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Actualités socialistes - Page 158

  • OFCE - Fragilité bancaire : quelles conséquences sur la croissance économique et sur sa relation avec les crédits bancaires ?

    Jérôme Creel et Fabien Labondance

    La faillite de Silicon Valley Bank (SVB) relance les inquiétudes sur la solidité du système bancaire américain et, par effet de contagion, sur celle du système bancaire européen. Elle est une sorte de cas d’étude des relations complexes entre les banques et l’économie.

    La faillite de SVB intervient quelques mois après que le Comité pour le prix en Economie en mémoire d’Alfred Nobel, financé par la Banque Royale de Suède, a décerné le prix 2022 à Ben Bernanke, Douglas Diamond et Philip Dybvig pour leurs contributions à l’économie bancaire. Diamond et Dybvig exposent notamment les mécanismes par lesquels une panique bancaire peut se produire (le bouche à oreille suffit – les économistes parlent de prophéties auto-réalisatrices), la difficulté à séparer une crise de solvabilité d’une crise de liquidité et les mesures à mettre en œuvre pour y mettre fin, en assurant les dépôts[1]. Bernanke montre plus particulièrement les mécanismes par lesquels une panique bancaire peut se transmettre à l’économie réelle, justifiant dès lors que la banque centrale mette en œuvre une politique de sauvetage des banques. Indéniablement, leurs travaux permettent de mieux comprendre les décisions récentes des autorités monétaires américaines pour endiguer la crise déclenchée par SVB, comme l’extension de l’assurance sur les dépôts.

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  • 20 minutes - Ariège : La sortante LFI vire en tête lors de la législative partielle et sera opposée à une dissidente PS au 2e tour

    Politique Le scrutin est regardé de près par la gauche car la députée Nupes/LFI sortante est opposée à une socialiste dissidente, soutenue par Carole Delga, la présidente PS de la région Occitanie

    La députée sortante Nupes/LFI de la première circonscription de l’Ariège, Bénédicte Taurine, est arrivée ce dimanche soir en tête du premier tour de la législative partielle avec 31,18 % des voix. Elle devance la candidate socialiste dissidente, Martine Froger (26,42 %) et le candidat du Rassemblement national Jean-Marc Garnier, qui obtient 24,78 % des voix et arrive troisième, et ne sera donc pas présent au second tour.

    Contrairement au scrutin de 2022 où elle s’était qualifiée, Anne-Sophie Tribout, la candidate de la majorité présidentielle, s’effondre avec seulement 10,69 %.

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    1er tour de l'élection législative partielle en Ariège : Le Parti socialiste appelle au désistement républicain au profit de la candidate de gauche arrivée en tête et à refuser de faire arbitrer un duel de second tour par la droite et l'extrême droite

    – Dimanche 26 mars 2023

    À l'issue du 1er tour de l'élection législative partielle qui se tenait en Ariège ce dimanche, la candidate de la NUPES, Bénédicte TAURINE, soutenue par le Parti socialiste, arrive en tête avec 31,18 % des voix. Elle devance clairement Martine FROGER, candidate dissidente (26,42 %), arrivée seconde devant le candidat du RN (24,78 %) et la candidate Renaissance (10,69 %).

    Le Parti socialiste félicite Bénédicte TAURINE pour son résultat, qui confirme sa place du 1er tour de l'élection de juin 2022. Il salue également le résultat de Martine FROGER, arrivée seconde, qui avec Bénédicte TAURINE, marque la dynamique de la gauche dans une période marquée par le débat sur la retraite à 64 ans.

    Il regrette cependant que la présence de deux candidatures de gauche au 1er tour n'ait pas permis une victoire dès aujourd'hui alors même que le parti présidentiel s'effondre en divisant son score par deux et que la candidate RN démontre, par son incapacité à aborder le second tour, l'absence de dynamique de l'extrême-droite.

    Dans la perspective du second tour, le rassemblement de toute la gauche doit demeurer notre priorité. C'est pourquoi le Parti socialiste invite au désistement républicain, traditionnel à gauche, de la candidate arrivée en deuxième position. L'élection d'une députée de gauche doit se faire en cohérence et dans la clarté quant à l'opposition à la politique conduite par Emmanuel Macron. Aucune confusion ne doit être possible sur l'interprétation à donner du résultat du second tour. Les duels à gauche ne peuvent être arbitrés par la droite et l'extrême droite.

