Web Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Actualités socialistes - Page 732

  • "The Internationale" conducted by Arturo Toscanini--BANNED by U.S. censors!

    In 1944, to honor the Allied victory in Italy, legendary counductor Arturo Toscanini--a refugee from Fascisim in his home country--decided to conduct a performance of Verdi's "Hymn of the Nations". "Hymn" is a composition that Verdi orginally built around the national anthems of Britain, France, and Italy. In order to honor all four of the major Allies, Toscanini decided to add "The Star Spangled Banner" for the U.S. and "The Internationale" for the Soviet Union.

    The music was performed by the NBC Symphony Orchestra, with the Westminister Choir and the great tenor Jan Peerce as soloist; conducted by Toscanini. It was filmed as a featurette to be shown in movie theaters, and was narrated by Burgess Meredith. In the early 50's, at the height of the McCarthyism, U.S. censors excised the portion of this performance that featured the "Internationale".

    For years the sequence in the original featurette was considered forever lost. But recently a copy of this missing piece of film was rediscovered, and now this rousing rendition of the Internationale--together with chorale and orchestra under the direction of a great conductor--can be enjoyed again.

  • Best of 2018 - L'incapacité de la gauche à penser l'appareil productif [Olivier Passet]

    Quelle vision du système productif porte aujourd’hui la gauche ? Je parle ici d’une déclinaison qui va du centre gauche, jusqu’aux insoumis et au parti communiste. Sans ignorer les nombreuses lignes de fractures et de dosages entre ces gauches, elles ont néanmoins des points communs : toutes peuvent encore se revendiquer de Jaurès, figure de ralliement du socialisme démocratique. [...]

  • Best of 2018 - La sécession des « élites » ou comment la démocratie est en train d'être abolie, par Coralie Delaume

    Coralie Delaume analyse les raisons de la fracture qu'elle observe entre les «élites», une classe minoritaire de privilégiés, et la masse qui n'a pas accès aux études prestigieuses ou qui n'a pas son mot à dire dans les orientations économiques de l'Union européenne.


    Coralie Delaume est essayiste, co-auteur de La fin de l'Union européenne(Michalon, 2017) et animatrice du site L'arène nue.


    La Révolte des élites et la trahison de la démocratie est le titre d'un livre du sociologue américain Christopher Lasch, publié à titre posthume en 1995. Bien sûr, l'ouvrage analysait l'Amérique de son temps. Pourtant, il s'applique parfaitement à la France et à l'Europe d'aujourd'hui, dont il semble avoir anticipé l'évolution des classes favorisées avec une acuité visionnaire.

    Le livre pose l'hypothèse que ce n'est plus la «révolte des masses» qui menace désormais la vie démocratique, mais la coupure de plus en plus prononcée entre le peuple et les «élites». Une coupure tant économique et matérielle qu'éducative et intellectuelle, dont résulte le repli sur eux-mêmes des privilégiés. Ces derniers ne parlent plus qu'à leurs pareils, c'est-à-dire non seulement à ceux qui bénéficient d'un même niveau de richesses, mais également à ceux qui partagent le même niveau d'instruction. Ils adorent mettre en scène leur pouvoir et le font de mille façons: exhibition des signes extérieurs de richesse, bien sûr, mais également - et de plus en plus - de leur patrimoine culturel. Le discours, ahurissant de cuistrerie, du président Macron sur l'intelligence artificielle (29 mars 2018) en est un exemple qui confine au grotesque. En revanche, ils n'assument plus que de mauvaise grâce les charges et responsabilités qui devraient leur incomber, et préfèrent le service de leur intérêt bien compris à celui d'un «intérêt général», dont ils ne conçoivent même plus qu'il pût exister.

    Lire la suite
    _____________________
    _____________________

  • Carte de Séjour - Douce France (1987)

  • Best Of 2018 - France Culture - Boualem Sansal : écrire contre le fanatisme

    Une « chronique sur les temps qui courent », c’est ainsi que l’écrivain Boualem Sansal définit son nouveau roman.

