Loi Travail : "Ce n'est pas terminé", prévient... par rtl-fr
Actualités socialistes - Page 1242
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Loi Travail : "Ce n'est pas terminé", prévient le frondeur Pascal Cherki
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Conférence Egalité avec Thomas Piketty : ouverture par Gilles Finchelstein
La conférence Egalité avec Thomas Piketty, le 11 avril 2016 à la Maison de la Mutualité, a été introduite par Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès.
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Christophe Bouillaud, Yanis Varoufakis, Et les faibles subissent ce qu’ils doivent?
Les affres financières de la Grèce sont en train de revenir par petites touches au premier plan de l’actualité. Le dernier livre en date de l’ancien Ministre de l’Économie du premier gouvernement Tsipras, l’économiste Yanis Vafoufakis, vient d’être traduit en français, et porte un titre plutôt énigmatique à première vue, Et les faibles subissent ce qu’ils doivent? Comment l’Europe de l’austérité menace la stabilité du monde (Paris : Les liens qui libèrent, 2016, 437 p.). Il permet de les resituer dans un plus vaste horizon, et de comprendre comment on en est arrivé là.
J’avais lu le précédent ouvrage du même Y. Varoufakis traduit en français, Le Minotaure planétaire. L’ogre américain, la désunion européenne et le chaos mondial ( Paris : Éditions du cercle, 2015). La thématique des deux ouvrages se ressemble en fait très fortement. Dans les deux cas, il s’agit pour Y. Varoufakis d’expliquer que les maux contemporains de l’économie mondiale en général, et européenne en particulier, dépendent d’une maladie commencée dès le milieu des années 1960 lorsque les États-Unis ne furent plus capables de soutenir de leur puissance industrielle et commerciale le système de Bretton Woods. Pour le remplacer les dirigeants américains inventent, faute de mieux, entre 1971 (fin de la convertibilité-or du dollar) et 1979-1982 (hausse drastique du taux d’intérêt aux États-Unis) en passant par les deux chocs pétroliers successifs (1974 et 1979) ce que Y. Varoufakis appelle le « Minotaure », soit un mécanisme de recyclage des excédents qui permet aux États-Unis de maintenir leur suprématie politique sur le monde occidental en dépit même de leur affaiblissement industriel et commercial. En synthèse, les États-Unis continuent à accepter que leur marché intérieur reste grand ouvert aux pays exportateurs d’Europe (l’Allemagne par exemple ) et d’Asie (le Japon et la Corée du sud, puis la Chine, par exemple), et donc d’avoir en conséquence un fort déficit commercial avec ces derniers qu’ils payent en dollars, mais ils proposent en même temps, grâce à des taux d’intérêts élevés et grâce à leur marché financier immensément développé, à tous ceux qui génèrent ainsi des excédents en dollars de les placer aux États-Unis, en particulier en titres du Trésor américain, en pratique la réserve ultime de valeur à l’échelle mondiale, ce qui permet du coup à l’État américain d’avoir de manière presque permanente un déficit budgétaire conséquent. On retrouve le thème bien connu des « déficits jumeaux » de l’Amérique. Les autorités américaines l’ont voulu pour protéger un temps encore leur hégémonie sur le monde occidental. De fait, ce recyclage des excédents, via un secteur financier qui se développe aux États-Unis à due proportion, permettra d’assurer bon an mal an la croissance de l’économie mondiale jusqu’à la crise dite des « subprimes » en 2007-08. Les États-Unis jouent jusqu’à ce moment-là à la fois le rôle pour le monde de consommateur en dernier ressort et de placement en dernier ressort. Depuis lors, la situation est devenue fort incertaine : le « Minotaure » est mourant, mais rien ne semble vraiment le remplacer comme moteur de l’économie mondiale.
