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Actualités socialistes - Page 951

  • PS - Moralisation de la vie publique : un rendez-vous manqué de la majorité présidentielle avec les Français

    29 juillet 2017

    A l’issue d’un débat souvent chaotique, le Parti socialiste regrette que les projets de loi de moralisation de la vie publique marquent un net recul avec les ambitions affichées par le candidat Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle.

    Ainsi, le candidat Macron avait promis que l’on ne pourrait pas être candidat sans un casier judiciaire vierge ; cet engagement a été abandonné. De même, la majorité n’a pas mis fin au cumul d’une activité de conseil avec un mandat parlementaire alors que le candidat Macron s’y était aussi engagé.

    Ce rendez-vous manqué de la majorité parlementaire avec les Français est d’autant plus regrettable s’agissant de textes qui invitaient au consensus et que les députés, dans leur ensemble, étaient disposés à en améliorer le contenu.

    Le flottement dans la conduite des débats, la multiplication des incidents de séance et l’attitude très fermée du bloc La République En Marche ont crée un malaise démocratique qui ne devra pas se reproduire au risque d’aggraver encore un plus le fossé entre les élus et les citoyens.

    Dans ces conditions, le Parti socialiste tient à saluer le travail constructif et exigeant des députés du groupe Nouvelle Gauche. Prenant le Chef de l’Etat au mot, ils ont proposé, tout au long des 50 heures de débats, une série d’amendements en vue de hisser le texte à la hauteur de son ambition initiale. Ils ont à chaque fois proposé à la majorité de tenir tous les engagements du Président, mais celle-ci ne l’a pas souhaité.

    S’il se félicite de l’adoption de certaines de leurs propositions, notamment s’agissant du financement des partis politiques et des campagnes, de la transparence de la vie politique ou de l’interdiction des emplois familiaux, le Parti socialiste ne peut que déplorer que la majorité ait refusé toute avancée sur les conflits d’intérêts, au risque d’apparaître sur ce point plus sévère avec les collaborateurs qu’avec les parlementaires, tout comme elle a refusé l’élargir l’application de l’essentiel des mesures votées aux membres du Gouvernement et à la haute fonction publique.

    Plus que jamais, les Socialistes sont au travail et entendent être utiles aux Français pendant ce quinquennat.

  • Les Echos - Olivier Faure : « Macron n’est pas Jupiter, c’est Janus »

    Olivier Faure Président du groupe Nouvelle Gauche à l’Assemblée nationale

    Député de Seine-et-Marne et président du groupe Nouvelle Gauche à l'Assemblée, le socialiste Olivier Faure fustige les dix premières semaines d' Emmanuel Macron à la tête de l'Etat. « Le double langage a remplacé la langue de bois. Ce n'est pas Jupiter, c'est Janus. Le dieu du 'en même temps' », raille-t-il, estimant que « rien de la promesse de rénovation n'est tenu ».

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  • Hommage du Parti socialiste à Michel Durafour

    28 juillet 2017

    Le Parti socialiste apprend avec tristesse la disparition à l’âge de 97 ans de Michel Durafour, ancien ministre et Maire de Saint-Etienne. Il salue la mémoire d’un élu local et homme d’Etat dont les combats pour la culture et contre l’extrême-droite demeurent toujours d’actualité.

    Il se souvient qu’au lendemain du premier tour de l’élection présidentielle de 1988, l’élu centriste avait rallié François Mitterrand et était devenu l’un des « ministres d’ouverture » du gouvernement de Michel Rocard.

    Farouchement opposé à l’extrême-droite, Michel Durafour avait lancé la même année un appel pour « exterminer le Front national », ce qui lui vaudra un calembour nauséabond de Jean-Marie Le Pen, alors président de la formation frontiste, qui sera condamné par la justice.

    Le Parti socialiste adresse ses condoléances à sa famille et à ses proches.

  • Fondation Jean Jaurès, Hervé Le Bras, Jérôme Fourquet - Le puzzle français. Un nouveau partage politique

    Décomposition, recomposition ou révolution : comment analyser l’ampleur du changement que le pays a vécu lors de cette séquence électorale hors norme ? Quelles sont les nouvelles géographies des votes ? Hervé Le Bras et Jérôme Fourquet y répondent avec un décryptage en profondeur des plus récentes données, mettant au jour le paysage électoral qui se dessine.

    Synthèse

    Hervé Le Bras, et Jérôme Fourquet procèdent dans ce livre à un examen en profondeur des primaires et de l’élection présidentielle de 2017 à grande comme à petite échelle territoriale.

    Le point de départ de ce chamboulement politique hors norme a été la crainte d’un score voisin de 30 %  pour Marine Le Pen après les 28,5 % de son parti aux dernières élections régionales en 2015. Dès lors, pour avoir une chance de figurer au second tour, la droite comme la gauche ne pouvaient que présenter un seul candidat, d’où l’organisation des primaires. Celle de la droite et du centre, qui rassemblait l’UDI et les LR, semblait capable d’assurer la victoire au vainqueur. Celles de la gauche était plus mal partie, coincée entre le dynamisme du mouvement En marche ! et celui de la France insoumise.

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  • Observatoire des inégalités - Quelles prestations sociales unifier ?

    18 juillet 2017 - De nombreux projets politiques plaident en faveur d’une unification des prestations sociales. D’autres préconisent un revenu universel. Ces projets touchent à la justice sociale dans notre pays. Par Julien Damon, sociologue, professeur associé à Sciences Po Paris. Extrait de l’ouvrage « Que faire contre les inégalités ? ».


    L’idée d’une allocation sociale unique, allant parfois jusqu’à un revenu dit « universel », a alimenté la campagne présidentielle récente. Certains candidats, de droite et de gauche, l’ont proposée. À gauche, simplifier le système des prestations ne laisse pas indifférent. Le député socialiste Christophe Sirugue a rendu au Premier ministre, en avril 2016, un rapport sur la rationalisation des minima sociaux (RSA, etc.). Fin 2015, la Cour des comptes suggérait, de son côté, un rapprochement des principaux minima sociaux avec les prestations logement.

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  • Réaction du Parti socialiste à la nationalisation des chantiers navals STX de Saint-Nazaire

    Le Parti Socialiste ne peut que se réjouir de l’annonce de la nationalisation des chantiers navals STX de Saint-Nazaire, annoncée ce jour par le gouvernement.

    Il rappelle que c’est François Hollande, lorsqu’il était président de la République, qui est à l’origine du début des tractations et a imposé l’idée d’une direction nationale, que le ministre de l’économie met aujourd’hui en œuvre.

    Alors que 7000 emplois sont concernés, il convient désormais, en concertation avec les autorités publiques nationales et locales, d’élaborer un vrai projet industriel pérenne et durable, capable de garantir des emplois sur la durée et une  viabilité économique.

    Le Parti socialiste sera vigilant, et ne manquera pas de rappeler au gouvernement ses engagements, s’il lui venait à l’esprit de ne pas les tenir.

  • Le Parisien - Seine-Saint-Denis : le PS déchiré entre les proches de Hamon et les loyalistes

    Le parti socialiste tente de panser ses plaies. En Seine-Saint-Denis, le parti à la rose a perdu ses neuf députés. Et si aucune grande figure n’a quitté le PS, cela n’empêche pas certains de faire entendre leurs petites voix. Ainsi Stéphane Troussel, président PS du conseil départemental ou encore Mathieu Hanotin, ex-député, ne cachent pas leur soutien à Benoît Hamon qui, lui, est parti de son côté. Des positions qui ne plaisent pas à tout le monde.

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