Bernard Stiegler en conversation avec Joseph Cohen. Bernard Stiegler est philosophe, spécialiste du développement technologique et des technologies numériques. Il axe sa réflexion sur les mutations sociales, politiques, économiques et psychologiques actuelles et leurs enjeux. Joseph Cohen est un des membres fondateurs des Rencontres Philosophiques de Monaco
Actualités socialistes - Page 465
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BERNARD STIEGLER // Antivirus Philosophique Nº14
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Philippe Fremaux - JEA 2019 : L'économie sociale et solidaire est-elle soluble dans le capitalisme d'intérêt général ?
L’ESS est-elle une alternative au capitalisme dominant ou seulement un ensemble d’activités qui concourent à en réparer les dégâts en complément de l’action publique ? Peut-elle ouvrir la voie à une démocratisation plus large de l’économie alors que le capitalisme actionnarial a perdu toute légitimité ? Ne risque-t-elle pas plutôt de se dissoudre dans un capitalisme d’intérêt général qui affirme poursuivre d’autres missions que la seule recherche du profit ? Dirigeants d’entreprises de l’ESS et universitaires en débattent, un an après l’adoption de la loi Pacte. Une table-ronde animée par Philippe Frémeaux, éditorialiste à Alternatives Économiques
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Bernard Stiegler : "Il faut faire face aux réalités et faire évoluer nos façons de vivre"
Nos modèles de sociétés sont-ils à bout de souffle ? Comment faire face aux changements climatiques, s’y adapter ? C’est une partie des thèmes de travail du philosophe Bernard Stiegler, qui est notre invité.
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PLAN DE RELANCE EUROPÉEN : L'ARNAQUE MACRON
Une “Petite révolution” d’après le journal Le Monde, un “succès politique pour Emmanuel Macron” selon La Croix, un accord “historique” pour Les Échos… On aimerait nous faire croire que l’accord obtenu le 21 juillet sur le plan de relance européen censé permettre à l’Union européenne de surmonter la crise du Covid-19 est une victoire pour la France et une étape majeure dans la construction d’une union plus solidaire. Mais à y regarder de plus près, la réalité est bien différente. Les économistes David Cayla et Stefano Palombarini analysent ce plan pour Le Média.
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Bernard Stiegler : mutations sociales, politiques, économiques et psychologiques le 17/01/2018.
Interview de Bernard Stiegler, philosophe qui axe sa réflexion sur les enjeux des mutations actuelles — sociales, politiques, économiques, psychologiques — portées par le développement technologique et notamment les technologies numériques en direct à 18h00 le 17/01/2018.
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Idées d'été - Usbek et Rika - Eva Illouz : « Le développement personnel, c'est l'idéologie rêvée du néolibéralisme »
Eva Illouz s’est fait connaître pour avoir expliqué « pourquoi l’amour fait mal » et, plus récemment, comment la dictature du bonheur s’est infiltrée en douce dans nos vies. Alors faut-il en vouloir à notre Chief Happiness Officer ? A-t-on encore le droit de crier dans l’open space sans passer pour un fou ? Et à quel futur de l’égalité peut-on s’attendre après #MeToo ? De passage à Paris, la sociologue franco-israélienne a accepté de répondre à nos questions existentielles sans en vouloir à notre « happycondrie ».
« Il est où le bonheur ? Il est où ? » Sommes-nous en train de vous confier que cette chanson de Christophe Maé résonnait avec insolence dans nos têtes alors que nous nous apprêtions à rencontrer Eva Illouz ? Absolument. Précisons que le bonheur est le thème d’Happycratie, essai édifiant paru à l’été 2018 (Premier Parallèle). Halte à la dictature du bonheur, alertent la sociologue franco-israélienne et le docteur en psychologie Edgar Cabanas, car celle-ci se révèle piégeuse. Vous voulez être heureux ? Les livres de développement personnel, qui caracolent en tête des ventes, vous attendent. Et puisqu’il suffit de « voir les choses positivement », pourquoi plaider pour de meilleures conditions de travail, de meilleures écoles, un meilleur futur ?
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Beyrouth avant/après la double explosion qui l'a défigurée
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ENS Lyon - Pierre Rosanvallon : "Réinventer la démocratie"
Ce dossier a pour objet de présenter la réflexion de Pierre Rosanvallon sur les évolutions de la légitimité en démocratie et de l'approche du pouvoir et du contre-pouvoir. Plusieurs ressources sont proposées : la vidéo d'une discussion entre Pierre Rosanvallon, Jean-Claude Monod et Loïc Blondiaux autour de son ouvrage "La légitimité démocratique, les théories de l'intérêt général", ainsi qu'une présentation de cette publication et d'un autre ouvrage de P. Rosanvallon "La contre-démocratie"
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Idées d'été : France Culture - Karl Marx, le combattant
Rendre visible la misère des ouvriers, telle était l'ambition de Karl Marx. Voici comment ce fils de bourgeois a rédigé la plus puissante dénonciation de la souffrance des travailleurs : "Le Capital".
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OFCE - L’essentiel, l’inutile et le nuisible (suite et fin provisoire) 14 avril 2020 , Éloi Laurent
L’humanité est-elle une espèce nuisible ? Pour les autres êtres de Nature qui cohabitent de plus en plus difficilement avec elle sur la planète, la réponse ne souffre pas d’ambiguïté : sans aucun doute.
La vie sur terre, vieille de 3,5 milliards d’années, peut être estimée de différentes manières. L’une d’elles consiste à évaluer la biomasse respective de ses composantes. Il apparaît alors que la biomasse totale sur la Terre pèse environ 550 Gt C (giga tonnes de carbone), dont 450 Gt C (ou 80%) sont des plantes, 70 Gt C (ou 15%) sont des bactéries et seulement 0,3% sont des animaux. Au sein de cette dernière catégorie, les humains ne représentent que 0,06 Gt C. Et pourtant, les 7,6 milliards de personnes comptant donc pour seulement 0,01% de la vie sur le globe sont à elles seules responsables de la disparition de plus de 80% de tous les mammifères sauvages et de la moitié des plantes.
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Philippe Frémeaux, L'économie sociale et solidaire, une réponse à la crise ? Dans Revue Projet 2013/5-6 (N° 336-337), pages 85 à 93
L’économie sociale et solidaire est parée de mille vertus en raison de la promesse qu’elle porte : celle d’une économie gouvernée démocratiquement, dont l’objectif n’est pas de faire du profit mais de satisfaire les besoins. En pratique, cette promesse n’est pas toujours tenue. Tour d’horizon des défis auxquels le secteur est aujourd’hui confronté.
2Dans quelle mesure les organisations de l’économie sociale et solidaire (ESS) sont-elles compatibles avec la transformation de l’économie qui nous semble souhaitable et désirable ? Telle est la question ouverte par cet article. Car l’enjeu n’est pas de s’adapter à une croissance devenue faible, voire inexistante, mais de penser un nouveau régime d’activité riche en bien-être pour tous et réellement soutenable.
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