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La Loupe du Scan – Jean-Marc Germain
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Les 4 vérités- Benoît Hamon - 2016/05/11
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Bruno Le Roux (PS): « Les frondeurs voudraient que le buzz soit ce que l’on va faire d’eux... »
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OFCE - Le recul industriel trouve-t-il son explication dans la dynamique des services ?
Le vendredi 8 avril 2016, l’Observatoire Français des Conjonctures Economiques a ouvert une série de séminaires trimestriels relatifs à l’analyse du tissu productif. Sa vocation est d’être un lieu de rencontre entre chercheurs et de débat sur l’état, la diversité et l’hétérogénéité des entreprises de l’appareil productif français. Ce débat est aujourd’hui éclairé par l’usage croissant des données d’entreprises. Ce faisant, nous souhaitons enrichir le diagnostic sur les faiblesses et les atouts de la production française dans l’optique de guider l’élaboration de politiques publiques désireuses de renforcer l’appareil productif français.[1]
Le premier séminaire s’est intéressé au rôle des services dans la désindustrialisation mesurée par le recul de l’emploi industriel dans l’emploi total. En France depuis 2000, l’industrie manufacturière a perdu plus du quart de sa force de travail, soit plus de 900 000 emplois. Une note récente de l’INSEE (Insee Première, No 1592) souligne que le poids de celle-ci dans l’économie a été divisé par deux de 1970 à aujourd’hui. Bien qu’ayant suscité une plus forte attention en France qu’ailleurs, sans doute en raison de la tradition interventionniste française et des difficultés du marché de l’emploi, la désindustrialisation est à l’œuvre dans toutes les économies développées. Ce qui alors interroge sur les tendances structurelles sous-jacentes communes à tous les pays.
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Yann Galut "n'a absolument pas peur d'être exclu du parti" socialiste
Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a annoncé jeudi qu'il avait saisi la Haute Autorité éthique du parti pour décider du sort des "24 députés socialistes" signataires de la motion de censure de gauche, qui a échoué de peu. Yann Galut, député du Cher fait partie de la liste et a livré son sentiment à BFMTV: "Je n'ai absolument pas peur d'être exclu du parti puisque jusqu'à maintenant le parti socialiste ne s'est toujours pas prononcé sur la loi El Khomri. A aucun moment Jean-Christophe Cambadélis n'a fait voter le bureau national ou le conseil national et encore moins les militants sur cette loi", a-t-il déclaré. -
Christian Paul: "Arnaud Montebourg figure parmi les alternatives" pour 2017
Christian Paul, invité de Jean-Jacques Bourdin ce jeudi sur BFMTV et RMC, a évoqué ses préférences concernant le candidat du Parti socialiste pour l'élection présidentielle de 2017. Pour le député de la Nièvre, la candidature de François Hollande "n'est pas celle qu'il privilégie". S'il refuse d'exprimer une préférence, il estime tout de même "qu'Arnaud Montebourg figure parmi ceux qui peuvent incarner une alternative à ce que nous vivons". Christian Paul en a également profité pour envoyer une pique au ministre de l'Economie Emmanuel Macron, qui "se consacre davantage à la présidentielle qu'à sa responsabilité ministérielle".
Christian Paul: "Arnaud Montebourg figure parmi... par BFMTV -
Loi travail: Germain appelle Valls à ne pas utiliser le 49.3 en deuxième lecture
Jean-Marc Germain a expliqué ce jeudi sur BFMTV, les raisons pour lesquelles lui et les partisans socialistes de Martine Aubry n’ont pas joint leurs voix à la tentative de motion de censure de la gauche. "Cette motion de censure c'était un tigre de papier", s’est-il justifié, avançant qu’ils n’auraient jamais eu la capacité d’arrêter le projet de loi El Khomri. Si la loi Travail a été adoptée en première lecture via le 49.3, le député PS des Hauts-de-Seine a appelé le Premier ministre à ne pas réitérer ce passage en force lors de la deuxième lecture du texte. -
Delphine Batho: «Il y a urgence à renforcer les moyens de l’autorité de sureté nucléaire»