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Les 4 Vérités - Michel Sapin
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Mickaël Vallet à La Rochelle lors de l'ouverture du séminaire des élus socialistes et apparentés
Entretien avec le président de l'Union départementale des élus socialistes et républicains, jeudi 28 août 2018 (Charente-Maritime)
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Le Figaro - Le PS divisé sur l'opportunité de se rendre à la rentrée de Mélenchon
Les anciens ministres Stéphane Le Foll et François Rebsamen s'étonnent que plusieurs parlementaires socialistes se rendent à Marseille, aux “AMFiS d'été”de Jean-Luc Mélenchon. Le porte-parole du PS se justifie.
Est-il opportun de se rendre à la rentrée de Jean-Luc Mélenchon, ce week-end à Marseille? Face à cette question, le PS se divise. Trois parlementaires socialistes ont accepté l'invitation de La France insoumise, qui a également convié des communistes, des écologistes et même des Républicains. Tous participeront à des débats thématiques. Mais la participation des socialistes à ce rendez-vous trouve une résonance particulière alors que La France insoumise ambitionne de supplanter la rue de Solferino, pour être hégémonique à gauche.
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France Info - Rentrée du Parti socialiste : "Entre le retour de Hollande et la tentation Mélenchon, ce parti a du mal à trouver une ligne"
Rémi Lefebvre, professeur et chercheur en sciences politiques à l'université de Lille, dresse jeudi sur franceinfo un état des lieux du PS qui se retrouve en université d'été à la Rochelle. "On a l'impression qu'il a été relégué, déclassé. Ce n'est plus le PS dominant qu'on a connu pendant des décennies".
Après le gouvernement mercredi, le PS fait sa rentrée jeudi 23 août, avec son université d'été à la Rochelle. La gauche est aujourd'hui totalement dispersée, le PS se bat pour garder sa position historique de leader de l'opposition. "Ce parti a du mal à trouver une ligne, le rebond attendu n'a pas eu lieu", affirme sur franceinfo Rémi Lefebvre, professeur et chercheur en sciences politiques à l'université de Lille.
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Reuters - Réunion à La Rochelle d'un PS en plein doute
PARIS (Reuters) - Quelque 400 cadres socialistes se retrouvent de jeudi à samedi à La Rochelle (Charente-Maritime) autour du premier secrétaire Olivier Faure pour tenter de redonner des couleurs à un parti dont François Rebsamen, organisateur du rendez-vous, redoute la disparition.
Beaucoup plus modeste que les universités d'été de l'ère pré-Macron, la réunion émane de la Fédération nationale des élus socialistes et républicains (FNESR) dirigée par le maire de Dijon, de retour sur la scène politique après quelques mois occupés à soigner un cancer.
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Le Monde - François Hollande n’assistera pas à l’université d’été du PS à La Rochelle
Après une longue hésitation, l’ancien chef de l’Etat a finalement décliné l’invitation et ne se rendra pas à l’université d’été des élus socialistes, qui se tient fin août.
Il a décidé de ne pas y aller. Après de longues semaines d’hésitations, François Hollande a finalement choisi de ne pas se rendre à l’université d’été des élus socialistes qui se tient à La Rochelle du 23 au 25 août.
Après avoir envisagé d’y faire un discours sur l’Europe, l’ex-chef de l’Etat, qui était disponible seulement le jour de la clôture, a finalement décliné l’invitation, histoire de ne pas gêner le premier secrétaire du Parti socialiste (PS) Olivier Faure qui prononcera un discours ce jour-là. « Il laisse les choses se faire, il n’est pas élu. Sa rentrée se tiendra le 31 août à Cherbourg », explique, auprès du Monde, son entourage.
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Le Point - Jean-Christophe Cambadélis : « Le PS ne peut pas faire seul l'avenir »
Celui que l'on surnomme « l'oracle » revient pour « Le Point » sur la désunion du parti, le bilan de Faure, l'opposition de Mélenchon, et le retour de Hollande.
