmande l'un quand l'appareil photo ne se déclenche pas, interroge, facétieux, un garçon qui se plante devant lui : "Quelle est la meilleure équipe de foot du monde ?" Bref, Valls, c'est la star de la journée, même si certains relativisent en évoquant les interventions, dans l'après-midi, de Jean-Marc Ayrault et de Martine Aubry.
Le Point - PS - Ce qui se cache derrière "la bande des quatre"
Valls, Peillon, Moscovici et Le Foll ont défilé samedi au congrès de Toulouse avec leur popularité, leurs propositions, leurs manoeuvres. Ils sont quatre, ils sont donc "la bande des quatre". Mais Manuel Valls, Stéphane Le Foll, Vincent Peillon et Pierre Moscovici n'aiment pas cette expression. Ce dernier s'enflammait même sur France Inter le 4 octobre dernier, confiant qu'il la "déteste" !
Le Monde (blog) - Congrès du PS à Toulouse, 26 au 28/10/2012
Vous n'y verrez pas les deux entrées triomphales de Jean-Marc Ayrault. Une première qui surprend les caméras, puis une autre, lourdement mise en scène par sa nouvelle communication. Harlem Désir y est sacré sans gloire. La présence des ministres socialistes et l'adieu à la direction du parti de Martine Aubry occupent le vide d'un congrès entendu, sans passion, ni débat, ni liberté de mouvement pour les preneurs d'images.
Le Point - Sous le feu des critiques, Ayrault "assume"
Au Congrès du PS à Toulouse, le Premier ministre a affirmé sa volonté de refaire de la France "un lieu de production". Jean-Marc Ayrault a "assumé" et "revendiqué" sa méthode, celle du dialogue social et de la "mobilisation", même si cela doit prendre "du temps", plaidant pour un "nouveau modèle français", devant les militants du PS réunis en congrès à Toulouse. Sous le feu des critiques, le Premier ministre a défendu son action : "Une condition fondamentale de la réussite de toutes (les) réformes dans la durée, c'est le dialogue social et je revendique ma méthode." "C'est celle de la mobilisation de toutes les forces du pays (...), de la fédération de toutes les énergies, de l'adhésion des Français à des solutions durables qui permettent d'ancrer le changement dans la durée", a-t-il ajouté.
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France Inter - On arrête pas l'éco, L'invité : Joseph E. Stiglitz
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Terra Nova - La réforme de la structure des banques : un enjeu démocratique majeur Note Par Laurence Scialom .
Publié le 2 octobre dernier, le rapport Liikanen a formulé des propositions pour une réforme de la structure des banques dans le sens d'une finance plus responsable, en convergence avec les intérêts de la société. Dans cette note, Laurence Scialom développe les arguments en faveur d'une réforme bancaire ambitieuse, et en présente les différentes options, pour que les banques systémiques n'engagent plus de fait les contribuables à les renflouer en cas de défaut. Seules les réformes touchant à la structure de l’industrie bancaire sont à la hauteur du défi posé par les établissements systémiques, mais elles ne se suffisent pas à elles-mêmes : elles doivent êtres couplées à des avancées institutionnelles et juridiques, et doivent être pensées dans un cadre européen.
Synthèse
Avec la publication du rapport Liikanen le 2 octobre 2012, l’Europe s’empare enfin du dossier majeur de la réforme de la structure des banques. Cette note se propose d’expliquer pourquoi cette question est cruciale pour la stabilité financière future et pour délier les mains des Etats en cas de crise bancaire afin que ceux-ci ne soient pas contraints de systématiquement renflouer les banques. En effet, les systèmes bancaires, particulièrement en Europe, sont dominés par des banques trop grosses, trop complexes et trop connectées pour faire faillite. Cet Etat de fait contraint les Etats à offrir une garantie implicite aux banques qui crée un environnement incitatif à des prises de risques excessives. Cette note vise à montrer que la séparation des activités qui peut prendre différentes formes est une partie de la solution. De fait, plusieurs grandes options de réforme sont envisageables : la séparation pure et simple sur le modèle du Glass Steagall Act, le cloisonnement et la sanctuarisation de la banque de détail à la Vickers, l’interdiction de certaines activités risquées dans l’esprit de la règle Volcker du Dodd Frank Act ou le cloisonnement des activités de trading les plus risquées à la Liikanen.
