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La liste LR est suivie par celle du Rassemblement national et par celle soutenue par LREM et le MoDem.
Laurent Wauquiez est le favori à sa succession à la tête de la région Auvergne-Rhône-Alpes, selon un sondage Ipsos Sopra/Steria pour franceinfo et France Télévisions publié mardi 4 mai.
Le président sortant Les Républicains de la région, est en tête des intentions de vote des élections régionales qui auront lieu les 20 et 27 juin prochain. La liste de Laurent Wauquiez, soutenue par LR et l'UDI, est créditée de 31% des suffrages au premier tour. Derrière, la liste RN, conduite par Andréa Kotara, totalise 19% des intentions de vote.
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Les Associations familiales catholiques (AFC) sont des lobbies cathos aussi actifs que méconnus. Financées en partie par de l'argent public, elles siègent dans plusieurs organismes d'État, où elles prônent un catholicisme très tradi. Récemment, elles se sont mobilisées contre la loi sur l'euthanasie. Leur force, c'est de pratiquer l'« entrisme » dans beaucoup de structures, d'être élues là où personne ne se présente.
Qu’est-ce qui rassemble la lutte contre Gleeden (site de rencontres extraconjugales), l’euthanasie et l’IVG, celle pour la réouverture des lieux de culte pendant le confinement et la défense de la carte famille nombreuse de la SNCF ? Une confédération totalement méconnue du grand public, mais qui est pourtant extrêmement active : les Associations familiales catholiques ou AFC. C’est une sorte de syndicat des familles, qui les représente dans diverses instances auprès de l’État et des pouvoirs publics. Il en existe d’autres, comme Familles rurales, au premier rang en termes de nombre d’adhérents. Les AFC arrivent en troisième position, avec leurs 26 000 membres, après Familles de France. Si on s’intéresse aux AFC, c’est que ce sont les plus réacs : elles revendiquent de suivre la doctrine de l’Église et sont d’ailleurs liées à la Conférence des évêques de France par un accord. Le tout est financé avec de l’argent public, on y reviendra.
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Même si cette tendance n’est pas nouvelle, la crise de la COVID-19 a encouragé le développement des achats de produits alimentaires plus responsables (locaux, bio, équitables, sans emballage, etc.). Les produits biologiques sont parmi les grands gagnants de cette évolution de la consommation (+15% de nouveaux consommateurs bio en 1 an), notamment chez les jeunes qui évoquent la protection de l’environnement comme clé d’entrée au bio. Le mode de production bio est en effet souvent cité en exemple lorsqu’il s’agit de production durable ou agroécologique.
Phénomène relevant historiquement à la fois du mouvement social, des sciences agronomiques et écologiques, l’agroécologie regroupe pourtant différentes orientations et modèles agricoles « alternatifs » – « agriculture biologique », « agriculture durable », « agriculture raisonnée », « agriculture écologiquement intensive », « agriculture de conservation », « agriculture paysanne », etc. – qui se développent et coexistent aujourd’hui dans le paysage agricole. L’agroécologie désigne des systèmes de production innovants intégrant différents leviers de gestion écologique offerts par les écosystèmes en vue de diminuer les pressions sur l’environnement (par exemple, réduire les émissions de gaz à effet de serre, limiter le recours aux pesticides) et de préserver les ressources naturelles, la biodiversité et la fertilité des sols.
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En 2021, malgré le rebond de l’activité attendu et la mise en œuvre de mesures exceptionnelles pour l’emploi …
Le quatrième trimestre 2020 a été marqué par un recul de l’activité économique moins marqué qu’attendu (-1,4% par rapport au troisième trimestre 2020). En conséquence l’ajustement de l’emploi a été largement atténué par rapport aux destructions d’emplois attendues : 400 000 emplois ont été détruits entre le quatrième trimestre 2019 et le quatrième trimestre 2020. Dans son dernier exercice de prévision, l’OFCE anticipe une croissance du PIB de 5% en 2021 en moyenne annuelle[1]. Une partie de ce rebond s’explique par la prise en compte des effets du plan de relance et notamment des mesures pour l’emploi (contrats aidés, insertion par l’activité, prime à l’embauche d’un jeune de moins de 25 ans, mesures pour l’alternance, Garantie Jeune, service civique, formations). Hors activité partielle, ces mesures auraient contribué à la sauvegarde ou à la création de 75 000 emplois en 2020 et près de 70 000 emplois en 2021[2] pour un coût de 6,7 milliards d’euros. L’activité partielle a permis la préservation de 1,4 million d’emplois ETP en 2020 pour un coût budgétaire de 26,5 milliards d’euros. En 2021, 950 000 emplois ETP seraient encore préservés en moyenne sur l’année pour un coût de 13,4 milliards d’euros, dans l’hypothèse d’une baisse des taux de prise en charge à partir du troisième trimestre 2021.
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Par quoi l'Observatoire de la laïcité sera-t-il remplacé ? La réponse est tout sauf évidente, en raison d'un affrontement acharné au sein même de la majorité, entre les partisans d'une ligne « accommodante » et ceux d'une ligne plus «stricte».
