Bien avant la survenue de la pandémie de Covid 19, les personnels du service public de santé dans des mobilisations multiples avaient alerté sur les conditions catastrophiques dans lesquelles ils devaient assurer leurs fonctions. A l‘hôpital public surtout : manque de lits, services d’urgences débordant de patients en attente, fuite vers le privé des médecins, gestion néo-managériale et tarification à l’activité comme mode de financement délétère des établissements publics de santé, mais en « ville » aussi avec un maillage avec les acteurs de santé du territoire très peu organisé et promu… La pandémie est venue confirmer tout cela : Absence de masques au début de la pandémie, y compris pour les personnels soignants, manque de respirateurs, de lits, organisation déficiente des tests, et maintenant course d’obstacle pour l’accès aux vaccins… Où en est-on de la crise du service public de la santé ? Que nous apprend sur ce point le développement de la pandémie ? Dans ce contexte quelles perspectives tracer ? C’est à ces sujets que sera consacrée la conférence mensuelle des EA du 31 Mars. Elle s’appuiera sur les travaux et réflexions des « Ateliers pour la refondation du service public hospitalier » (https://ateliersrefondationhopitalpub...) dont les économistes atterrés sont co-initiateurs. La séance sera organisée de la manière suivante : Elle sera présidée et animée par Fredérick Stambach médecin généraliste rural à Ambazac (87). Suivront trois présentations pour introduire aux discussions : Fabienne Orsi : Vaccins : des brevets aux patients Nathalie Coutinet : L’industrie pharmaceutique dans la crise Benjamin Coriat : Faire de la santé publique un bien commun : pourquoi comment Ces présentations inaugurales seront suivies d’un débat avec les participants
Actualités socialistes - Page 413
-
Le service public de santé à l’épreuve de la pandémie : Enseignements et perspectives le mercredi 31 mars à 20h30
-
LCI | Olivier Faure le 30 mars
-
Gilles Pialoux : "Depuis janvier, les décisions politiques n’ont aucune cohérence scientifique"
Le professeur Gilles Pialoux, chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l'hôpital Tenon et membre de la cellule de crise, est l'invité du Grand entretien de la matinale de France Inter.
-
Mediator : "les mensonges du laboratoire Servier" par Irène Frachon - C à Vous - 29/03/2021
-
Lacaton & Vassal, prix Pritzker : "Arrêtez de démolir !"
La plus importante distinction du monde de l'architecture a été décernée à des Français pour la troisième fois. Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal, les nouveaux lauréats, viennent échanger sur leur travail qui place l'habitant au cœur de la pensée du bâtiment.
-
On va pas se mentir - Le Billet de Sophia Aram
-
PS - TQA | Aurélia Troupel
Aujourd’hui, nouveau #TQA ! Isabelle This Saint-Jean interroge Aurélia Troupel, politiste, sur les élections locales. Elle revient sur les enjeux de ces élections et sur les conséquences des différentes modifications du suffrage des élections régionales et départementales. 1️⃣ Pourquoi les prochaines élections locales sont importantes ? 2️⃣ Quelles sont les conséquences des modifications de 2015 ? 3️⃣ Quel bilan pour la représentativité ?
-
La Vie des idées - Innovations, emplois, inégalités
Les innovations vont-elles faire disparaître le travail ? Leurs effets varient considérablement selon les travailleurs et leur niveau de qualification, se révélant généralement plus favorables aux plus qualifiés, au détriment des moins qualifiés.