Les arguments en faveur d’une réforme bancaire ambitieuse sont multiples. Les banques systémiques engagent de fait les contribuables à les renflouer en cas de défaut ou de risque de défaut. Cette garantie implicite crée des distorsions de concurrence vis-à-vis des banques non systémiques dans la mesure où les banques systémiques se financent plus facilement et moins cher sur les marchés de gros de la liquidité. Cet avantage en termes d’accès aux financements de marché renforce leur vulnérabilité au risque de liquidité qui est déjà fortement accru du fait de combiner les activités bancaires traditionnelles de collecte de dépôts et octroi de crédit aux activités de trading. Or, la crise a montré que ce risque de liquidité est un risque véritablement systémique. Par ailleurs, plus la taille de bilan est importante plus la structure du bilan des banques est déformée en faveur du trading et au détriment de l’activité de prêt. Or cette dernière est vitale à la société contrairement à une partie des activités de trading, notamment celles pour compte propre. Par ailleurs, contrairement à ce qui est souvent énoncé, la séparation des activités n’impliquerait pas de réduction de l’offre de prêt dans la mesure où les banques commerciales pourraient toujours se financer sur les marchés de dette à court, moyen et long terme. Par contre, en supprimant la subvention implicite que l’Etat offre à la banque de marché du fait de son association à la banque commerciale, la séparation aurait pour conséquence d’accroître les coûts de financement des activités de marché les plus risquées. Il en résulterait une meilleure tarification des risques, une baisse de profitabilité de ces activités et donc une réduction des incitations aux prises de risques excessives. Mais n’est ce pas l’un des objectifs majeurs de la réforme bancaire ? Enfin, l’Union bancaire européenne, premier pas vers un fédéralisme salvateur rompant le cercle vicieux entre fragilité des banques et approfondissement de la crise des dettes souveraines n’est politiquement acceptable que si le contribuable français ou allemand n’a pas à se porter garant de pertes générées par la banque de marché. Malgré tous ces atouts, la réforme bancaire ne portera tous ses fruits que si elle est couplée à des avancées substantielles concernant les procédures de rétablissement et de résolution des banques donnant aux régulateurs de véritables pouvoirs sur le continuum allant de la réglementation à la défaillance des banques. Le rapport Liikanen met d’ailleurs en avant cette complémentarité. -
Terra Nova - Numérique : renouer avec les valeurs progressistes et dynamiser la croissance Contribution 2012 Par Gabriel Lavenir, Nelly Fesseau.
Longtemps en avance dans le secteur des télécommunications, la France est aujourd'hui en retrait dans le domaine du numérique. Ce rapport de Terra Nova, présenté aujourd'hui dans Les Echos et préfacé par Jacques Attali, appelle à définir une véritable stratégie de développement du numérique à l'échelle nationale. Il décline plusieurs propositions pour mettre à profit les perspectives économiques offertes par cet outil, renforcer à travers lui les solidarités et valeurs collectives, préserver l'intérêt général par la régulation.
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The Guardian : Pourquoi j’ai publié la liste Lagarde
En 2010, la “liste Lagarde”, contenant les noms de plus de 2000 fraudeurs fiscaux grecs, a été transmise au gouvernement d'Athènes. Mais rien n'a été fait. Kostas Vaxevanis, le rédacteur en chef de l'hebdomadaire Hot Doc, a récemment été arrêté pour l'avoir publiée. Pour lui, il s'agit d'un symptôme de la corruption en Grèce.
"Plus il y a de lois dans un pays, plus il est corrompu", disait l'historien romain Tacite. Le fait est que la Grèce n'en manque pas. Elle en a même tellement que les corrompus peuvent se sentir bien à l'abri. Un petit groupe de personnages puissants se lance dans des pratiques illégales, puis fait adopter les lois nécessaires à leur légalisation avant de s'offrir une amnistie et il ne se trouve pas un média pour en parler.The Guardian - Greece gave birth to democracy. Now it has been cast out by a powerful eliteThe case against me and my magazine, Hot Doc, for publishing a list of alleged tax evaders is a symptom of Greece's corruption
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