Actualités socialistes - Page 1237
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Laïcité : le combat solitaire de Valls
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OFCE - Le salaire national de subsistance : un nouveau dispositif de revalorisation des bas salaires au Royaume-Uni par Catherine Mathieu
Le 1er avril 2016 est entré en vigueur un salaire national de subsistance au Royaume-Uni. Cela pourrait surprendre en France, où le marché du travail britannique est considéré comme le modèle même du marché dérégulé. Ce nouveau salaire minimum (National Living Wage, NLW) consiste en fait à ajouter un complément de 50 pences au taux horaire du salaire minimum (National Minimum Wage, NMW) des plus de 25 ans, porté ainsi de 6,7 £ à 7,2 £, soit une hausse de 7,5 %. Ceci fait suite à une augmentation de 3,1 % du salaire minimum des plus de 25 ans, en octobre 2015 (de 6,5 £ à 6,7 £), soit au total une hausse de 10,8 % en un an. Cette forte revalorisation du salaire minimum ne constitue pas un changement de cap soudain du gouvernement. Le programme électoral des Conservateurs pour les élections législatives de 2015 comprenait déjà la revalorisation du salaire minimum et souhaitait l’instauration d’un salaire de subsistance. L’annonce de la mise en place du NLW a été faite en juillet 2015, lors de la présentation du budget, par George Osborne, redevenu chancelier de l’Echiquier après la victoire des Conservateurs aux élections. Ce n’est d’ailleurs qu’une première étape de la revalorisation des bas salaires, le gouvernement ayant l’objectif de porter le NLW à 60 % du salaire médian en avril 2020 (contre 55% actuellement), soit environ 9 £.
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Tafta, TTIP : où en est le projet de traité transatlantique ?
Le traité de libre-échange transatlantique est sous le feu des critiques à chaque reprise de négociations depuis trois ans. Ce 26 avril, le lancement du treizième round de négociations n'a pas échappé à la règle. Mais quelles sont les grandes lignes du traité et qu'est ce qui changé en presque trois années de négociation entre l'Europe et les Etat-Unis. Réponse avec Maxime Vaudano, auteur de "Docteur TTIP et Mister Tafta" et journaliste aux Décodeurs du Monde.fr.
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Le Nouvel Economiste - Jean Glavany : "Il n’y a pas besoin d’adapter la laïcité, la loi de 1905 a tout prévu"
A l’heure du retour en force du débat sur la laïcité, il n’est pas inutile de relire l’entretien avec Jean Glavany recommandant d’appliquer à la religion musulmane ce qui a été appliqué aux autres religions
...Il suffit d’être tranquille, ferme et serein, et d’appliquer à la religion musulmane ce qu’on a appliqué aux autres religions"
La laïcité, c’est compliqué. Que l’on pense aux immigrants, arrivant des pays de l’Est ou de l’Afrique subsaharienne, à qui l’on demande de se conformer aux règles de la laïcité ! Pour s’y retrouver, il faut un excellent pédagogue. Jean Glavany est de ceux-là. Précis, déterminé, sans excès ou effet de manche, le député PS livre sa définition de la laïcité tout en concédant qu’à l’Assemblée nationale, il y en a probablement 577 – autant que de députés. Mais l’affirmation de la liberté de conscience est un fil conducteur suffisamment fédérateur pour tous les “bons laïcs”.
