En 2010, la “liste Lagarde”, contenant les noms de plus de 2000 fraudeurs fiscaux grecs, a été transmise au gouvernement d'Athènes. Mais rien n'a été fait. Kostas Vaxevanis, le rédacteur en chef de l'hebdomadaire Hot Doc, a récemment été arrêté pour l'avoir publiée. Pour lui, il s'agit d'un symptôme de la corruption en Grèce.
"Plus il y a de lois dans un pays, plus il est corrompu", disait l'historien romain Tacite. Le fait est que la Grèce n'en manque pas. Elle en a même tellement que les corrompus peuvent se sentir bien à l'abri. Un petit groupe de personnages puissants se lance dans des pratiques illégales, puis fait adopter les lois nécessaires à leur légalisation avant de s'offrir une amnistie et il ne se trouve pas un média pour en parler.
The Guardian - Greece gave birth to democracy. Now it has been cast out by a powerful elite
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The case against me and my magazine, Hot Doc, for publishing a list of alleged tax evaders is a symptom of Greece's corruption
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