La question des effets que produisent les technologies sur le travail est ancienne.. Le développement de la machine à vapeur puis du moteur à explosion a conduit les sociétés industrielles à s’interroger sur l’émergence d’un chômage technologique. Si cette préoccupation a nourri à plusieurs reprises des luttes sociales, la plus connue étant celle des Luddites au début de l’ère industrielle anglaise, la prophétie d’une disparition à grande échelle du travail, remplacé par des machines ne s’est à ce jour jamais réalisée. Cependant, les technologies numériques portées par les avancées récentes en matière de big data et d’intelligence artificielle font craindre à certains chercheurs une disparition massive de l’emploi (Frey et Osborne, 2017 ; Mcafee et Brynjolfsson, 2017). Cette question angoissante mérite bien entendu d’être posée, mais elle ne doit pas en occulter d’autres. En effet, plusieurs études récentes montrent qu’avant même d’observer une éventuelle disparition à grande échelle du travail, nos sociétés font à l’heure actuelle face à de profondes transformations de la structure des emplois. Les transformations des besoins en compétences induites par les innovations récentes mettent en question l’évolution de la qualité des emplois et la montée de nouvelles formes d’inégalités sur le marché du travail. En s’appuyant sur un ensemble de travaux récents, cet article montre en effet que les innovations technologiques et organisationnelles ont des effets plus favorables sur l’emploi et la qualité de l’emploi des travailleurs les plus qualifiés (hausse des CDI par exemple) tandis que les travailleurs les moins qualifiés et les plus précaires voient plus fréquemment leurs emplois disparaître (suppression de CDD) ou leurs conditions de travail se dégrader (davantage de risques physiques pour les moins qualifiés) quand certaines innovations sont mises en place. L’étude des mécanismes à l’œuvre permet de réfléchir à des outils à même de contrebalancer ces effets déstabilisateurs. Sans prise en compte de ces derniers, le développement des innovations à un rythme soutenu pourrait à moyen terme contribuer à accroître davantage les inégalités sociales, qui ont déjà eu tendance à s’amplifier sur la période récente.
Lire la suite
____________________________
____________________________ -
Assurance chômage : il est encore temps d'arrêter le carnage !
- Samedi 27 mars 2021
Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste
Vincent Duchaussoy, secrétaire national en charge du travail, des nouvelles formes de travail et de l'emploi
Une nouvelle fois, l’étude d’impact de l’Unedic sur l’inique projet de réforme de l’assurance chômage du gouvernement, révélé jeudi 25 mars par Le Monde, démontre toute la violence de cette réforme.
C’est en particulier le nouveau système de calcul des allocations qui concentre les injustices. D’après cette dernière étude, 1,15 million de demandeurs d’emplois seraient concernés par la baisse de leurs allocations. Soit 335 000 de plus que dans l’estimation déjà accablante annoncée début mars par le gouvernement. Une paille !
L’étude estime que la baisse des allocations s’établira à 17 % en moyenne et concernera celles et ceux ayant ouvert des droits à indemnisation entre le 1er juillet prochain et la fin juin 2022. Soit les victimes des conséquences économiques de la crise sanitaire. Le cynisme se conjugue ici à l’indignité.
Cette réforme n’a finalement qu’un seul objectif, rappelé lui aussi par l’étude d’impact : économiser près d’1,3 milliard d’euros dans le versement des prestations. Qui va les payer ? Les chômeurs les plus précaires, et particulièrement les jeunes, dont l’entrée dans un emploi stable – déjà difficile – risque d’être encore retardée par la crise. Un véritable choix politique !
Cette réforme déjà scandaleuse en 2019 devient proprement inadmissible au cœur de la crise que nous traversons. Le Parti socialiste appelle une fois de plus le gouvernement à y renoncer et à retrouver sans plus tarder le chemin de la démocratie sociale.
-
Tiens, voilà du vaccin - La chanson de Frédéric Fromet
-
Jean Birnbaum : la nuance est-elle encore possible dans le débat public ?
Jean Birnbaum publie "Le courage de la nuance", aux éditions du Seuil. Sonia Devillers : "Vous ouvrez votre livre avec Camus : La polémique consiste à considérer l’adversaire en ennemi, à le simplifier et à refuser de le voir. Devenu aux trois quarts aveugle par la grâce de la polémique nous vivons dans un monde de silhouettes… voilà qui caractériserait parfaitement le paysage médiatique comme machine à recycler les idées.
Jean Birnbaum : "Cette phrase de Camus donne à réfléchir sur notre paysage médiatique et le rôle des Réseaux Sociaux qui composent tout un théâtre d’ombres. Chacun est rivé à un camp, je trouve cela effrayant. J’essaye de montrer que la facilité c’est l’arrogance comme disait Barthes qui a des pages magnifiques sur l’arrogance idéologique.