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Le Zap'Parlementaire : droit du sol à Mayotte, grand âge, fermeture de classes, DPE des logements...
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Ubérisation : Emmanuel Macron, l’illusion perdue du progrès social en Europe
Ubérisation : Emmanuel Macron, l’illusion perdue du progrès social en Europe
– Vendredi 16 février 2024
Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste
Olivier Jacquin, sénateur de Meurthe-et-Moselle, secrétaire national aux Mobilités et aux Transports
Nora Mebarek, députée européenne, cheffe de la délégation française socialiste et écologiste
L’Union Européenne avait cette après-midi une nouvelle fois la possibilité de concrétiser une grande avancée sociale pour plus de 4 millions de travailleurs européens. Fidèle à lui-même, Emmanuel Macron a pesé de tout son poids pour l’empêcher et arriver à ses fins.
Depuis deux ans, le commissaire européen socialiste luxembourgeois Nicolas Schmit porte le sujet des droits sociaux des « ubérisés », ces travailleurs des plateformes numériques de travail.
A plusieurs reprises le Parlement Européen et une majorité de gouvernements ont exprimé leur soutien à son projet de directive. Un premier compromis avait été atteint en fin d’année sous l’impulsion du gouvernement socialiste espagnol qui présidait alors l’UE. Il a été mis en échec par la France. Depuis le 1er janvier, la nouvelle présidence belge a repris le flambeau et obtenu un nouveau compromis, moins-disant que le précédent. La France vient une nouvelle fois de le refuser empêchant l’adoption de la directive.
En agissant ainsi, Emmanuel Macron porte un coup fatal à la construction d’un socle de droits sociaux pour des millions de travailleurs qui en sont dépourvus.
Avec ses parlementaires mobilisés au Sénat et à l’Assemblée nationale depuis 2019, le Parti socialiste reste plus que jamais mobilisé pour contrer la plateformisation à outrance de notre économie en avançant des mesures concrètes : présomption de salariat, inversion de la charge de la preuve en matière de requalification (aux entreprises de prouver que les travailleurs sont des indépendants et non à ces derniers de faire valoir leurs droits), transparence des algorithmes des plateformes…
A 100 jours des élections européennes, preuve est définitivement faite que le discours pro-européen des macronistes ne trouve son salut que dans le libéralisme. Ils n’ont que faire de la valeur du travail et préfèrent organiser la précarité des jeunes générations.
Ce sujet primordial sera au cœur de la campagne européenne des socialistes dont l’ambition est de faire basculer l’Europe du néolibéralisme vers le socialisme écologique. Nous nous battrons pour obtenir par les urnes ce que nous n’avons pas obtenu d'Emmanuel Macron.
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Le Parti socialiste s'oppose à la remise en cause du droit du sol
Le Parti socialiste s'oppose à la remise en cause du droit du sol
– Lundi 12 février 2024
Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste
Olivier Nicolas, secrétaire National aux Outre-mer
Confronté à une situation catastrophique à Mayotte, dont il aura bien trop longtemps sous-estimé l'ampleur et l’urgence, le Gouvernement fait le choix de la surenchère sécuritaire en annonçant l’amplification de mesures, qui jusqu’ici, n’ont guère fait leurs preuves.
Destinée à marquer les esprits dans l’archipel, mais surtout, en réalité, au niveau national où le débat est d’ores et déjà instrumentalisé par la droite et l’extrême-droite, la suppression pure et simple du droit du sol défendue désormais par le Gouvernement, n’aura qu’une efficacité marginale dans la lutte contre l’immigration clandestine.
Le durcissement des conditions d’acquisition de la nationalité adopté au Parlement en 2018 pour le seul territoire mahorais, marquant en cela une première dérogation au droit commun, n’a pas eu l’effet escompté. S’il a fortement et logiquement réduit le nombre d’accès à la nationalité française (divisé par 3 en 2021 selon le ministère de l’Intérieur), il n’a eu aucun impact notable sur les flux d’arrivées d’étrangers à Mayotte. Une nouvelle fois, sans avancer le moindre élément objectif ni la moindre évaluation, le Gouvernement décrète que la nationalité française constitue toujours une attractivité déterminante pour les migrants arrivant à Mayotte et qu’il faut aller encore plus loin.
