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  • France Culture - Le Parti socialiste va t-il devenir un groupuscule ?

    Des lignes de fractures idéologiques ont mené le Parti socialiste dans l’impasse, impasse encore accentuée par le départ d’Emmanuel Maurel et de Marie-Noëlle Lienemann vendredi dernier.

    Vendredi dernier, le PS quittait définitivement son siège historique de la rue de Solférino, pour s’installer à Ivry-sur-Seine, afin de renouer avec ses bases populaires. Mais cet événement symbolique est aussi représentatif d’une perte de pouvoir de la social-démocratie en France. 

    Cet affaissement progressif remonte au séisme de 2002, avec la qualification de Jean-Marie Lepen et l’élimination de Lionel Jospin dès le premier tour. Depuis, aucune analyse en profondeur de cet échec n’a été faite : manque de clarté idéologique, pratique du pouvoir en décalage avec ses discours, la gauche de gouvernement sous Hollande ne rêve plus de « Changer la vie ». 

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  • PS - Moralisation de la vie publique : un rendez-vous manqué de la majorité présidentielle avec les Français

    29 juillet 2017

    A l’issue d’un débat souvent chaotique, le Parti socialiste regrette que les projets de loi de moralisation de la vie publique marquent un net recul avec les ambitions affichées par le candidat Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle.

    Ainsi, le candidat Macron avait promis que l’on ne pourrait pas être candidat sans un casier judiciaire vierge ; cet engagement a été abandonné. De même, la majorité n’a pas mis fin au cumul d’une activité de conseil avec un mandat parlementaire alors que le candidat Macron s’y était aussi engagé.

    Ce rendez-vous manqué de la majorité parlementaire avec les Français est d’autant plus regrettable s’agissant de textes qui invitaient au consensus et que les députés, dans leur ensemble, étaient disposés à en améliorer le contenu.

    Le flottement dans la conduite des débats, la multiplication des incidents de séance et l’attitude très fermée du bloc La République En Marche ont crée un malaise démocratique qui ne devra pas se reproduire au risque d’aggraver encore un plus le fossé entre les élus et les citoyens.

    Dans ces conditions, le Parti socialiste tient à saluer le travail constructif et exigeant des députés du groupe Nouvelle Gauche. Prenant le Chef de l’Etat au mot, ils ont proposé, tout au long des 50 heures de débats, une série d’amendements en vue de hisser le texte à la hauteur de son ambition initiale. Ils ont à chaque fois proposé à la majorité de tenir tous les engagements du Président, mais celle-ci ne l’a pas souhaité.

    S’il se félicite de l’adoption de certaines de leurs propositions, notamment s’agissant du financement des partis politiques et des campagnes, de la transparence de la vie politique ou de l’interdiction des emplois familiaux, le Parti socialiste ne peut que déplorer que la majorité ait refusé toute avancée sur les conflits d’intérêts, au risque d’apparaître sur ce point plus sévère avec les collaborateurs qu’avec les parlementaires, tout comme elle a refusé l’élargir l’application de l’essentiel des mesures votées aux membres du Gouvernement et à la haute fonction publique.

    Plus que jamais, les Socialistes sont au travail et entendent être utiles aux Français pendant ce quinquennat.

  • Présidentielle : la stratégie de Benoît Hamon


    Présidentielle : la stratégie de Benoît Hamon