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Actualités socialistes - Page 415

  • Marianne - Parti socialiste: l'effondrement, saison 2

    Malgré des municipales réussies et un certain renouveau idéologique, le parti de la rose vient d'être brutalement rappelé à son statut, mineur, par toute une série de déconvenues.

    Une averse subite qui coupe court à l'éclaircie. Ces derniers mois, les derniers caciques du Parti socialiste, toujours sous le choc de sa relégation express au rang de mastodonte en déclin depuis la déroute de l'élection présidentielle en 2017, se plaisaient à relever çà et là les indices d'un retour en verve. Il y avait eu les municipales de juillet, une surprise plaisante pour la vieille maison socialiste parvenue à conserver les clés de plusieurs bastions emblématiques (Paris, Lille, Nantes, Rennes, Rouen, Clermont-Ferrand, Dijon…) tout en réussissant des conquêtes inattendues (Montpellier, Nancy, Saint-Denis). Quoiqu’éclipsé par les spectaculaires victoires écologistes, ce résultat avait réellement redonné du baume au cœur des sociaux-démocrates, qui se disaient qu'ils n'avaient peut-être pas tout perdu : faute d'être un poids lourd de la vie politique française, le PS demeurait au moins un solide parti d'élus locaux.

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  • Conférence de presse de lancement des rendez-vous du Parti socialiste

    Nous sommes en direct pour la conférence de presse de lancement des rendez-vous du Parti socialiste pour préparer l’élection présidentielle, en présence de Corinne Narassiguin, Boris Vallaud, Christophe Clergeau, Fatima Yadani et Olivier Faure.

  • Comité interministériel des villes 29 janvier 2021 : Le gouvernement à Grigny pour répondre à l’appel de Grigny … de 2017

    Nathalie Appéré, secrétaire nationale au Logement, Politique de la ville et Rénovation urbaine

    Cédric Van Styvendael, secrétaire national au Logement, Politique de la ville et Rénovation urbaine

    Camille Vielhescaze, secrétaire national adjoint à la Politique de la ville 

    Thomas Chevandier, secrétaire national adjoint au Logement

     

    Nous nous félicitons que l’appel des 200 maires de banlieues du 14 novembre 2020, après le plan de « mobilisation nationale » enterré d’avril 2018, après l’appel de Grigny du 16 octobre 2017… ait enfin ! trouvé un premier écho du gouvernement ce matin. 

    L’organisation du tout 1er comité interministériel de la ville (CIV) du quinquennat à Grigny ce matin arrive en effet bien tard dans le quinquennat pour ambitionner de « changer le visage de nos quartiers d’ici la fin du quinquennat ». Qu’en aurait-il été si les maires de banlieue et les associations de la politique de la ville n’avaient pas su faire entendre leur voix et celles des 5 millions d’habitants des quartiers prioritaires depuis 4 années ? La considération de ces quartiers ne peut pas être seulement de circonstance ou d’opportunité, à un peu plus d’un an des échéances présidentielles. Elle ne peut pas non plus être seulement dans le symbole, en venant à Grigny, ville la plus pauvre de France où précisément le premier appel des maires et des associations avait été lancé le 16 octobre 2017… La politique de la ville exige du temps, de la visibilité, de la présence sur le terrain, du partenariat au local et des moyens.

    L’annonce de 2 milliards supplémentaires pour le nouveau programme national de renouvellement urbain (dont le bouclage financier reste néanmoins à préciser) était évidemment très attendue ce matin, portée par l’USH ou encore l’association Ville & Banlieue. C’est une bonne nouvelle, dont il faut se féliciter tant nombre de projets importants restent à financer ; tant nombre de projets ambitieux ne peuvent aujourd’hui démarrer faute de bouclage de leur financement. Comme à Grigny justement, dont le projet de la Grande Borne est depuis son passage en comité national d’engagement de l’ANRU fin 2019 toujours dans l’expectative. 