Depuis sa défaite dès le premier tour aux élections législatives de juin 2017, Jean-Christophe Cambadélis a pris ses distances avec la vie politique. L'ancien premier secrétaire du Parti socialiste la suit avec attention, la commente régulièrement, via son compte Facebook, mais il l'avoue : « L'idée de me plonger dans le chaudron ou de rejoindre le bocal socialiste m'inspire peu. » Celui qui a été député pendant plus de vingt ans ne se rendra d'ailleurs pas au séminaire des élus socialistes, programmé à La Rochelle, du 23 au 25 août. En vacances, il se consacre à de nouveaux projets : la lecture, l'écriture d'un nouveau livre, d'une pièce de théâtre aussi.
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Sélection d'été : Fondation Jean Jaurès - Marx aujourd’hui : que nous dit-il encore ?
À l’occasion du bicentenaire de la naissance de Karl Marx, la Fondation Jean-Jaurès et la Fondation Friedrich-Ebert proposent une rencontre franco-allemande à Paris pour (re)découvrir Marx et s’interroger sur sa postérité. La deuxième table-ronde, portant sur "Marx aujourd'hui : que nous dit-il encore ?", est introduite et animée par Henri Weber, ancien sénateur, ancien député européen, et réunit : - Alain Bergounioux, administrateur de la Fondation Jean-Jaurès, professeur honoraire associé à Sciences Po Paris, - Frédérique Matonti, professeure de sciences politiques, université Paris 1 Panthéon Sorbonne, - Paula Schweers, auteure.
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Européennes: le socialiste belge Paul Magnette refuse de mener la liste du PS français
Début août, il avait confié à un quotidien belge qu'il avait "reçu une proposition du PS français".
EUROPEENNES - L'une des figures du Parti socialiste belge, l'ancien ministre-président de la Wallonie Paul Magnette, a indiqué ce vendredi 17 août renoncer à conduire la liste PS française aux élections européennes, une hypothèse que les socialistes français avaient suggérée ces dernières semaines.
"J'ai dû indiquer à Olivier Faure que, pour des raisons personnelles, je devais décliner sa proposition, qui m'honorait: je suis candidat à ma réélection comme maire de Charleroi en octobre prochain", déclare Paul Magnette dans un entretien au Monde, expliquant par ailleurs qu'il entend "jouer un rôle" politique dans son pays, tant pour les européennes, que les régionales et les législatives - toutes programmées au printemps 2019.
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Tribune du Parti socialiste : « Aquarius : tout nous oblige »
C’était prévisible. Écrit. Cela a eu lieu. Le navire de sauvetage en mer Aquarius, affrété par les ONG « Sos Méditerranée » et « Médecins sans frontière », a dû à nouveau quémander auprès des Etats européens un port d’accueil pour les 141 réfugiés à son bord.
141 personnes, pour plus de la moitié des enfants, dont la majorité vient de Somalie et d’Erythrée faisant d’elles des réfugiés de guerre. 141 personnes qui ont fui la mort, qui ont tout risqué dans des embarcations de misère et qui, à peine sauvées par l’équipage de l’Aquarius, se sont vu errer aux frontières d’un continent de 500 millions d’habitants…
Quelle image l’Europe a-t-elle donnée d’elle même avec ses dirigeants fermant leurs ports et en même temps faisant assaut médiatique de leur humanité ? L’incurie des gouvernements et de l’Union européenne doit cesser.
Le Gouvernement français discute avec des Etats membres, nous a-t-on d’abord dit. Puis, après que Pedro Sanchez, à la tête d’un gouvernement progressiste en Espagne fort de son action de juin dernier, s’est employé à débloquer une situation qui était verrouillée, nous avons appris que la France accueillerait finalement 60 de ces réfugiés. Si c’est un soulagement, comment ne pas voir que le président de la République a, une nouvelle fois, refusé d’ouvrir nos ports ? Comment oublier qu’il y a quelques semaines, déjà confronté à la même tragique situation, le président de la République avait invoqué le droit maritime pour se défaire de ses responsabilités et refuser de venir en aide ? Comment ne pas être atterrés lorsqu’aujourd’hui ce sont la droite et l’extrême droite de notre pays qui, dans un mimétisme peu surprenant, reprennent ce faux argument du droit maritime pour justifier à leur tour leur refus d’accueillir ces réfugiés ? Ainsi, cela aurait été à la Tunisie de recevoir l’Aquarius alors que le pays des droits de l’Homme serait resté les bras ballants…
Ce n’est plus tolérable. Le gouvernement français, comme tous ceux qui choisissent l’inertie et la fermeture, qui multiplient les signaux contradictoires pour refuser d’assumer nos devoirs, qui nient la nécessité de s’organiser durablement, deviennent les complices tant de ces drames que des inacceptables discours nationaux populistes. Ceux-là mêmes qui fleurissent actuellement en Europe, ceux-là mêmes qui sont tenus en Italie et qui se nourrissent d’une absence d’accueil équitable, organisé, justement réparti. Pour tuer les fantasmes de submersion, de petits Calais qui se multiplieraient partout, il faut en finir avec les improvisations successives.