  • Emma Haziza, La protection de la haute mer

    Cette semaine dans Un degré de conscience, Emma Haziza, experte en hydrologie, revient sur le traité historique signé à l'ONU pour protéger la haute mer et sa biodiversité marine

  • OXFAM - Nantes : première ville non-sexiste de France ?

    La mairie de Nantes a été la première à avoir annoncé l’objectif d’être une ville non-sexiste d’ici 2030. Comment compte-t-elle atteindre cet objectif ? Quelles sont les actions en faveur des droits des femmes mises en place par la Ville ? Réponse avec Mahaut Bertu, adjointe à l'Egalité, à la ville non-sexiste et à la lutte contre les discriminations.

  • Observatoire des inégalités - Retraites : les cadres touchent trois fois plus que les ouvriers au cours de leur vie

    Les hommes cadres supérieurs peuvent espérer toucher 930 000 euros de pension de retraite au cours de leur vie, contre moins de 300 000 euros pour les ouvriers. Une inégalité qui résulte des écarts de salaire et de l’espérance de vie. Une analyse de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    Dans les conditions actuelles d’espérance de vie et d’âge de départ à la retraite, les hommes cadres supérieurs peuvent espérer toucher en tout environ 930 000 euros de pension de retraite, les ouvriers moins de 300 000 euros, selon nos estimations (voir encadré). Les premiers vont recevoir trois fois plus que les seconds en moyenne. Pour estimer ces montants, l’Observatoire des inégalités tient compte du montant de la pension mensuelle, mais aussi de la durée pendant laquelle chacun la touche, entre son départ à la retraite et son décès.

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  • OXFAM - Comment la concentration des richesses impacte notre démocratie ? - Entretien avec Julia Cagé

    Quand seulement quelques-uns détiennent le pouvoir, quels sont les dangers d'une telle concentration pour notre démocratie ? Dans le secteur des médias, dans le cadre du financement des partis politiques : nous avons rencontré Julia Cagé pour en parler.

    Julia Cagé est économiste et professeur d'économie à Sciences Po Paris. Auteure des ouvrages "Le prix de la démocratie", "Sauver les médias" et "L'information est un bien public", elle travaille sur les questions de concentration dans le secteur des médias et sur le financement des partis politiques.

  • L’Iddri au coeur des dialogues mondiaux de la CCNUCC sur l’ambition climatique

    Lola Vallejo, directrice du programme climat de l'Iddri, a été nommée co-présidente du Programme de travail sur l'atténuation de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) pour un mandat de deux ans. Quel est l'objectif de ce programme et pourquoi est-il important ?

    Lors de la COP 26, en 2021, les pays ont collectivement pris la mesure de l'écart entre la trajectoire des émissions mondiales (obtenue par l’agrégation des contributions déterminées au niveau national (CDN) des pays) et le budget carbone qui s'amenuise rapidement pour atteindre les objectifs de température de l'Accord de Paris. Il existe également un autre écart, tout aussi important, concernant la mise en œuvre de ces CDN, car les pays doivent encore transformer pleinement ces engagements en politiques et mesures concrètes1 .

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  • L'article de la fin de semaine : Le Vent se lève - Taxation des milliardaires : ces cinq contre-arguments qu’on ne veut plus entendre

    À chaque fois que la taxation des milliardaires revient dans le débat public, de nombreux arguments sont mobilisés contre cette proposition. Elle serait injuste, démagogique, irréaliste et contre-productive. Menacer ces créateurs de richesses de prélèvements supplémentaires risquerait de les faire fuir hors du territoire et de détruire des emplois. Taxer la réussite découragerait également l’innovation et l’entrepreneuriat. Et quand bien même : avec la mondialisation et les paradis fiscaux, l’imposition des grandes fortunes n’est-elle pas devenue impossible ? Autant d’excuses faciles pour cacher une absence de volonté politique de s’attaquer aux super-riches. 

    Selon l’ONG Oxfam, les deux tiers de la richesse créée par l’économie mondiale depuis 2020 ont été captés par les 1 % les plus riches. Rien qu’en France, la fortune des dix premiers milliardaires s’est accrue de 189 milliards d’euros, Bernard Arnaud cumulant à lui seul un patrimoine équivalent à celui de 20 millions de Français. Toujours selon l’ONG, taxer la fortune des milliardaires français à hauteur de 2 % permettrait de financer le déficit (hypothétique) des retraites.

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