La rupture d’égalité envisagée sur un principe fondateur de la République, ce n’est rien d’autre que le retour détestable aux droits différenciés de la nationalité qui étaient en vigueur à l’époque de la France coloniale. Et c’est en outre une porte ouverte à une inacceptable remise en cause du droit du sol à l’échelle nationale que l’extrême droite et la droite réclament de plus belle depuis les déclarations de Gérald Darmanin.
Les socialistes continuent pour leur part de plaider pour une politique migratoire à Mayotte qui traite les conséquences mais surtout les causes de l’immigration en cours. Or, ces causes sont principalement à rechercher dans les déstabilisations économiques, sociales et bientôt climatiques qui sont à l'œuvre, aussi bien dans l’archipel des Comores que dans la région des grands lacs en Afrique, face auxquelles la promesse de « rideau de fer maritime » du ministre Darmanin apparaît comme une protection bien illusoire. C'est pourquoi nous affirmons que rien de pérenne et d'efficace ne se fera sans une politique ambitieuse de coopération et de co-développement dans la zone du canal du Mozambique et, en particulier, en direction des Comores où le manque de démocratie et un système de santé défaillant constituent les vraies motivations au départ.
Les politiques de gestion des visas devra également être évaluée, en particulier celle des visas « territorialisés » qui condamnent Mayotte à gérer seule l’immigration régulière, et celle des visas Balladur qui ont profondément déstructuré les relations aussi bien économiques, culturelles et familiales entre Mayotte et les Comores.
Et surtout, rien de pérenne ni d’efficace ne se fera sans redonner à la jeunesse mahoraise la perspective d’un avenir meilleur sur son territoire. C’est pourquoi nous en appelons à une action déterminée de l’État pour améliorer les conditions de vie quotidienne dans les domaines de la lutte contre la pauvreté, l’éducation, l’aide sociale à l’enfance, l’insertion et de la formation professionnelle, avec des services publics d’eau et d’assainissement enfin dignes de la République.
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Fin du droit du sol à Mayotte : "Mayotte, c’est la France", réagit le socialiste Boris Vallaud
12 févr. 2024Dimanche, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé une révision constitutionnelle destinée à supprimer le droit du sol à Mayotte. Le député socialiste des Landes Boris Vallaud s'y oppose.
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Fondation Jean Jaurès - Héritiers de l’avenir : Robert Badinter
La Fondation recueille les témoignages de celles et ceux qui furent les principaux acteurs de l’histoire du Parti socialiste, les réunissant sous un titre emprunté à Pierre Mauroy, « Héritiers de l’avenir ». Cette collection constitue une source précieuse de compréhension des enjeux et des débats qui ont traversé la gauche depuis cinquante ans. Retrouvez l’entretien avec Robert Badinter, ancien président du Conseil constitutionnel, ancien Garde des Sceaux et ministre de la Justice, interrogé par Émeric Bréhier, ancien député, directeur de l’Observatoire de la vie politique de la Fondation Jean-Jaurès.
Robert Badinter devient en 1981 ministre de la Justice de François Mitterrand dans le deuxième gouvernement de Pierre Mauroy. Proche du nouveau président depuis plusieurs années, il reste avant tout comme celui qui abolit la peine de mort dans notre pays. Dans cet entretien, au-delà de l’abolition, Robert Badinter revient sur sa relation avec le Parti socialiste, nous fait participer aux coulisses de la campagne présidentielle de 1981 et évoque aussi une autre réforme emblématique portée par la gauche au pouvoir, la dépénalisation de l’homosexualité. Il revient longuement sur sa présidence au Conseil constitutionnel et son action pour instaurer la question prioritaire de constitutionnalité (QPC).
