L’édito Jean-Christophe Cambadélis – Épisode 1 par PartiSocialiste
Actualités socialistes - Page 1238
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L’édito Jean-Christophe Cambadélis – Épisode 1
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L'actualité des socialistes du 6 au 12 mai (revue de presse hebdomadaire)
A LA UNE
Martine Aubry reprend la plume contre l’exécutif. Dans une lettre adressée aux militants socialistes du Nord vendredi 13 mai, la maire de Lille écrit qu’il était possible de parvenir à un « accord collectif pendant le débat à l’Assemblée » nationale, au lieu de recourir à l’article 49, alinéa 3 de la Constitution, qui a permis au gouvernement de faire adopter en première lecture la réforme du code du travail sans vote.En ce lundi de Pentecôte, Arnaud Montebourg fera sa traditionnelle ascension du mont Beuvray, dans son fief de Saône-et-Loire. L'occasion de poser un nouveau petit caillou sur le chemin de la présidentielle.
L'Obs (abonnés) - Arnaud Montebourg : comment il prépare son "entrée dans l'atmosphère"
REVELATIONS. Deux nouvelles associations chargées de promouvoir ses idées, un livre qui paraîtra en septembre... L'ancien ministre de l'Economie, qui consulte toute la gauche anti-Hollande, prépare son come-back dans le plus grand secret.
BFMTV- Benoît Hamon sur le 49.3 : "C'est un échec démocratique inimaginable"
Le député socialiste frondeur a fustigé le choix du Premier ministre, réclamant le passage à une VIe République.
ANALYSES ET REFLEXIONS
Libé, Paul Alliès - De l’utilité des «principes de la République»
Marion Maréchal-Le Pen peut railler les «valeurs de la République», il existe en France un socle de valeurs dont le Conseil constitutionnel a la garde, et qui pourrait se révéler utile si l’extrême droite arrivait au pouvoir.
Observatoire des inégalités - Inégalités : pourquoi autant d’écart entre les discours et les actes ?
11 mai 2016 - Les inégalités sont à la mode dans le débat politique et médiatique, mais les politiques ne suivent pas. Comment expliquer l’hypocrisie actuelle ? Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.
« Quand, au terme de mon mandat, je regarderai à mon tour ce que j’aurai fait pour mon pays, je ne me poserai que ces seules questions : est-ce que j’ai fait avancer la cause de l’égalité ? », promettait François Hollande le 6 mai 2012, au soir de son élection. « Ceux qui ont le sentiment que quoi qu’ils fassent, ils ne pourront pas s’en sortir, doivent être sûrs qu’ils ne seront pas laissés de côté et qu’ils auront les mêmes chances que les autres », s’enflammait Nicolas Sarkozy le 6 mai 2007, quelques instants avant de fêter son élection au Fouquet’s. À gauche comme à droite, l’hypocrisie est grande en matière de réduction des inégalités. Cela ne date pas d’hier : déjà en 1995, Jacques Chirac s’indignait contre la « fracture sociale » … On aurait tort d’en sourire : ces mensonges électoraux ruinent la démocratie et contribuent à la montée de l’extrême-droite.
Libé - Dans le monde du travail, le spectre de Taylor rôde encore
Alors que les débats sur la loi El Khomri à l’Assemblée nationale divisent la gauche, les principes du taylorisme régentent encore le monde du travail, malgré les promesses d’autonomie. Une organisation «scientifique» du travail qui veut en finir avec le collectif.
OFCE - Plan de formation : un effet transitoire sur le chômage en 2016-2017
Lors des vœux présidentiels, François Hollande a annoncé un plan massif de 500 000 formations supplémentaires en 2016 pour les demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi (DEFM). Ce sont en fait 350 000 formations supplémentaires qui s’ajoutent au 150 000 déjà annoncées en octobre 2015 lors de la Conférence sociale. Ce Plan s’inscrit dans le Plan d’urgence pour l’emploi, qui comprend notamment une prime à l’embauche pour les entreprises de moins de 250 salariés et des mesures pour l’apprentissage. Dans ce billet, on s’intéresse à l’effet de ce plan de formation sur le chômage au sens du BIT à l’horizon 2017, et non sur les demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) inscrits à Pôle emploi[1].
LOI TRAVAIL
Le premier secrétaire du PS a décidé de saisir cet organe indépendant de la direction du parti au sujet des 24 députés PS signataires de la motion de censure de gauche avortée contre le gouvernement.
Le Monde - Loi travail : échec de la motion de censure voulue par les frondeurs de gauche
Les députés socialistes « frondeurs » n’ont pas réussi, mercredi 11 mai, à rassembler assez de signatures pour déposer une motion de censure de gauche contre le gouvernement : seuls 56 députés, sur les 58 nécessaires, se sont ralliés à ce projet.Après l'échec de sa motion de censure, la gauche antigouvernementale est face à un dilemme: voter ou non la motion de censure déposée par la droite. Une idée que Christian Paul rejette en bloc.
Le JDD - Motion de censure : les frondeurs échouent à deux députés près
Les frondeurs de gauche ont échoué mercredi à déposer une motion de censure contre le gouvernement, à deux signatures près, après le recours au 49.3 sur la loi Travail, ont indiqué des élus socialistes.
