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ps - Page 172

  • Libé - Le PS ne participera pas à la manifestation du 26 mai, tranche Faure

    Le PS ne participera pas à la manifestation du 26 mai, qui réunira notamment la CGT et la France insoumise à l’appel d’Attac, a affirmé le premier secrétaire du PS Olivier Faure jeudi sur France 2.

    «Le 26 mai de quoi parle-t-on ? On parle d’une manifestation qui est organisée par un certain nombre de partis politiques, et qui a une autre vocation, mais n’y participeront pas tous les syndicats. Ni l’Unsa, ni la CFDT, ni FO, ni le PS, effectivement», a affirmé M. Faure.

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  • Libé - Epreuve du feu télévisuelle pour Olivier Faure ce soir

    Coup de projecteur sur Olivier Faure: l’Emission politique donne jeudi soir sur France 2 l’occasion de sortir de l’ombre au nouveau premier secrétaire du PS, encore peu audible face à un François Hollande qui se démultiplie dans les médias.

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  • Stéphane Le Foll, Député (Nouvelle Gauche) du Mans - Territoires d'infos (17/05/2018)

  • Le Parti socialiste pourrait installer son siège dans un bastion communiste

    Ivry-sur-Seine, où le PS investirait une manufacture, est dirigée par le PCF depuis 1925.

    Ils ont choisi le seul département communiste de France. Le Parti socialiste, qui prépare activement le départ de la rue de Solférino dans le 7e arrondissement de Paris, devrait s’implanter à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne). Dans cette ville dirigée par le Parti communiste depuis 1925, une ancienne manufacture a « la préférence » du premier secrétaire, Olivier Faure, pour les nouveaux locaux, parmi d’autres propositions parisiennes.
     
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  • PS : Taxe d’habitation : quand la baisse est « en même temps » une hausse !

    Pendant la campagne électorale, le candidat Macron promettait la suppression de la taxe d’habitation (TH) pour 80% de la population. Finalement, le président Macron a opté pour la suppression de la Taxe d’habitation pour tous, y compris donc pour les Français les plus riches. Ce choix impose de trouver 10 milliards d’euros de plus en compensation pour les collectivités locales.

    Le rapport Richard Bur qui vient d’être remis au gouvernement propose deux scénarii :

    – La première piste consiste à transférer aux communes et à leurs groupements, un impôt jusqu’ici perçu par les départements. Reste à trouver ensuite une part d’impôt national à verser aux départements en compensation ; une mesure qui entrainera une perte d’autonomie fiscale pour les départements.

    – La deuxième piste consiste à transférer aux communes et à leurs groupements, en compensation, un impôt national, non territorialisé. Mais les élus locaux n’auraient aucun pouvoir de choix du taux d’imposition (contrairement à l’actuelle Taxe d’habitation) ! Le rapport va plus loin en proposant même de limiter le pouvoir des élus locaux sur la fixation du taux sur le foncier bâti.

    Dans les deux cas, les collectivités locales perdent une part de leur autonomie fiscale vis-à-vis de l’Etat qui reprend le pouvoir. La recentralisation est en marche !

    Mais surtout le rapport ne dit pas où trouver les 10 milliards qui manqueront dans le budget de l’Etat. Il se borne à évoquer quelques leviers :

    ​- renoncement à certains allégements fiscaux : lesquels ?

    ​- suppression ou réduction de niches fiscales : va-t-on par exemple supprimer l’aide fiscale pour l’embauche d’une personne à domicile ?

    ​- et surtout de nouvelles économies : s’agit-il par exemple de baisser encore un peu plus les APL, de renoncer à la création de postes dans la police, la gendarmerie, la justice ou bien de nouvelles coupes dans les EHPAD ou les hôpitaux …?

    Les quelques points positifs de ce rapport, comme l’affirmation que la révision des valeurs locatives cadastrales est une condition majeure de l’équilibre de la réforme ne doivent pas faire oublier que cette réforme ciblée sur la Taxe d’habitation, ne corrige en rien le caractère injuste de notre fiscalité. Un système de péréquation nationale est indispensable et le gouvernement ne dit rien sur ce point.

