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Actualités socialistes - Page 537

  • Fondation Jean Jaurès - Le monde arabe entre tensions sociales et géopolitiques : débat avec Charles Thépaut

    Les pays arabes sont parcourus par des crises difficiles à démêler. Si les « printemps » de 2011 ont remis en cause des systèmes qui n’étaient plus viables, ils n’ont pu en traiter les causes économiques et sociales et leur répression a généré de nouveaux conflits, les populations continuant de réclamer un traitement plus digne, comme en Algérie, au Liban et en Irak en 2019.

    Mêlées à la géopolitique, ces crises alimentent différents degrés de violence : brutalité extrême de Daech, guerres au Yémen et en Syrie, escalades ponctuelles à Gaza et conflits à répétition en Libye. Dans les zones plus stables, les inégalités s’aggravent entre une élite intégrée dans la mondialisation et le reste de la population.our en débattre, la Fondation organise une rencontre publique avec Charles Thépaut, diplomate français, actuellement chercheur invité au Washington Institute for Near East Policy et spécialiste du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Il a notamment travaillé en Syrie, en Algérie, en Irak et dans le cadre de la Coalition internationale contre Daech et il est l'auteur de Le monde arabe en morceaux. Des printemps arabes au recul américain (Éditions Armand Colin, février 2020).

    Dans cet essai, il propose une analyse précise de chaque pays de cette région fragmentée. Il en explique également la nouvelle géopolitique, au moment où la Russie, l’Iran ou la Turquie profitent du "retrait" américain du Moyen-Orient. Si le tableau est sombre, ce livre rappelle aussi l’énergie des sociétés qui continuent à vivre, à bouillonner d’initiatives locales, pour dessiner leur avenir malgré les obstacles.

  • Martin Anota - Les économistes sous-estiment les coûts du réchauffement climatique

    Il n’est pas étonnant que les économistes s’intéressent au changement climatique. Certes, ils peuvent avoir tendance à se laisser porter par leurs prétentions « impérialistes » et à s’attaquer à certains objets traditionnellement étudiés par le reste de la communauté scientifique, mais il faut avouer que la question touche directement leur objet d’étude originel : la création et la répartition des richesses. Non seulement les émissions polluantes sont générées par les activités de production et de consommation, mais en outre le changement climatique n’est pas sans affecter en retour l’activité économique [Dell et alii, 2012 ; Burke et Tanutama, 2019 ; Kahn et alii, 2019].

    Ainsi, pour étudier ces liens et formuler des recommandations, les économistes ont cherché à modéliser le changement climatique ; ce champ de recherche a notamment été récompensé avec l’attribution du « prix Nobel » d’économie à William Nordhaus en 2018. Relevant d’une analyse coûts-bénéfices, ces modélisations ont souvent cherché à déterminer quels étaient les pertes en termes de PIB qu’entraînent respectivement le changement climatique et la politique climatique afin de déterminer quelle est la politique climatique « optimale » à adopter, celle qui minimise les coûts économiques du changement climatique et des mesures adoptées pour lutter contre ce dernier.

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  • Commission des finances : intervention de Valérie Rabault lors de l'audition du Directeur général des finances publiques - 19 février 2020

  • La montée de la colère populiste en Allemagne [Olivier Passet]

    Partout en Europe, la base électorale des partis de gouvernement ne cesse de rétrécir, poussant à des alliages politiques de plus en plus hétéroclites. Le jeu démocratique organisé autour de deux visions antagonistes et alternatives disparaît. [...]

  • TQA⎢Guillaume Duval

    Pour démontrer que la #réformedesretraites n’est ni juste, ni nécessaire, ni plus simple, Isabelle This Saint-Jean a posé #TQA Guillaume Duval, éditorialiste à la revue Alternatives économiques. 1️⃣ Cette #réformedesretraites est-elle nécessaire ? 2️⃣ Le système sera-t-il plus juste ensuite ? 3️⃣ La part des #retraites sera-t-elle toujours de 14 % du PIB national ?

  • Libé - Le premier secrétaire du PS demande la tête du premier flic de France

    Olivier Faure demande une convocation de Christophe Castaner à l'Elysée après les propos qu'il a tenus sur sa vie privée mercredi sur France Inter.

    Une nouveauté : la salle de presse des Quatre-Colonnes, à l’Assemblée nationale, est pleine à craquer pour un socialiste. Des caméras, des stylos et des micros. La foule attend l’arrivée du premier des socialistes. Olivier Faure se pointe à 15 heures. Le regard est sombre et les mains derrière le pupitre. Pourquoi ? La faute à un ministre…

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