    L’accélération du programme national de l’ANRU est une exigence pour redonner un cadre de vie de qualité à ces quartiers et à leurs habitants d’aujourd’hui comme de demain. Car derrière ce programme, c’est aussi l’exigence de mixité sociale qui est en jeu. Sur ce point, le gouvernement fait le choix d’encadrer la production de logements sociaux là où il y en aurait trop (plus de 40 %). Il est à l’évidence plus simple de contraindre les communes qui accueillent que de produire là où les besoins sont criants. Face à une crise du logement sans précédent depuis l’après-guerre, face au besoin de millions de Français de se loger et de bien se loger, face à l’enjeu de rendre possibles les parcours résidentiels et de penser une mixité sociale à une échelle bien large que celle des seuls quartiers prioritaires, le gouvernement ne propose rien pour renforcer la production des logements sociaux (notamment PLAI et PLUS) ou en accession sociale.

    Si certaines des mesures annoncées dans les champs de la sécurité et de la prévention, de l’éducation ou encore de l’emploi et de l’insertion, reprises aux acteurs de la politique de la ville, vont dans le bon sens, de nombreuses autres sont en réalité déjà existantes et engagées. Et beaucoup de flou subsiste là encore sur leur financement. Derrière l’effet d’annonce, quelle est la réalité de ces 3,3 milliards « supplémentaires » ? 

    Enfin, il y a l’urgence immédiate, celle des files d’attente de familles, de personnes âgées et isolées, de jeunes étudiants… qui se rallongent semaine après semaine dans les distributions d’aides alimentaires : qu’en est-il de la création d’un fonds consacré à l’aide d’urgence (détresse sociale, grande pauvreté, aide alimentaire…) pour soutenir les villes pauvres et les associations locales à répondre à la détresse sociale des habitants de leurs quartiers ?

     

    Samedi 30 janvier 2021

  • Marges des entreprises : la fin des "paradis artificiels" [Olivier Passet]

    En 2020, la grande casse des entreprises et de l’emploi a été évitée. A renfort d’aides publiques massives on le sait, qui ont prévenu un étranglement financier des acteurs privés. [...]

  • Le vent se lève - Pour la reconnaissance du travail hors de l’emploi

    Longtemps, une partie de la gauche a cherché à mobiliser autour de la défense de services publics forts et de la justice fiscale. Les récentes défaites citoyennes, politiques et syndicales doivent nous interpeller : malgré la forte mobilisation qu’ont pu susciter tant l’opposition à la réforme des retraites que le mouvement des gilets jaunes ou la grève des cheminots en 2018, ces combats se sont soldés par des défaites. Dès lors, comment analyser ces mouvements sociaux et rebâtir un discours à même de fournir une grille d’interprétation générale, un projet capable de susciter l’adhésion ? Gageons ici que l’enjeu central est le renversement du cœur de nos revendications, qui acceptent à tort de se situer sur le terrain imposé par la classe dominante, à l’origine des réformes. Tout discours émancipateur doit impérativement réinvestir les questions centrales du travail et de l’investissement.

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  • Bruno Latour et Boris Cyrulnik : les leçons du confinement

    Quelles leçons pouvons-nous tirer de l'épreuve du confinement ? À quoi ressemblera le monde de demain et sera-t-il si différent ? Pourrons-nous nous y adapter et avec quelles conséquences sur nos vies quotidiennes ? Prendrons-nous conscience que la crise sanitaire actuelle s'encastre dans une autre crise encore plus grave : l'écologique ?

    Bruno Latour est un sociologue et philosophe dont les ouvrages traitent de la mutation écologique. Dans "Où suis-je ?", il affirme qu’il nous faut tout réinventer : une passionnante réflexion sur le confinement et un stimulant éloge de la métamorphose. Boris Cyrulnik propose un véritable traité de psycho-écologie : "Des âmes et des saisons" (Éditions Odile Jacob). Le plus célèbre des neuropsychiatres y démontre que les êtres humains ne sont pas séparables de leur contexte, de leur milieu, de leur environnement !

  • Comment les multinationales pharmaceutiques vampirisent l’innovation [Olivier Passet]

    La France, pays de vieux champions industriels fatigués, et d’une recherche publique sous financée, trop déconnectée des enjeux du marché [...]