    Au bout du compte, le cadeau de 10 milliards fait aux plus aisés (par la suppression, pour tous les foyers, de la Taxe d’habitation) va être financé par l’ensemble des Français ! Pour les 500 000 foyers fiscaux gagnant plus de 6 700 euros par mois, c’est un cadeau en moyenne de 1 445 euros.

    Le mensonge qui consiste à faire croire aux Français que la suppression de la Taxe d’habitation ne leur coûtera rien se dissipe progressivement. 

    En réalité, ils paieront l’addition par moins de services publics locaux, plus d’impôts nationaux, voire une augmentation des impôts locaux comme le suggère M. Legendre, Porte-parole de LREM. 

  • Proche-Orient : réaction du Parti socialiste

    Le Parti socialiste condamne la répression violente et disproportionnée des manifestations à Gaza ayant conduit à de nombreux morts et blessés parmi les manifestants palestiniens, le jour de l’installation de l’ambassade américaine à Jérusalem.

    Il adresse ses condoléances aux familles et aux proches des nombreuses victimes.

    Il dénonce une nouvelle fois la décision unilatérale du Président Trump. Comme il était prévisible, celle-ci n’a fait que raviver les tensions, augmentant encore les risques de déstabilisation de la région

    Le Parti socialiste réitère son appel à tous les acteurs régionaux, européens et internationaux pour œuvrer à une désescalade, préalable indispensable pour construire une paix durable. A l’heure où les États-unis ont décidé d’agir seuls sur de nombreuses questions fondamentales, le Parti socialiste appelle en particulier la France et l’Europe à renouer avec notre tradition diplomatique pour faire entendre une voix indépendante et forte dans la région et dans le monde.

  • PS : Réforme constitutionnelle : face à la « Cinquième République jusqu’au bout » d’Emmanuel Macron, les socialistes proposent « la démocratie jusqu’au bout »

    Le projet de loi constitutionnelle voulue par le Président de la République a été adopté en conseil des ministres, sans les textes législatifs qui l’accompagneront en vue de réduire le nombre de parlementaires et d’instaurer une dose de proportionnelle. Une telle réforme ne peut pourtant s’apprécier que dans sa globalité. L’ensemble des dispositions de la réforme institutionnelle doit être débattu d’un seul bloc, car celui-ci constitue une régression démocratique.

    Le projet de loi constitutionnelle comprend certaines des mesures qui, prises isolément, apparaissent légitimes : suppression de la CJR et du statut de membre de droit du Conseil constitutionnel pour les anciens présidents. Ces réformes ont d’ailleurs été défendues de longue date par le Parti Socialiste. En revanche, d’autres mesures sont inacceptables : la maîtrise de l’ordre du jour du Parlement ou la limitation du droit d’amendement. Mais, surtout, la réforme prise dans son ensemble conduit à un grave déséquilibre institutionnel. Pour la première fois depuis 1958, les pouvoirs du Parlement seraient amoindris. Renouant avec l’antiparlementarisme, l’exécutif propose une diminution drastique du nombre de parlementaires qui aboutirait à d’immenses circonscriptions empêchant tout lien de proximité, déconnectant le Parlement de la réalité des territoires et rendant l’élection législative encore plus dépendante de l’élection présidentielle. Ce qui est aujourd’hui la pratique des parlementaires hors-sol de la majorité LREM deviendrait ainsi la norme.

    Les groupes parlementaires n’auront plus forcément les moyens de contrôler le gouvernement d’autant que le redécoupage électoral qu’implique cette réforme est aujourd’hui sans aucune garantie d’impartialité.

    L’introduction d’une dose de proportionnelle à l’Assemblée, couplée à la réduction du nombre de députés contribuerait, non pas à servir l’objectif d’un plus grand respect du pluralisme, mais accentuerait le fait majoritaire. Cette réforme affaiblirait le Parlement et donc la démocratie représentative, au profit d’un hyper-président. Elle aggraverait le déséquilibre originel de la Cinquième République dont la verticalité serait confortée en exacerbant la domination présidentielle.