    Le train d’Erlingen ou La métamorphose de Dieu, il parait en cette rentrée littéraire aux éditions Gallimard. Un roman aux formes multiples, un roman labyrinthique, qui explore différents territoires et temporalités. Comme dans son précédent ouvrage 2084, Boualem Sansal poursuit sa mise en garde contre les fanatismes religieux renforcés par la faillite du politique et du capitalisme débridé. Nous accueillons son auteur, l’écrivain Boualem Sansal.

    Lire et écouter la suite
    ____________________
    ____________________

  • Xerfi - Pourquoi le coût de la dette française va rester faible [Christian Chavagneux]

    On a pris l’habitude dans le débat public de mesurer la dette publique en pourcentage du PIB. C’est une façon de faire courante et qui facilite les comparaisons internationales. Mais qui n’a pas forcément grand sens sur le plan économique. La dette est un stock accumulé que l’on ramène à un flux, la production de richesse d’une année. [...]

  • Best of 2018 - Pour Olivier Faure, un espace vraiment dégagé ? 20/3/2018

    Arrivé largement en tête lors du scrutin interne du Parti socialiste, Olivier Faure sera le seul candidat au second tour après le retrait du second, Stéphane Le Foll. Le paysage socialiste semble donc dégagé pour Olivier Faure. Mais quel espace réel sera celui du futur dirigeant du Parti socialiste?

    Arrivé largement en tête lors du scrutin interne du Parti socialiste, Olivier Faure sera le seul candidat au second tour après le retrait du second, Stéphane Le Foll. Le paysage socialiste semble donc dégagé pour Olivier Faure. Mais quel espace réel sera celui du futur dirigeant du Parti socialiste?

    Pour répondre à cette question, il faut s’intéresser d’abord aux dispositions particulières qui, au-delà des contingences de la vie politique, expliquent le succès d’Olivier Faure. C’est alors, en ayant défriché le terrain qu’on pourra se demander ce que sera son autonomie réelle et le cadre dans lequel elle pourrait s’exercer.

    Lire la suite
    ________________
    ________________

  • Best of 2018 - Observatoire des inégalités, 600 000 pauvres de plus en dix ans

    La France compte entre 5 et 8,8 millions de pauvres selon la définition adoptée. Entre 2006 et 2016, le nombre de personnes concernées a augmenté de 630 000 personnes au seuil à 50 % et de 820 000 au seuil à 60 %. Principalement sous l’effet de la progression du chômage.

    La France compte cinq millions de pauvres si l’on fixe le seuil de pauvreté à 50 % du niveau de vie médian [1] et 8,8 millions si l’on utilise le seuil à 60 %, selon les données 2016 (dernière année disponible) de l’Insee. Dans le premier cas, le taux de pauvreté est de 8,0 % et dans le second de 14,0 %. Au cours des dix dernières années (2006-2016), le nombre de pauvres a augmenté [2] de 630 000 au seuil à 50 % et de 820 000 au seuil à 60 %. Le taux de pauvreté s’est élevé de 0,7 point au seuil à 50 % et à 60 %.

    La pauvreté a fortement progressé à partir de 2008 avec l’accentuation des difficultés économiques liées à la crise financière. Entre 2008 et 2012, le nombre de pauvres, au seuil à 50 % comme à 60 %, a augmenté de près de 800 000. Le taux de pauvreté à 50 % s’est élevé de 7,4 à 8,5 %, celui à 60 % de 13,2 à 14,2 %. Depuis 2012, le taux et le nombre de pauvres stagnent. Cette stagnation est trompeuse, car elle résulte en partie de l’extension de la crise aux couches moyennes [3]. Le niveau de vie médian de 2016 est du niveau de 2011. Or le seuil de pauvreté est calculé en fonction du niveau de vie médian.

    Lire la suite
    __________________
    __________________