Le capitalisme nous incite-t-il à épargner ou bien au contraire à dépenser ? Comme l'a montré il y a plus de 100 ans le sociologue Max Weber, l'éthos capitaliste est lié à l'avènement du protestantisme et de la culture bourgeoise. Il implique une éthique de la conscience professionnelle et une valorisation du travail qui est conçu comme une activité donnant sens à la vie. L'idée principale est d'utiliser les autres hommes pour faire de l'argent, tout en y trouvant une vertu. [...]
Actualités socialistes - Page 363
-
Le capitalisme, c'est la double peine : dette et culpabilité [Benoît Heilbrunn]
-
Libé - Une montée de l’abstention révélatrice d’une transformation de la culture politique par Pierre Bréchon, professeur émérite de science politique, Sciences-Po Grenoble, chercheur au laboratoire Pacte
Les jeunes générations ne votent plus par devoir, mais lorsqu’elles estiment avoir quelque chose à dire. Ce comportement distant risque de perdurer, à moins d’engager des actions à long terme pour renforcer la valorisation de la politique.
-
« On a parlé de la fin de l’Histoire mais avec Macron, n'est-ce pas plutôt la fin du Politique ? »
-
Échec dans la distribution du matériel électoral - Lamia El Aaraje
-
IDDRI - Comment aligner relances nationales post-Covid-19 et Objectifs de développement durable ?
La crise de la Covid-19 a mis en évidence des risques et des vulnérabilités interconnectés, aux vastes conséquences humanitaires, sociales, économiques et environnementales. La Covid-19 affecte également les efforts déployés pour faire avancer une approche holistique des Objectifs de développement durable (ODD) et de l’Agenda 2030. Comme l’a déclaré le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, lors du Sommet sur les ODD en septembre 2020, « l’Agenda 2030 est conçu pour remédier aux fragilités et aux lacunes mêmes que la pandémie a exposées ». Près d’un an plus tard, que peut-on dire des plans de relance nationaux et de leur capacité à mettre en œuvre l’ambition transformative des ODD ? Leur alignement progresse-t-il ? Comment nous assurer que les plans de relance et les investissements nous rapprochent effectivement de la réalisation des ODD, et non l’inverse ? Ces questions et bien d’autres ont été soulevées et discutées à l’occasion d’une série de dialogues de haut niveau organisés conjointement par l’Iddri et le think tank allemand DIE, qui ont rassemblé un groupe de responsables gouvernementaux, d’agences spécialisées et d’organisations internationales, ainsi que des représentants de think tanks de toutes les régions du monde. Ce billet en présente les premiers résultats et principales conclusions.
Lire la suite
_________________________
_________________________ -
France Culture - Élections régionales : entre les lignes du scrutin - avec Jérôme Fourquet
-
Olivier Faure le 22 juin sur BFM TV
-
À Rennes, un potager étudiant et solidaire - Reporterre
-
L’écologie peut-elle être sauvée par une pensée magique ? Jean-Marie Harribey
La crise écologique est avérée. La conjonction de la crise sociale et de la crise écologique l’est encore davantage. La pensée sur cette conjonction souffre, quant à elle, d’un face à face aussi stérile conceptuellement que désespérant stratégiquement. D’un côté, les discours et les opportunités pour une croissance économique verte, inclusive, voire pour une finance verte, se multiplient en vidant le message écologique de sa portée subversive. On laisse croire à la capacité du marché à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à protéger la biodiversité, à réduire la pollution, à économiser l’eau, dès lors qu’on permettra au marché de fixer des prix censés conduire au meilleur état possible de la planète. Pendant ce temps, la spéculation bat son plein sur le cours des matières premières, la « valorisation des écosystèmes » devient un nouvel eldorado, l’eau devient un actif financier tandis que l’ONU se penche sur la « valeur de l’eau »[1], et les financiers se félicitent que l’année 2021 se présente comme « l’année des obligations vertes ». Plein cadre pour fustiger « l’écologie punitive », orchestrer un greenwashingpermanent ou délégitimer les marches pour le climat.
Lire la suite
_______________________
_______________________ -
La Fête de la musique - La chanson de Frédéric Fromet
-
Telos - Où va la sociologie? Olivier Galland
Dans une récente interview (Le Figaro, 25 mai 2021) Nathalie Heinich dénonce le parti-pris militant d’une partie de la sociologie française. Même si cette tendance remonte à loin, elle note avec raison le tournant qu’a constitué l’orientation prise par Pierre Bourdieu avec la publication de La Misère du monde en 1993. S’engageant alors dans une démarche explicitement militante, Bourdieu semblait renier son beau livre écrit vingt-cinq ans plus tôt avec ses collègues Jean-Claude Chamboredon et Jean-Claude Passeron), Le Métier de sociologue. Dans cet ouvrage que beaucoup d’apprentis sociologues avaient eu entre les mains, les auteurs expliquaient les conditions pour que la sociologie devienne « une science comme les autres ». Avec La Misère du monde, Bourdieu semblait renoncer complétement à cette ambition pour ne plus faire de la sociologie que le porte-voix des exclus et de ceux qui vivent la « misère sociale ».
Lire la suite
____________________________
____________________________