    Plus grave, les citoyens sont les grands oubliés du projet de réforme. Confinés dans une « chambre de la participation citoyenne » qui se substituerait au CESE, ils ne bénéficieront d’aucun mécanisme constitutionnel nouveau de démocratie directe. Enfin, on ne peut que déplorer que soient totalement ignorées les propositions visant à ce que la Constitution garantisse pleinement l’égalité entre les femmes et les hommes et à inscrire dans la Loi fondamentale de nouveaux droits et libertés.

    Pour toutes ces raisons le Parti Socialiste s’oppose au projet de réforme institutionnelle et entend porter devant et avec les Français un projet alternatif reposant sur une véritable ambition démocratique. Il faut une autre vision, une autre pratique, pour une réforme démocratique

    La crise démocratique que connaît notre pays exige de défendre une véritable rénovation d’ensemble de nos institutions : un Parlement renforcé, des contre-pouvoirs vivifiés, une décentralisation confortée, des citoyens pleinement impliqués, une Constitution garantissant pleinement la laïcité et l’égalité entre les femmes et les hommes, des nouveaux droits et libertés consacrés.

    Porteur d’une véritable démarche de démocratie collaborative, le Parti socialiste engagera dans les prochaines semaines un grand chantier, associant militants, citoyens et experts, « pour une République nouvelle » qui se conclura par un vote auquel pourront prendre part toutes celles et tous ceux qui souhaitent accompagner la renaissance de la gauche.

  • Un peu d'histoire - 1988 : François Mitterrand, une campagne éclair

    Le 8 mai 1988, François Mitterrand est réélu pour un second mandat présidentiel face à Jacques Chirac, alors Premier ministre. Il renouvelle son septennat après une candidature tardive. Retour sur une campagne présidentielle intense.

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  • Le Parisien - Ivry-sur-Seine : le PS dit comprendre l’inquiétude des start-up de la rue Molière

    « Nous ne sommes en rien responsables de la situation. » Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, réfute toute implication dans la délocalisation des start-up d’Ivry-sur-Seine. Ces 27 petites entreprises sommées la semaine dernière de quitter le 99, rue Molière avant le 30 juin.

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  • L'actualité des socialistes du 27 avril au 3 mai

    INSECURITE

    Terra Nova - Le sentiment d'insécurité et les politiques de sécurité

    L'insécurité anime un débat passionnel en France depuis les années 1990, dont les effets politiques sont redoutables. Les controverses sont d'autant plus intenses qu'elles opposent entre elles des représentations plutôt que des faits. Mais que disent les études chiffrées ? Que peut-on tirer des données dont on dispose sur ce phénomène multiforme et les inquiétudes qui l'entourent ? Cette note de Terra Nova montre que deux variables cruciales, le lieu d'habitation et l'appartenance sociale, permettent d'analyser la perception de l'insécurité. Or, sans jamais vraiment réussir à définir une politique efficace de sécurité, on a laissé celle-ci devenir un outil de gouvernement. Au lieu de construire des choix politiques, on a laissé le débat se brouiller et s'exacerber, en comptant sur un affichage répressif, qui se durcit au fil des textes de loi. Une politique de lutte contre l'insécurité devrait a contrario partir des données disponibles. Et notamment de l'opposition entre différentes expériences de l'insécurité, qui expliquent des tensions sociales transversales (discriminations, transports, logement, éducation, accès au travail...).

    GENTRIFICATION

    La Vie des Idées - Des générations de gentrifieurs

    À propos de : Anaïs Collet, Rester bourgeois. Les quartiers populaires, nouveaux chantiers de la distinction, La Découverte

    À partir d’une enquête menée dans deux quartiers gentrifiés, les Pentes de la Croix-Rousse et le Bas-Montreuil, Anaïs Collet déconstruit la catégorie de « bobos » et contribue à l’analyse des recompositions des classes moyennes et supérieures.