Cela devient moins évident quand il s’agit d’appliquer les règles au quotidien. Faut-il interdire le voile à l’école ? Cela fait consensus. À l’université ? Là les divergences apparaissent. Récemment, Nicolas Sarkozy s’est déclaré pour l’interdiction. Jean Glavany est contre. Toute la difficulté est d’éviter de laisser la laïcité tomber du côté d’une religion comme une autre, alors que sa raison d’être est de permettre à toutes les religions de vivre ensemble. Un autre écueil est de se garder de toute instrumentalisation politique, aux fins par exemple de s’en prendre au seul monde musulman. Attention en revanche à ne pas renoncer à la critique de l’islam radical sous prétexte “d’islamophobie”. Le député PS sait que pour tenir sa promesse, la laïcité doit aussi avoir sa part d’intransigeance. Sérénité et fermeté doivent être les principes à appliquer à l’égard des religions, de toutes les religions.Lire la suite
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Contrat de sous-marins remporté par DCNS : "Une excellente nouvelle", pour Matthias Fekl
Contrat de sous-marins remporté par DCNS : "Une... par rtl-fr -
Marisol Touraine, invitée de Marc Fauvelle
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Marisol Touraine était l'invité de Marc Fauvelle et des auditeurs
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OFCE - France : des marges de croissance
21 avril 2016
par le Département Analyse et prévision
Après plusieurs années de croissance atone (0,4 % en moyenne sur la période 2012-2014), un mouvement de reprise de l’activité semble enfin émerger en France. Avec 1,2 % en 2015 (1,4 % en glissement annuel à la fin de l’année), la croissance française est restée modeste et inférieure à la moyenne de la croissance européenne. L’année 2015 a été encore marquée par un certain nombre de points noirs, particulièrement concentrés autour du secteur de la construction et de l’investissement des administrations publiques (amputant le PIB de -0,3 point en 2015 après -0,5 point en 2014). Néanmoins, des signaux positifs sont apparus qui sont de bon augure.
Premièrement, en 2015, l’économie française a renoué avec les créations d’emplois dans le secteur privé (122 000 sur l’ensemble de l’année). Deuxièmement, l’investissement des entreprises, tiré par les secteurs des biens d’équipements et de l’information-communication, s’est amélioré (+3,2 % en glissement annuel). À cela s’ajoute un certain nombre d’éléments favorables à la compétitivité : le taux de marge des entreprises a fortement augmenté, particulièrement dans les branches industrielles et les secteurs exportateurs, les parts de marché à l’exportation se sont améliorées et la balance courante, déficitaire depuis une dizaine d’années, est quasiment revenue à l’équilibre. Troisièmement, bien que son impact sur la consommation des ménages ait été limité (+0,9 % en glissement annuel), le pouvoir d’achat des ménages s’est redressé (+2 %). Cela s’est traduit par une forte remontée du taux d’épargne en 2015 (près d’1 point), laissant présager des capacités de consommation futures pour 2016. Enfin, le déficit public, à 3,5 % du PIB en 2015, a été inférieur à la cible du gouvernement et aux attentes de la Commission européenne.
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Camp d'été "décolonial" : Vallaud-Belkacem "condamne absolument" des "initiatives inacceptables"
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Extrême droite en tête en Autriche : Urvoas "craint d'y voir une préfiguration française"
Extrême droite en tête en Autriche : Urvoas... par FranceInfo -
Le Monde - « Interdire le voile, c’est protéger les enseignants » Par Christophe Leroy, juriste
Au premier Ministre, Monsieur Manuel Valls, qui s’interrogeait sur l’interdiction du voile islamique à l’Université, Monsieur Thierry Mandon, secrétaire d’État chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche lui a répondu sur RTL le 13 avril : qu’« il n’y a pas besoin de loi sur le voile à l’université ». Monsieur Mandon jette en réalité le grand voile du déni de réalité sur l’épineux problème du port du voile à l’université. Il y a de plus en plus d’étudiantes voilées et elles nous posent de plus en plus de problèmes. Telle est la réalité.
À commencer tout simplement par les examens : Nous devons contrôler avant le début de chaque examen que les étudiantes voilées ne dissimulent pas sous leur voile un kit main libre leur permettant de communiquer frauduleusement avec un tiers. Or, les étudiantes voilées considérant que le fait d’ôter leur voile est quelque chose d’impudique sont très réticentes au contrôle quand il est effectué par des hommes. Et que faire lorsque les équipes de surveillants d’examens qui ne sont autres que les enseignants de la discipline ne sont composées que d’hommes ? Faut-il soumettre les règles d’organisation des examens aux lois du Coran et imposer une femme pour chaque surveillance ?
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