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Actualités socialistes - Page 506

  • L'Obs - TRIBUNE. Jean-Luc Mélenchon : « La créolisation n’est pas un projet ou un programme, c’est un fait »

    Le leader de La France insoumise s’inspire du concept du penseur Edouard Glissant pour proposer « le chaînon manquant entre l’universalisme et la réalité vécue qui le dément ».

    « Créolisation ». Un mot dans mon discours sur la République a fait parler. Je laisse de côté la poignée de sots pour qui ce fut une nouvelle occasion d’essayer de me faire endosser la camisole de force de leurs hantises identitaires. Ainsi de madame Saporta. Son ignorance crasse éclata quand elle affirma que le concept de créolisation renvoyait aux « origines » de chacun. Elle ignore donc ce que veut dire ce mot depuis qu’Edouard Glissant l’a mis en scène. Commençons donc par lire ce qu’en disait Edouard Glissant en 2005 dans une interview au journal « le Monde »

    « La créolisation, c’est un métissage d’arts, ou de langages qui produit de l’inattendu. C’est une façon de se transformer de façon continue sans se perdre. C’est un espace où la dispersion permet de se rassembler, où les chocs de culture, la disharmonie, le désordre, l’interférence deviennent créateurs. C’est la création d’une culture ouverte et inextricable, qui bouscule l’uniformisation par les grandes centrales médiatiques et artistiques. Elle se fait dans tous les domaines, musiques, arts plastiques, littérature, cinéma, cuisine, à une allure vertigineuse… »

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  • Reporterre - L’écologie ne peut qu’être politique et radicale

    Critique du capitalisme, de la rationalité économique devenue envahissante, réflexion novatrice sur les conséquences des « métamorphoses du travail »… Dans « Fonder l’écologie politique », Robert Chevanier revient sur l’œuvre d’André Gorz.

    • Présentation du livre par son éditeur :

    Parti d’une philosophie du sujet d’inspiration phénoménologique, suivie d’une tentative de refondation du marxisme, André Gorz (1923-2007) devait rencontrer le mouvement écologiste. L’écologie, cependant, ne peut qu’être politique, plus radicale que celle qui est défendue par les courants qui entendent se limiter à la protection de la nature. L’écologie politique naît d’une protestation spontanée contre la destruction de la « culture du quotidien » qui constitue notre milieu de vie.

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  • Laurent FABIUS : "Le réchauffement climatique est bien pire que la COVID"

  • Fondation Jean Jaurès - Rééquilibrer les effets du quinquennat

    Dans sa contribution d’une série réalisée en partenariat avec L’Hétairie, le constitutionnaliste Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public à l’université de Lille et auteur du blog La Constitution décodée, revient sur les vingt du quinquennat, une réforme qui a stabilisé le pouvoir présidentiel en omettant de renforcer le pouvoir législatif.

    Le quinquennat a vingt ans !

    Il fut introduit le 24 septembre 2000, par référendum constitutionnel. Plébiscité à l’époque (mais par une faible partie d’électeurs, tant l’abstention avait été record), il est aujourd’hui vertement critiqué. Il a pourtant un nécessaire effet stabilisateur, qui n’interdit pas de réfléchir à des évolutions.

    D’abord, dénonçons quelques idées reçues et rétablissons quelques contre-vérités.

    D’une part, on l’associe toujours à «  l’inversion  » du calendrier électoral, car une loi votée postérieurement à l’adoption de la révision constitutionnelle a reporté au mois de juin le terme du mandat de député, là où il expirait auparavant début avril. L’objectif était effectivement de permettre que se déroule d’abord l’élection présidentielle, puis les élections législatives.

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  • Reporterre - Loi Asap : le gouvernement continue à défaire le droit de l’environnement

    La loi dite de « simplification » de l’action publique est discutée par les députés cette semaine. Ce texte poursuit à marche forcée le démantèlement du droit de l’environnement, dénoncent ses détracteurs. Il facilite par exemple l’implantation de sites industriels au moment même où Lubrizol a démontré la nécessité d’une meilleure surveillance.

    Un texte « fourre-tout », dénoncent en cœur ses détracteurs. Ou qui permettra de « rapprocher l’administration du citoyen, simplifier les démarches (…), faciliter le développement des entreprises », comme l’explique le gouvernement ?

    Le projet de loi Asap ­— pour accélération et simplification de l’action publique — est discuté à l’Assemblée nationale depuis lundi 28 septembre. Son titre est transparent quant à l’intention de l’exécutif : « asap » comme « as soon as possible » — aussi vite que possible.

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  • Potus et le virus - Le billet de Sophia Aram

    Sophia Aram revient sur l'évènement qui a marqué le week-end aux États-Unis, le Président Donald Trump est contaminé par la Covid-19.

  • Basta - «Aujourd’hui pour sauver l’accumulation du capital, on est obligé de détruire la démocratie»

    L’inaction écologique menace désormais l’espace démocratique, estime le philosophe Pierre Charbonnier. Les régimes autoritaires qui émergent ne se constituent-ils pas en appui à l’accumulation de richesses par quelques-uns au prix de la dilapidation des ressources de tous ? Face à cette destructrice « utopie du marché », les progrès politiques viendront du contre-mouvement social. Entretien réalisé en partenariat avec l’hebdomadaire Politis.

    .....Sur la question de l’articulation entre la gauche et l’écologie, je ne pense pas qu’une alliance bien coordonnée autour d’un unique langage politique puisse se former à court terme. Il faut donc faire avec ce que l’on a et apprendre à orchestrer différents registres symboliques. J’aurais tendance à penser que la double opposition au pôle néolibéral et au pôle conservateur peut suffire à une alliance de circonstance, une alliance composée d’acteurs suffisamment polyglottes pour accepter les langages propres à différentes cultures sociales et formes de luttes. N’oublions pas que de larges pans de l’élite administrative et technique seront des alliés nécessaires dans la bascule écologique et sociale : il faut faire du droit, construire des infrastructures sobres, réapprendre de quel sol on vit. Tout cela nécessite aussi des savoirs de pointe. Les victoires du mouvement émancipateur se produisent toujours quand des groupes différents voient leurs intérêts s’aligner. Il ne faut donc pas manquer l’occasion lorsqu’elle se présente.

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  • La Vie des Idées - Belgrade-Paris : expériences de gauche

    À propos de : Frank Georgi, L’Autogestion en chantier. Les gauches françaises et le « modèle yougoslave » (1948-1981), Nancy, L’Arbre bleu.

    Introduit en Yougoslavie en 1949, le principe de l’autogestion dans les entreprises a fasciné de larges pans de la gauche française jusqu’à la fin des années 1970. Cet enthousiasme, nourri par des échanges et des voyages, n’a pas résisté à l’étatisme et au centralisme français.

    Le rapport au modèle soviétique, pour les gauches françaises, est un sujet aussi connu que documenté, tant il a accompagné une grande partie de celles-ci tout au long du XXe siècle

    . D’autres expériences (castriste, maoïste) ont pu fasciner des secteurs – au demeurant limités – de ces forces politiques, et de manière intermittente. Aujourd’hui oublié (le pays a même disparu), un autre modèle a interrogé, voire attiré les gauches françaises : l’autogestion yougoslave.

    Depuis la fin des années 1940 jusqu’à l’arrivée de François Mitterrand au pouvoir, l’expérience menée par Tito n’a pas peu suscité une riche gamme de réactions, de l’enthousiasme au rejet véhément. C’est à ce dossier que s’attelle Frank Georgi, historien spécialiste des mouvements sociaux contemporains, dans un ouvrage tiré d’une HDR soutenue en 2017.

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