Le JDD - Après le 49.3, comment les frondeurs cherchent à piéger le gouvernement
L'usage, mardi par le gouvernement, de l'article 49 alinéa 3 de la Constitution pour faire passer en force la loi Travail a provoqué le dépôt d'une motion de censure par Les Républicains. A l'Assemblée, les frondeurs tentent de monter leur propre motion avec le Front de gauche et des écolos.
REPLAY / INVITÉE RTL - Alors que le recours au 49.3 semble inévitable, la parlementaire déplore ce passage en force du gouvernement.
MONTEBOURG
Le Figaro - Le fait politique du jour - L'embuscade du mont Beuvray
L'échec de la motion de censure de gauche contre la loi travail a fait beaucoup de perdants. Mais un vainqueur, Arnaud Montebourg qui prépare son grand retour.
HOLLANDE
Le Figaro - François Hollande est-il le grand diviseur de la gauche ?
A deux voix près, les opposants de gauche à la loi travail n'ont pas réussi à réunir le nombre de signatures nécessaires pour déposer une motion de censure contre le gouvernement. Pour Laurent Bouvet, le président de la République a perdu toute autorité sur son camp.
Francetvinfo - On a relu ce qu'écrivait François Hollande avant son élection (et on a bien ri)
Avant d'accéder à l'Elysée, le candidat socialiste avait publié deux livres : "Le Rêve français" en 2011 et "Changer de destin" en 2012. Francetv info les a relus, quatre ans après l'arrivée au pouvoir de François Hollande.
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Bruno Le Roux, député PS de la Seine-Saint-Denis (partie 1)
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Bruno Le Roux, député PS de la Seine-Saint-Denis (partie 2)
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Le #17h épisode 27 - Jean-Christophe Cambadélis présente "La Belle Alliance Populaire"
Le #17h épisode 27 - Jean-Christophe Cambadélis... par PartiSocialiste -
Lutte anti-tabac : Touraine annonce la création "d'un fonds de prévention"
Lutte anti-tabac : Touraine annonce la création... par FranceInfo -
Non Fiction - Comment réduire la pauvreté ? (Denis Clerc, Michel Dollé)
Alors que la France est, en Europe, le pays qui consacre la part la plus importante de son PIB à la protection sociale, elle n’atteint que des résultats moyens en matière de lutte contre la pauvreté et contre le chômage. Plus de 13% de sa population est en situation de pauvreté, soit un « gigantesque gâchis humain » ; et le problème est bien antérieur à la crise des années 2008, nombre de facteurs s’avérant de nature structurelle. Enfin, toute une part des politiques publiques repose sur le fameux trickle down, hypothétique « effet de ruissellement » économique du haut en bas de la société, séduisant sur le papier mais largement inopérant en pratique : « les plus démunis sont souvent ignorés des embellies caractérisées par la création d’emplois et d’activités génératrices de revenus supplémentaires. Dans le meilleur des cas, un petit nombre, composé de ceux qui ont le plus d’atouts ou de chances, parvient à s’accrocher à l’un de ces navires qui monte ». Il y a donc urgence à agir autrement, d’autant que, nous montrent de façon convaincante les auteurs, « réduire la pauvreté » est « un défi à notre portée » par nombre d’adaptations qui n’ont rien de révolutionnaire (l’objectif étant ici, au contraire, de « trouver des voies réalistes » et de ne pas dépenser plus, mais mieux) et relèvent principalement de la lutte contre la pauvreté laborieuse d’une part, et de l’investissement social de l’autre.
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Laurent Bouvet - Sortons de l’économisme pour penser notre « commun »
[Article publié dans le journal Le Monde daté du mardi 17 mai 2016].
La gauche française vit, alors même qu’elle exerce pour la quatrième fois depuis 1981 le pouvoir d’Etat, un de ces moments de crise aiguë dont elle est coutumière. Nouvel épisode, banal au fond, de la longue et insoluble crise identitaire qui la caractérise diront certains ; ultime soubresaut avant son indispensable refondation diront d’autres. Sans doute un peu des deux risquera-t-on, tant les tensions actuelles qui se manifestent en son sein témoignent d’une accumulation de paradoxes qu’il lui faudra résoudre si elle veut prétendre continuer de jouer un rôle historique dans le devenir du pays.
Au nombre de ceux-ci, il y en a un, sans doute moins connu et reconnu que d’autres mais pas moins important pour autant, idéologique si l’on veut : celui de l’économisme qui paralyse la gauche alors que l’état de la société et les bouleversements de l’ordre du monde commandent, de manière de plus en plus pressante, de le dépasser. La pensée et l’action réformiste (comme révolutionnaire d’ailleurs) à gauche est d’abord et avant tout de nature économique. Marxistes, keynésiens ou libéraux sont, malgré leurs divergences, d’accord sur ce point. On sait pourtant combien une telle vision a été contestée, en raison de son étroitesse, au sein même des différents courants de la gauche – qu’on pense à Antonio Gramsci ou à Karl Polanyi par exemple. Mais outre cette contestation théorique, et la vérification historique maintes fois répétée de son acuité, c’est surtout à la situation actuelle que renvoie le paradoxe d’une vision essentiellement économiciste de ce que peut être et faire la gauche.
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"Il n’y a pas de cagnotte" (Pierre Moscovici)
"Il n’y a pas de cagnotte" (Pierre Moscovici) par FranceInfo -
Hollande : "Il n'y a pas d'alternative à gauche"
Hollande : "Il n'y a pas d'alternative à gauche" par Europe1fr -
François Hollande et la présidentielle :"J'aurai une décision à prendre en décembre"