Est-ce la fin de l’Observatoire de la laïcité ? Sous le feu des critiques pour n’avoir précisément pas observé grand-chose, il pourrait être dissous prochainement. Ses détracteurs lui reprochent notamment une incapacité à dénoncer les atteintes à la laïcité et une certaine proximité avec feu le CCIF (Collectif contre l’islamophobie en France). Le Premier ministre devrait faire connaître son arbitrage dans les prochaines semaines. Que va-t-on avoir ensuite ? Marlène Schiappa a évoqué deux nouvelles structures : un Haut conseil à la laïcité et une administration de la laïcité. Mais la bataille politique en coulisse fait rage. Sur ce sujet se cristallise une opposition qui divise la majorité et le gouvernement depuis longtemps, entre une ligne plus « accommodante », à la Bianco et Cadène (à la tête de l’institution), et une ligne plus « stricte ».
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Alors qu’elle plafonne aujourd’hui à 10 % dans les intentions de vote, la maire de Paris rappelle, dans « Le JDD », qu’elle prendra sa décision à l’automne, quant à une éventuelle candidature.
Anne Hidalgo aime rappeler qu’« il faut se donner le temps ». Alors que sa candidature à la présidentielle française de 2022 fait l’objet de nombreuses spéculations, la maire de Paris (Parti socialiste) écarte, dans un entretien au Journal du dimanche du 2 mai, la méthode de la primaire pour désigner un candidat à gauche.
« Je ne suis pas favorable à une primaire. Une primaire à l’américaine s’adresse à tout le corps électoral. En France, ce n’est pas la même logique : elle mobilise surtout les militants ou les sympathisants », fait valoir Mme Hidalgo.
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À propos de : Samuel Hayat, Corinne Péneau, Yves Sintomer (dir.), La représentation avant le gouvernement représentatif, P.U.R
La représentation politique est née bien avant le gouvernement représentatif et on aurait tort de la réduire au seul espace européen. Son invention est multiple, elle a existé au sein de cultures et de traditions différentes.
L’ouvrage collectif dirigé par S. Hayat, C. Péneau et Y. Sintomer s’intéresse à un objet rarement étudié par les sciences sociales, la représentation politique sous ses formes anciennes. Sans doute pourrait-on s’interroger sur la notion d’un « avant le gouvernement représentatif », dans la mesure où l’expérience anglaise de la représentation, dont on sait le rôle primordial qu’elle a joué dans la fixation des principes du gouvernement représentatif, est celle d’une tradition augmentée continûment au fil des siècles, qui déjoue les tentatives de discerner des césures franches – peut-être est-ce précisément la raison pour laquelle aucune contribution ne s’y rapporte ? Quoi qu’il en soit, on comprend que le « gouvernement représentatif » dont il est ici question désigne l’époque ouverte par les révolutions démocratiques du XVIIIe siècle. L’ouvrage collectif mobilise principalement des historiens, dont les terrains extrêmement variés constituent ensemble un volume d’une grande richesse, et une somme impressionnante d’érudition. Sa singularité, du point de vue des sciences sociales dont se réclament les directeurs et directrice, tient à ce qu’il ne s’agit pas ici d’une théorie générale de la représentation avant le gouvernement représentatif, telle que pourrait par exemple la dessiner une histoire juridique des formes de mandat avant les révolutions modernes, ou bien encore une histoire des idées politiques de la représentation, mais d’une esquisse de cartographie des pratiques extrêmement variées qui peuvent à un titre ou à un autre être rapportées à cette notion très plastique.
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Retrouvez la troisième partie de notre émission intitulée : « Une planète, un environnement, une humanité » avec Christophe Bouillon et Jean-François Riffaud.
La transition écologique pourrait être un formidable vivier d’emplois. C’est en tout cas ce que laisse penser le WWF qui estime, en effet, à plus d’un million le nombre d’« emplois verts » qui pourraient être créés d’ici 2022 dans son rapport « Monde d’après : l’emploi au cœur d’une relance verte » publié l’été dernier. Si la transition écologique figurerait parmi les réponses à apporter au chômage de masse, comment peut-on l’articuler aux politiques de lutte de contre la pauvreté ? Pour répondre à cette question, il convient de faire un bilan sur les chantiers de la transition écologique en cours, ou programmés à court et moyen termes, et de voir très précisément quelle place y est accordée pour les personnes peu ou pas qualifiées.
Il s’agit également d’identifier les plans et les actions de formation aux « métiers de la transition », ainsi leur articulation avec les dispositifs actuels d’insertion économique. Enfin, dans certaines localités, acteurs publics et acteurs associatifs semblent s’associer pour mener des expériences inédites à l’image du « Revenu de Transition Écologique » (RTE) soutenu par la fondation ZOEIN.
Quel bilan peut-on tirer de ces projets qui commencent tout juste à se concrétiser ? Avec la participation de : Véronique Andrieux, directrice générale du WWF France. L’association a publié cet été un rapport intitulé « Monde d’après : l’emploi au cœur d’une relance verte », Frédéric Bosqué, initiateur du projet Tera dans le Lot-et-Garonne, soutenu par la Fondation Zoein, Emmanuel Combet, économiste, auteur avec l’économiste Jean-Charles Hourcades de Fiscalité carbone et finance climat. Un contrat social pour notre temps (Les petits matins, 2017) et travaille à l’Ademe, Danyel Dubreuil, coordinateur de l’initiative Rénovons, alliance de la société civile pour la rénovation des logements, particulièrement les moins performants sur le plan énergétique, afin de résorber structurellement la précarité énergétique. Animé par Martin Monti-Lalaubie, journaliste à la Revue Projet.