  • Maintien de l’ordre, séparatisme, état d’urgence : les préoccupations sécuritaires du gouvernement

    L’agenda en matière de politique sécuritaire est chargé. Le Beauvau de la sécurité a été présenté ce lundi aux policiers, l’examen du projet de loi dit sur le séparatisme vient d’être finalisé et la prolongation de l’état d’urgence, votée par les sénateurs, sera soumise cette semaine aux députés. 

    Comment la France peut-elle lutter contre la menace terroriste ? Alors que les policiers sont fortement mobilisés, la confiance des citoyens semble fortement entamée : comment renouer avec la population ? Jusqu’à quel point sommes-nous prêts à limiter nos libertés au nom de la sécurité ?

    Nous en parlons avec Bernard Rougier, professeur des universités à Paris 3 Sorbonne-Nouvelle, spécialiste du jihad, membre senior de l’Institut Universitaire de France et directeur du Centre des études arabes et orientales. Auteur de “Les territoires conquis de l’islamisme” (PUF, 2021). 

    Il sera rejoint par Jean-Michel Schlosser : sociologue, ancien officier de police, auteur d’une thèse sur la formation des policiers, chercheur associé au CESDIP (Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales) et au CEREP (Centre d’Etudes et de Recherches sur les Emplois et les Professionnalisations).

  • Convention citoyenne pour le climat : quelles perspectives ?

    Le 27 janvier, la commission de l'aménagement du territoire et du développement entendait la co-présidente du comité de gouvernance de la Convention citoyenne pour le climat, Laurence Tubiana, et Jean-Pierre Cabrol, co-président de l'association "Les 150".  Le projet de loi issu de la Convention citoyenne pour le climat doit être présenté en Conseil des ministres le 10 février et examiné à l'Assemblée à partir de fin mars pour une adoption définitive en juillet ou en septembre, dans le cadre d'une procédure accélérée. Une audition éditée par la rédaction de Public Sénat pour faciliter votre compréhension du sujet.

  • Economistes atterrés - En finir avec les idées reçues sur la dette publique

    Après le choc de la crise économique enclenchée en 2020, la question de la dette publique est au cœur des débats de politique économique. A l’occasion de la sortie de leur nouveau livre, intitulé La dette publique. Précis d’économie citoyenne, les Économistes atterrés vous invitent à assister au webinaire qui se tiendra jeudi 28 janvier de 20h à 21h30.

    Cette conférence sera l’occasion de revenir sur les idées reçues les plus tenaces sur ce sujet, afin de les déconstruire : la dette publique est un fardeau pour les générations futures ; la France vit au-dessus de ses moyens, etc. Ce faisant, seront abordés de nombreux thèmes : les modalités de financement du budget de l’État, les limites et les erreurs d’interprétation du ratio dette/PIB, la distinction entre bonne et mauvaise dette, la façon dont la dette publique enrichit les riches ou peut être utilisée comme un instrument de domination.

    Seront également discutés les moyens qui permettraient aux États d’affronter la récession en évitant le retour contreproductif des cures d’austérité : restructuration et monétisation de la dette, sortie de la dépendance aux marchés financiers et nouveau rôle de la Banque centrale, réforme fiscale redistributive et écologique, politique budgétaire au cœur de la transition écologique.

    Ces propositions, que nous soumettons au débat citoyen, entendent faire de la dette publique un instrument au service du bien commun.

    Intervenants : Eric Berr (université de Bordeaux), Léo Charles (université Rennes 2), Arthur Jatteau (université de Lille), Jonathan Marie (université Sorbonne Paris Nord) et Alban Pellegris (université Rennes 2), membres des Économistes Atterrés et auteurs de La dette publique. Précis d’économie citoyenne, Paris, Seuil, 2021.

    Discutant : Benjamin Lemoine (université Paris-Dauphine), auteur de L’ordre de la dette. Enquête sur les infortunes de l’État et la prospérité du marché, Paris, La découverte, 2016.

    La conférence sera animée par Esther Jeffers (université de Picardie), membre des Économistes atterrés.