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LCP - Raphaël Glucksmann bientôt tête de liste du Parti socialiste aux européennes, confirme Olivier Faure
Ce lundi 29 janvier, lors de ses vœux le premier secrétaire du Parti socialiste (PS), Olivier Faure, a confirmé la nomination du co-président de Place publique, Raphaël Glucksmann, comme tête de liste du Parti socialiste aux élections européennes du 9 juin prochain....L’agroécologie au centre des politiques européennes
Lors de ses vœux, le premier secrétaire du PS a fustigé “l’Europe du libéralisme” et a dénoncé une politique du “tout marché», à l’origine de l’exaspération des agriculteurs selon lui. S’il admet que les normes agricoles gagneraient à être simplifiées, il a néanmoins réaffirmé le rôle central de l’agroécologie dans les politiques européennes : “Faire du Green Deal le coupable, c’est éviter de traiter le problème à la racine”.
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Boris Vallaud, sa réponse à la déclaration de politique générale de Gabriel Attal - 30/01/2024
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Alexandre Ouizille - L'inflation, phénomène antisocial
21 janv. 2024L’inflation est la préoccupation principale des français. La hausse des prix à la consommation grignotte sérieusement leur pouvoir d’achat. Dans cette vidéo, je vous explique pourquoi les français ont évidemment raison d’en faire le sujet de préoccupation numéro un. L’inflation que nous connaissons est triplement anti-sociale. D’abord, l’inflation que nous connaissons, c’est l’inflation importée.
C’est la hausse de l’énergie et des matières premières, qui augmente tous les prix mais les salaires ne sont pas indexés sur l’inflation. Ensuite, l’inflation est antisociale car elle est injuste : 10 % des français subissent 7 % d’inflation - les plus modestes - quant 10% des français - les plus riches - subissent seulement 3 % d’inflation de sa consommation effective. Troisiemement, l’inflation importée a donné lieu à une grande hausse de la dépense publique avec le bouclier tarifaire et au retour de la voracité des superprofits par les grands groupes.
Or, le Gouvernement a refusé de taxer les superprofits pour payer la dette générée par ce dispositif de protection. C’est donc la hausse des prix dans le futur et la hausse des taxes - dont celle de 10% en 2024 sur les prix de l’électricité - qui vont servir à payer la dette publique générée par les superprofits et la boucle prix-profits. Face à ce choc, nous, socialistes, défendons une idée simple mise en place dans plusieurs pays européens dont l’Espagne : une taxe sur les superprofits.
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France Info - VRAI OU FAUX. Les revenus des actionnaires en France ont-ils augmenté dix fois plus vite que l’inflation, comme l'affirme Olivier Faure ?
Le patron du parti socialiste Olivier Faure a affirmé sur France Inter que les revenus versés aux actionnaires du CAC40 ont été multipliés par quatre en vingt ans et qu’ils ont augmenté dix fois plus vite que l’inflation. C’est vrai, selon les derniers chiffres de la Lettre Vernimmen.net.
Le coordinateur national de la France insoumise, Manuel Bompart, le député LFI de Seine-Saint-Denis, Thomas Portes, ou encore le premier secrétaire du parti socialiste, Olivier Faure, la gauche s’insurge contre les revenus touchés par les actionnaires du CAC 40 en 2023. "97 milliards d’euros ont été distribués aux actionnaires dans l’année qui s’est écoulée pour le CAC 40, c’est dix fois plus que l’inflation en vingt ans et quatre fois plus que ce qu’on avait pu observer jusqu’ici", affirme Olivier Faure sur France Inter mardi 9 janvier. Est-ce vrai ?
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Olivier Faure - « Le pouvoir est à l'Élysée et Jupiter ne partage pas ! »
9 janv. 2024Mardi 9 janvier 2024, Olivier Faure était l'invité de Sonia Devillers dans la matinale de France Inter. Retrouvez cet entretien en intégralité !
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France Inter - Paul Magnette : "Le nationalisme, c'est le fléau que subit l'Union européenne aujourd'hui"
5 janv. 2024Paul Magnette, bourgmestre de Charleroi et président du Parti Socialiste belge, est l'invité du Grand Entretien, à l'occasion de la sortie de "L'autre moitié du monde" (Edition La Découverte)