    Depuis son apparition en 2000 sous la plume de David Brooks [1], le terme de « bobos » a connu un succès certain. Dans son livre Rester bourgeois, la sociologue Anaïs Collet souligne le caractère flou et variable de sa signification, et lui préfère la catégorie de « gentrifieurs » regroupant les habitants de classes moyennes-supérieures résidant dans d’anciens quartiers populaires en pleine revalorisation.

    ANTISEMITISME

    LICRA - Engagez-vous !

    350 personnalités, suivies par plus de 30 000 signataires ont lancé un « Manifeste contre le nouvel antisémitisme ». L’écho de cet appel a permis de porter auprès du grand public des préoccupations qui, chaque jour, nous animent dans notre action à la LICRA. Notre 48ème congrès de mars 2016, autour de Boualem Sansal, de Raphaël Enthoven, de Patrick Cohen et de Frédéric Encel portait d’ailleurs cette interrogation : « en quoi l’émergence d’un nouvel antisémitisme affiché est-il en enjeu essentiel pour le mouvement antiraciste ? ».

    Le Monde (abonnés) « La lutte contre l’antisémitisme doit être le combat de tous »

    Dans une tribune au « Monde », cinquante signataires, dont Mario Stasi et Laurence Rossignol, expliquent que la haine renouvelée contre les juifs n’est pas seulement le fait des islamistes, mais également une obsession de certains courants politiques....

    .... Sommes-nous confrontés à une guerre de religion ? Non, nous sommes engagés dans un combat des Lumières contre les obscurantismes. La lutte contre l’antisémitisme ne peut pas se compromettre avec un populisme réactionnaire à « bas bruit ». Elle est indissociable du combat antiraciste, égalitaire, républicain et unitaire. Dépasser les peurs et les instincts communautaires est une exigence fondamentale pour que l’ensemble de nos concitoyens, quelles que soient leurs valeurs intimes, vivent dans une société plus juste et plus sûre.

    NOUVEAU MONDE ?

    Libé - Jérôme Fourquet: «Le nouveau monde n’a pas balayé l’ancien d’un revers de main»

    Le politologue estime que nous vivons «un réalignement de l’ordre politique» qui se manifeste par «une mise en conformité du paysage électoral avec la réalité sociologique et économique du pays». Selon lui, nous assistons à la naissance d’une «nouvelle géographie électorale».

    Atlantico - Vague FN chez les ouvriers, la réalité d'un grand basculement

    Brexit en juin 2016, présidentielle américaine de novembre 2016, présidentielle française de mai 2017. Ces scrutins ont mis en évidence un clivage nouveau au sein des démocraties occidentales. Quelle en est la nature ? Comment expliquer son émergence ? Est-il voué à perdurer ? Extrait de "Le nouveau clivage" de Jérôme Fourquet, aux éditions du Cerf (1/2)

    INEGALITES

    Observatoire des inégalités - Agir où se crée la richesse

    Avant de redistribuer la richesse, on peut lutter à sa source dans les entreprises. Du droit d’information des salariés à leur participation en passant par la réduction du temps de travail, Guillaume Duval, rédacteur en chef d’Alternatives Économiques propose quelques idées dans ce sens. Extrait de l’ouvrage Que faire contre les inégalités ?.

    Observatoire des inégalités - Les trois quarts des pauvres vivent hors des quartiers prioritaires

    Moins d’un quart des personnes pauvres vivent dans un quartier dit « prioritaire » de la politique de la ville. Ces territoires, si souvent mis en avant, ne rassemblent qu’une toute petite partie de la population aux faibles revenus. Extrait du Centre d’observation de la société.

    CONJONCTURE

    OFCE - Economie française : ralentissement durable ou passager ? Par l’équipe France de l’OFCE

    Ce vendredi 27 avril, l’Insee publiait les comptes nationaux pour le premier trimestre 2018. Avec une croissance de 0,3 %, l’économie française semble marquer le pas alors même qu’après cinq années atones (0,8 % en moyenne sur la période 2012-16), la reprise s’était enfin matérialisée en 2017 avec une hausse du PIB de 2 %.