Ce que les tenants du refus veulent éviter à tout prix, c’est un précédent. Et bien justement, parce qu’il y aura d’autres Aquarius, nous, élus socialistes, nous entendons construire ce précédent. Sciemment. De façon réfléchie et organisée car c’est ce précédent qui ouvrira la route à une réponse pérenne. Nous n’acceptons pas de détourner le regard et de laisser les extrémistes et les populistes pérorer.
C’est désormais à l’Europe de se hisser à la hauteur des enjeux. C’est donc aux gouvernements qui entendent la défendre de prendre des initiatives. Il ne s’agit plus de trouver une solution à la crise du jour par une répartition aléatoire de l’accueil reposant sur le bon vouloir ponctuel de quelques Etats comme cela a été le cas. Il ne s’agit pas davantage de maintenir le système né de l’accord de Dublin qui fait reposer sur quelques pays une réponse qui doit être collective. Non.
Une liste de ports de destination, situés dans plusieurs pays du bassin méditerranéen et équipés à dessein, doit être arrêtée. Une proposition ambitieuse de répartition des demandeurs d’asile entre pays de l’Union doit enfin être lancée. Une réponse concertée, systémique et solidaire doit être mise en œuvre sans autre délai.
Dans cette réponse, l’ensemble des collectivités, les associations, les citoyens doivent prendre et prendront toute leur part. Aujourd’hui, nous appelons le chef de l’État à porter une voix forte et ambitieuse à l’échelle européenne, et le gouvernement à saisir enfin la main que nous lui tendons depuis des mois pour organiser dignement et efficacement la réponse à cette crise migratoire dans nos territoires.
Ce macabre feuilleton doit prendre fin. Responsabilités politiques, obligations légales, impératifs moraux, inaliénable fraternité, tout nous oblige.
Le temps est venu d’être à la hauteur.
Premiers signataires :
Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste
Nathalie Appéré, maire de Rennes
Martine Aubry, maire de Lille
Michel Bisson, président délégué de Grand Paris Sud et maire de Lieusaint
Romain Colas, maire de Boussy-Saint-Antoine
François Cuillandre, maire de Brest
Jean-François Debat, maire de Bourg-en-Bresse
Carole Delga, présidente de la région Occitanie
Sylvie Guillaume, députée européenne
Anne Hidalgo, maire de Paris
Pierre Jouvet, président de Porte DrômeArdêche
Matthieu Klein, président du Conseil départemental de Meurthe-et-Moselle
Stéphane Le Foll, maire du Mans
François Rebsamen, maire de Dijon
Christine Revault d’Allonnes-Bonnefoy, présidente de la délégation socialiste française au Parlement européen
Johanna Rolland, maire de Nantes
Stéphane Troussel, président du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis
Boris Vallaud, secrétaire national à l’Europe
Najat Vallaud-Belkacem, ancienne ministre
Sébastien Vincini, conseiller départemental de la Haute-Garonne
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Le Vent se lève - Comment le PS s’est technocratisé pour conquérir le pouvoir
La peur du saut dans l’inconnu. Cette appréhension a longtemps barré la route du pouvoir à la gauche. Dans les années 1970, le Parti Socialiste s’est engagé de manière résolue dans une stratégie de conquête du pouvoir. Mais sa réputation d’incompétence économique continuait de lui coller à la peau. Pour corriger cette image et apparaître légitime à gouverner, François Mitterrand a su mettre en place une stratégie de respectabilisation en recrutant des experts économiques capables de contester au camp giscardien le monopole de la compétence économique. Un moment historique dont toute force politique qui prétend à l’exercice de la responsabilité suprême se doit aujourd’hui de tirer des leçons.
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