Web Analytics

compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

cyprien avenel

  • Santé Publique France - L'aller-vers permet de faire face aux situations de décrochage social et de réduire le non-recours aux droits [Interview].

    Pour Cyprien Avenel, la démarche d'" aller-vers " s'inscrit dans l'actuelle rénovation des politiques sociales et de santé : il s'agit d'activer l'ensemble des leviers pour combattre à la source les inégalités avant que les difficultés ne soient installées, dans un objectif de repérage et de prévention, plutôt que de réparation, et afin de promouvoir les droits fondamentaux et l'autonomie des personnes. Le mouvement est déjà amorcé, puisque la pandémie de la Covid-19 a provoqué un renforcement de l'" aller- vers ", à l'initiative des travailleurs sociaux auprès des populations vulnérables afin de prévenir une dégradation de leur situation, dans une démarche de " prendre soin " et d'accès aux services d'aides.

    Lire la suite
    ______________________
    ______________________

  • La construction du « problème des banlieues » entre ségrégation et stigmatisation Cyprien Avenel Dans Journal français de psychiatrie 2009/3 (n° 34), pages 36 à 44

    Si la « question des banlieues » est constituée depuis plus de trente ans comme un problème social, c’est tout autant parce qu’elle incarne la dimension spatiale des inégalités sociales que parce qu’elle évoque l’inscription des modes de vie et des identités culturelles sur le territoire urbain, et parce qu’elle interroge le principe d’égalité et de mixité des populations. Les quartiers réputés « sensibles » sont définis comme étant le réceptacle de la plupart des maux de la société française. En étant régulièrement le théâtre de violences diverses, ils symbolisent la concentration des phénomènes de l’exclusion et cristallisent les peurs face à l’insécurité. Par ailleurs, le « problème des banlieues » fait l’objet d’une intervention spécifique et volontariste des pouvoirs publics. Le principe d’une politique de la Ville consacrant l’introduction de mesures de « discrimination positive territoriale » s’est finalement imposé. La question acquiert au final une visibilité médiatique considérable, les émeutes de novembre 2005 suscitant une couverture exceptionnelle (dans le monde entier) et une quantité impressionnante et inégalée de commentaires, d’écrits et de colloques. Objet de débats incessants, ce phénomène engendre souvent une explosion discursive débordant largement les faits observables, si fait que parler de banlieue revient dans une large mesure à parler d’autres choses que d’elle-même. La société française a finalement fabriqué une catégorie générique des problèmes sociaux, qui s’impose à tous : les « quartiers ». Il y a une part de mythe, au sens de représentations collectives qui structurent la société.

    Lire la suite
    ________________________
    ________________________