    Si le profil trimestriel de la croissance du PIB de 2018 devrait être marqué par le calendrier des mesures fiscales qui vont affecter le pouvoir d’achat (hausse de la fiscalité indirecte et de la CSG) et donc la trajectoire de la ofce,gadrey,consommation des ménages, cet effet, anticipé dans nos prévisions de printemps (Tableau), ne devrait être que provisoire. Le pouvoir d’achat des ménages devrait s’accroître au cours des trimestres suivants avec une forte accélération en fin d’année sous l’impulsion de la baisse de la taxe d’habitation et de la seconde tranche de baisse de cotisations sociales.

    OFCE - L’indicateur avancé : pas de retournement du cycle de croissance

    Selon l’indicateur avancé de l’OFCE pour la France, bâti sur les enquêtes de conjoncture publiées par l’INSEE le 24 avril, la croissance de l’économie française aurait été de +0,5 % au premier trimestre 2018, en repli de 0,2 point par rapport au quatrième trimestre 2017 (+0,7 %). Pour le deuxième trimestre, la croissance devrait revenir au voisinage de +0,4 %, révisée en baisse d’un peu moins de 0,1 point par rapport à l’évaluation du mois dernier.

    EMPLOI

    Jean Gadrey - Sur les quinze métiers qui devraient recruter le plus en 2018, douze sont non ou peu qualifiés, précaires, mal payés, à forte proportion de temps partiel et largement saisonniers.

    Selon la vaste enquête (publiée il y a quelques jours, menée fin 2017 par Pôle Emploi auprès des employeurs) « Besoins en main d'œuvre 2018 », ou « enquête BMO », il y aurait certes une hausse des projets de recrutements en 2018 (+ 18 %), mais elle concernerait pour une large part des emplois dégradés (statut, conditions de travail et bien entendu salaires). À commencer par des emplois de saisonniers, dont l’enquête indique qu’ils représenteraient 34,6 % des recrutements anticipés dans l’ensemble des 200 métiers recensés !

    MAI 68

    Non Fiction - Mai 68, ou l'expérience du refus des événements et des commémorations

    Contrairement à une idée reçue, les acteurs d’un moment historique tel que Mai 68 ne se contentent pas de barricades et des manifestations et l’histoire ne passe pas nécessairement derrière leur dos. Dans ces journées de révolte ou de révolution, ils ne font souvent l’histoire qu’en s’interrogeant sur l’histoire qu’ils font, fut-ce en se trompant. Et ils alimentent le mouvement de leurs discussions sur les modes du refus, sur la tournure des événements et sur la stratégie du mouvement, passant d’autant plus en revue les slogans, les tracts ou les communiqués qu’ils s’écrivent sous la menace de la répression. Ils portent eux-mêmes le danger sur la scène politique et, comme l’écrit Maurice Blanchot : « passent avec le passant qui les transmet, les perd ou les oublie ».

    ANTISEMITISME

    L'Express - "L'antisémitisme de voisinage tue"

    Pour le politologue Jérôme Fourquet, les récentes attaques antisémites révèlent une haine du quotidien qui se banalise.

    Une sexagénaire nommée Sarah Halimi défenestrée au cri de Allah Akbar dans une HLM à Paris, un couple séquestré et cambriolé à Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis) au motif que "les juifs ont de l'argent", une lycéenne agressée à Sarcelles car elle porte l'uniforme d'une école juive - et l'on en passe, hélas... Le meurtre de Mireille Knoll, vendredi 23 mars - dont le motif antisémite a été retenu par la justice - vient grossir la liste déjà longue des agressions et crimes anti-juifs de la seule année écoulée. De quoi cette funeste inflation est-elle le symptôme ? Entretien avec le politologue Jérôme Fourquet, de l'Ifop. 

    TOLBIAC

    Le Nouveau Magazine Littéraire - Le Fake mort à Tolbiac : alerte aux capitalistes du soupçon !

    La philosophe Marylin Maeso revient sur la rumeur d'un blessé grave lors de l'évacuation du campus parisien, alors qu'aucun élément n'est venu l'accréditer. Ou comment les révolutionnaires dignes héritiers de Lénine malmènent « le bénéfice du doute » pour donner du crédit à une théorie fumeuse.