Si les classes moyennes et populaires se sentent asphyxier, c’est parce que face à des revenus qui ne progressent pas ou peu, leurs dépenses pré-engagées, elles, se sont envolées si bien qu’au fil du temps, le « le reste à vivre » s’est réduit à trois fois rien. Selon la méthodologie retenue par l’INSEE, les dépenses pré-engagées, qui résultent d’engagements contractuels difficilement renégociables à court terme [...]
Actualités socialistes - Page 738
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Les classes moyennes victimes des dépenses pré-engagées [Alexandre Mirlicourtois]
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Ariane Mnouchkine : "Je n'ai pas envie qu'on tue un flic"
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Olivier Faure : "vous avez fait le choix d'en revenir aux recettes éculées"
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Mediapart - Que peut la démocratie ? Le débat Badiou-Rosanvallon
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La Vie des idées - Dossier : Qui sauvera le climat ? L’improbable État de la justice climatique
Faut-il compter sur les gouvernements nationaux pour sauver le climat ? Un État peut-il être capitaliste et écologiste ? Pour Geoff Mann et Joel Wainwright, l’appel à cette solution manque de réalisme, et d’autres formes de lutte contre le réchauffement climatique doivent être envisagées.
En août 2018, un consortium associant l’Agence néerlandaise d’évaluation environnementale, l’Université Yale et d’autres entités a publié un rapport sur les engagements d’environ 6000 villes et régions, 2000 entreprises (dont le siège est situé dans l’Union européenne et le chiffre d’affaires cumulé dépasse 21 000 milliards de dollars), et 9 pays « fortement émetteurs » de CO2 (le Brésil, la Chine, l’Inde, l’Indonésie, le Japon, le Mexique, la Russie, l’Afrique du Sud, et les États-Unis), en vue d’atténuer le changement climatique. Les auteurs louent l’engagement de certaines entreprises et de certains gouvernements sous-nationaux à réduire les émissions de dioxyde de carbone en conformité avec l’accord de Paris de 2015.
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Le Point - Le « décolonialisme », une stratégie hégémonique : l'appel de 80 intellectuels
Ils sont philosophes, historiens, professeurs… Ils dénoncent des mouvances qui, sous couvert de lutte pour l'émancipation, réactivent l'idée de « race ».
C'est au rythme de plusieurs événements universitaires et culturels par mois que se multiplient les initiatives militantes portées par le mouvement « décolonial » et ses relais associatifs (1). Ces différents groupes sont accueillis dans les plus prestigieux établissements universitaires (2), salles de spectacle et musées (3). Ainsi en est-il, par exemple, du séminaire « Genre, nation et laïcité » accueilli par la Maison des sciences de l'homme début octobre, dont la présentation regorge de références racialistes : « colonialité du genre », « féminisme blanc », « racisation », « pouvoir racial genré » (comprendre : le pouvoir exercé par les « Blancs », de manière systématiquement et volontairement préjudiciable aux individus qu'ils appellent « racisés »).
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La Vie des idées - Qui sauvera le climat ? par Ivan Ascher & Marieke Louis
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The Conversation, Kristian Colletis-Wahl - Les gilets jaunes, aiguillons de l’innovation démocratique
La fatigue démocratique permet d’expliquer le retrait des citoyens de la chose publique, la faible participation aux élections, l’absence d’implication aux réunions de concertation. Les raisons de cette fatigue sont nombreuses. Mais on y trouve en priorité le sentiment de ne pas être entendu par les représentants élus.
L’impression de l’inefficacité des politiques publiques en découle. Elles obéiraient à des impératifs financiers et idéologiques éloignés des préoccupations des citoyens – ce qui rend insupportable toute taxation supplémentaire puisque dans l’inconscient collectif, elles ne produisent de toute façon pas d’effets. Ainsi se justifie le « ras le bol fiscal », renforcé par une diminution perçue du pouvoir d’achat.
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Slate - Les Démocrates américains à gauche toute
Les élections de mi-mandat ont révélé de nouveaux visages du Parti démocrate, signe encourageant de renouvellement. Elles ont aussi confirmé une tendance surprenante: un retour du socialisme.
La ruse aurait pu prendre. À vrai dire, la recette a été largement éprouvée. En difficulté dans les sondages, le candidat républicain Jackson Miller avait décidé de lancer une dernière banderille et de faire imprimer une affiche choc –à 10.000 exemplaires– afin de marquer les esprits.
Sur un fond rouge écarlate s’étalaient ainsi les visages de Marx, Engels, Lénine, Staline, Mao Zedong et… Lee Carter, son adversaire socialiste. Manque de bol, la formule ne prend plus et Lee Carter, 31 ans, membre du parti Democratic Socialists of America (Socialistes démocrates d'Amérique, DSA), a été largement élu le 7 novembre à la Chambre des délégués de l’État de Virginie.
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Les Temps Modernes - Frédéric Lordon
L’économiste Frédéric Lordon repère dans la fuite en avant libérale de la loi « travail » les signes d'une prise d'otage généralisée du salariat. Modernité, souplesse, adaptabilité, il met en lumière la vacuité du discours libéral et engage le mouvement social à forger ses propres utopies
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Thomas Porcher : « Macron a fait un chèque en blanc pour dire aux gilets jaunes de continuer. »
Lendemain d’allocation présidentielle, en pleine crise des gilets jaunes, l’économiste et co-fondateur de Place Publique, Thomas Porcher nous livre son regard dans #LaMidinale.