Les députés socialistes, indispensables pour déposer la motion, ont approuvé à l'unanimité leur participation à l'initiative communiste et insoumise.
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Les députés socialistes, indispensables pour déposer la motion, ont approuvé à l'unanimité leur participation à l'initiative communiste et insoumise.
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Instabilité, puissance, société, alimentation, climat, biodiversité… : le sol est un des enjeux politiques majeurs pour le XXIe siècle. Dans son dernier livre, "Terres, pouvoirs et conflits. Une agro-histoire du monde" (Presses de Sciences Po, 2018), Pierre Blanc, enseignant-chercheur en géopolitique à Bordeaux Sciences Agro et Sciences Po Bordeaux, retrace l’histoire du monde en plaçant la question foncière au cœur des logiques de pouvoir.
Il y démontre que les inégalités d’accès et de possession de la terre ont été et demeurent un moteur politique décisif. Il présente ses travaux au cours d’un échange avec le député Dominique Potier, co-rapporteur d’une mission d’information sur le foncier agricole à l’Assemblée nationale et directeur de l’Observatoire de l’agriculture et du monde rural de la Fondation Jean-Jaurès.
Il occupe conversations, plateaux télé et bureaux des ministres depuis des semaines, au point d’être repris dans d'autres pays. L'utilisation du gilet jaune ne tient pourtant qu'à un coup d'œil.
Dans une tragédie théâtrale, l’action se joue normalement en cinq actes. Samedi 8 décembre, les «gilets jaunes» ont joué leur quatrième, celui où l’action sur les planches tend à se nouer définitivement. 120.000 policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers ont été mobilisés dans tout l’Hexagone, le gouvernement craignant un mouvement «d’une grande violence». Bilan de la journée d'après le ministère de l'Intérieur: 125.000 personnes ont pris part aux manifestations à travers la France (dont 10.000 à Paris), 264 ont été blessées (dont 39 membres des forces de l'ordre), 1.723 interpellées et 1.220 placées en garde à vue.
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C’est un bien curieux dilemme auquel nous sommes confrontés depuis quelques semaines : il nous faudrait, soit accepter aveuglément la fragile légitimité d’un président de la République élu par hasard, et applaudir sans broncher chacune de ses décisions au nom du respect des principes démocratiques et républicains ; soit nous ranger du côté des partisans du désordre, des casseurs, des ennemis de l’Etat de droit – cette si creuse formule dont nul ne sait exactement à quel imaginaire politico-historique elle renvoie, et qui est si souvent mobilisée pour contourner, l’air de rien, les aspirations populaires. Alors même qu’il devient de plus en plus manifeste que les artisans du désordre ne sont pas ceux qui manifestent dans nos rues, de façon plus ou moins pacifique, mais ceux qui occupent en toute légalité les bâtiments publics.
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En pleine crise des gilets jaunes, l'économiste Thomas Piketty, connu pour ses travaux sur la fiscalité, vient lancer en exclusivité sur France Inter, au micro de Nicolas Demorand et de Léa Salamé, un "Manifeste pour la démocratisation de l’Europe", signé par une centaine d'intellectuels, économistes et élus européens.
Ce discours était présenté comme décisif pour le président, confronté à la crise la plus grave depuis le début de son quinquennat.
Emmanuel Macron a tenté lundi de calmer la colère des "gilets jaunes", qu'il a jugée "juste à bien des égards", en annonçant une série de mesures sociales, notamment sur le Smic et les retraites, au cours d'une "adresse à la Nation" très attendue.
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L'Obs - Dépôt d'une motion de censure: décision des députés PS mardi
Paris (AFP) - Les députés socialistes, qui voulaient "attendre" l'allocution publique d'Emmanuel Macron sur les "gilets jaunes" avant de déposer une motion de censure commune avec les Insoumis et les communistes contre le gouvernement, prendront leur décision mardi, a-t-on appris auprès du groupe.
"La motion de censure est en discussion. Il était parfaitement prévu que nous attendrions ce soir les propositions du président de la République et qu'il y aurait une décision ou un dépôt demain (mardi)", a affirmé la présidente du groupe socialiste, Valérie Rabault, dans les couloirs du Palais Bourbon.
Pour Coralie Delaume, si les revendications des Gilets jaunes sont légitimes, leur application ne pourra se faire sans une remise en cause du fonctionnement de l'Union européenne. En l'état actuel des traités, les États membres ne peuvent plus mener de politiques économiques et commerciales souveraines, explique-t-elle.
Coralie Delaume est essayiste et vient de publier Le Couple franco-allemand n'existe pas (Michalon, octobre 2018). Elle anime également, depuis 2011, le blog L'Arène nue.
Augmentation du SMIC et des retraites, taxation des très grandes entreprises, protection de l'industrie française, fin de la politique d'austérité et redéploiement des services publics: telles sont les revendications des Gilets jaunes révélées la semaine dernière dans la presse. Le rétablissement d'une véritable démocratie fait également partie des demandes récurrentes.
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Aurélien Delpirou, géographe et enseignant, a publié « La couleur des gilets jaunes » sur La Vie des idées. Il conteste les lectures souvent binaires faites du mouvement des gilets jaunes.
Spécialiste de Mai 68 (1), à l’écoute des mouvements sociaux contemporains, l’historienne Ludivine Bantigny explique pourquoi la mobilisation des gilets jaunes est un événement inédit. Pour elle, l’avenir de ce mouvement qui fait face à une répression historique dépendra de la posture des syndicats.
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Le politologue Olivier Costa, auteur de cet article, est directeur de recherche au CNRS, et enseigne à Sciences Po Bordeaux. La version originale de cet article a été publiée sur le site The Conversation, dont franceinfo est partenaire. Il s'exprime ici librement.
Les autorités de l'Etat et les élus (et pas seulement ceux de la majorité, ne nous leurrons pas) font face à une défiance d'une ampleur inédite, à laquelle il est bien difficile de trouver une réponse, tant les revendications sont à la fois hétérogènes et individualistes (une par sous-catégorie de la population), irréalistes et contradictoires (davantage de services publics, mais moins d'impôts ; plus de croissance, mais moins de concurrence ; plus de sécurité, mais moins de règles), et déconnectées d'enjeux aussi fondamentaux que le réchauffement climatique ou l'endettement du pays.
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