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Si les États-Unis sont enclins à harmoniser la fiscalité au niveau mondial, c'est qu'eux-mêmes ont prévu de faire payer plus aux sociétés pour financer leur colossal plan d'investissements.
Les États-Unis veulent pousser leurs partenaires internationaux à trouver un accord sur un taux d'imposition minimal des entreprises, quel que soit le pays dans lequel elles sont installées, au moment où eux-mêmes veulent financer un plan d'investissements en augmentant les impôts de leurs sociétés. «Nous travaillons avec les pays du G20 pour s'entendre sur un taux minimal d'imposition sur les entreprises», a déclaré la ministre de l'Économie et des Finances de Joe Biden, Janet Yellen, lundi 5 avril, lors d'un discours à Chicago.
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1941 : annus horribilis. Le drapeau nazi flotte quasiment partout en Europe et les troupes de la Wehrmacht sont aux portes de Moscou. En France, le régime de Vichy se radicalise. Après la défaite, pour justifier l’abolition de la République et la concentration des pouvoirs, le Maréchal Pétain s’est choisi un bouc émissaire : le Front populaire. Dans l’attente de son procès, son chef, Léon Blum, croupit en prison. C’est là qu’il écrit « À l’échelle humaine ». L’ouvrage entend d’abord expliquer les causes de la défaite. L’analyse de Blum, qui anticipe de nombreuses thèses de « L’Étrange défaite » de Marc Bloch, est lumineuse. Mais au milieu des malheurs, Blum impressionne surtout par la certitude avec laquelle il annonce l’inéluctable défaite nazie, le délitement de Vichy et les jours heureux de l’après-guerre. La prescience que tout le monde lui reconnaît depuis son discours prémonitoire du Congrès de Tours atteint ici des sommets. « À l’échelle humaine » ne saurait pourtant se résumer à un optimiste examen de conscience devant le désastre national. Cet ouvrage injustement oublié constitue également la pièce maîtresse d’une tradition socialiste proprement française. Celle de la synthèse de Marx et Jaurès, de la République et du socialisme, du patriotisme et de l’internationalisme, de la réforme et de la Révolution que Léon Blum met une fois de plus au service de la paix et de la justice. Milo Lévy-Bruhl, doctorant en philosophie politique (EHESS), et Benoît Kermoal, historien, chargé du pôle « histoire sociale » à Unsa-Éducation, en débattent dans cet entretien vidéo.  Retrouvez l’ouvrage de Léon Blum, « À l’échelle humaine », présentation de Milo Lévy-Bruhl, sur le site des éditions Le Bord de l’eau : www.editionsbdl.com/produit/a-lechelle-humaine-de-leon-blum/
Ce soir, Olivier Faure était au micro de Jean-François Achilli sur Franceinfo pour traiter de l'actualité de ces derniers jours. Écoutez, ou réécoutez, l'interview en intégralité !
La sénatrice socialiste Laurence Rossignol s'est opposée ce 7 avril 2021 à l'amendement déposé par le groupe LR pour lutter contre l'absentéisme scolaire. La droite voulait introduire la possibilité de suspendre en dernier recours les allocations familiales aux parents en cas de persistance d'absentéisme. L'hémicycle examinait le projet de loi sur le respect des principes de la République.
L'économiste Thomas Piketty co-dirige "Clivages politiques et inégalités sociales" (seuil, 2021), une enquête collective qui met en avant de nouveaux clivages politiques : le genre, l'âge, la religion, le diplôme... qui bouleversent parfois le vote électoral.
La sénatrice PS Sylvie Robert s'est exprimée dans la nuit du 6 at 7 avril 2021 sur le projet de loi sur le respect des principes de la République. Elle a critiqué les nombreux amendements de la droite. « Il y a une forme de surenchère politique qui commence à devenir extrêmement préoccupante », a-t-elle déclaré.
Les organisations socialistes, unifiées à partir de 1905 dans le Parti socialiste - Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO), se rendent chaque année au cimetière du Père-Lachaise pour se recueillir sur la tombe des victimes de la répression. Dans ce premier temps, en 1880-1914, cette commémoration socialiste évolue, d’autant plus qu’elle est agitée par les dissensions qui s’expriment en son sein et qu’elle est également bousculée par une célébration anarchiste très présente. Cette commémoration socialiste est, à partir de 1920 et jusqu’à nos jours, sévèrement concurrencée, puis dépassée par un PCF, lequel s’inscrit sur ce terrain aussi dans une stratégie de conquête et d’appropriation. Cette stratégie peut s’expliquer par l’importance prépondérante que celui-ci accorde à l’histoire et à la mémoire du mouvement ouvrier français qui sont autant de terrains d’affrontement, de contestation politique de l’autorité et de la part d’héritage communard reçu par le Parti socialiste. Il y a nécessité pour ce nouveau parti d’ancrer son identité et son histoire dans une généalogie politique, sociale, culturelle, historique française et pas uniquement soviétique.
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Encore une polémique avec un maire EELV. Cette fois-ci, il s’agit de Léonore Moncond’huy, maire de Poitiers.
Dont la majorité a décidé de baisser la subvention d’aéroclubs locaux. Il y a une logique à ce qu’une municipalité écologiste ne favorise pas particulièrement les sports carbonés… Mais alors qu’un élu d’opposition soulignait que cette baisse de subvention pouvait mettre à mal le programme d’une association qui propose des baptêmes de l’air à de jeunes handicapés, Léonore Moncond’hui a prononcé cette phrase absurde et un peu effrayante : ‘L’aérien ne devrait plus faire partie des rêves d’enfants’.
Plus de 500 personnes se sont réunies ce mardi 6 avril à Rostrenen (Côtes d’Armor) en soutien à Morgan Large, journaliste en Centre Bretagne. Spécialiste des enquêtes sur l’agroalimentaire, elle est victime d’intimidations et d’actes de malveillance.
“Nous avons besoin d’une réponse forte des politiques pour rappeler à la raison les grands groupes. La vérité aujourd’hui, c’est que tout le monde a peur d’enquêter. Subir des attaques graves chez soi, c’est inadmissible”, affirme au micro, Morgan Large. “Mon métier est de parler à tous les gens. Le jour où je ne le pourrai plus, je ne ferai plus mon métier”, ajoute-t-elle, très émue.
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TRIBUNE - Dans une tribune que publie le JDD, plus de 270 députés, de tous bords politiques, réclament un débat et un vote sur l'élargissement de la législation sur la fin de vie et donc sur l'euthanasie.
Après le vote, mercredi soir par la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale, d'une proposition de loi ouvrant la voie à une légalisation de l'euthanasie, 272 députés de tous bords politiques, de Jean-Luc Mélenchon à Robin Reda en passant par Valérie Rabault, Yaël Braun-Pivet, François de Rugy, Olivier Faure ou Cédric Villani, et de tous les groupes, de La France insoumise aux Républicains, appellent à débattre du sujet "de façon digne et apaisée". Et dénoncent le fait qu'"une poignée de députés ont déposé jusqu'à 400 amendements chacun", faisant ainsi de l'obstruction parlementaire.
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