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  • France Inter - Paul Magnette : "Le nationalisme, c'est le fléau que subit l'Union européenne aujourd'hui"

    5 janv. 2024

    Paul Magnette, bourgmestre de Charleroi et président du Parti Socialiste belge, est l'invité du Grand Entretien, à l'occasion de la sortie de "L'autre moitié du monde" (Edition La Découverte)

  • Le meilleur de 2023 - Libé : Comment la Nupes a explosé en seulement dix jours

    La position des insoumis sur l’attaque du Hamas en Israël semble être l’étincelle qui fait lentement exploser la Nupe. Charlotte Belaïch et Sacha Nelken, journalistes politiques à Libération, analysent les dix jours qui ont achevé l'union lancée par Jean-Luc Mélenchon. #nupes #mélenchon #gauche

  • PS - Décès de Jacques Delors : nous perdons aujourd’hui un immense camarade, la France l’un de ses plus fidèles serviteurs, l’Union Européenne l’un de ses fondateurs

    Décès de Jacques Delors : nous perdons aujourd’hui un immense camarade, la France l’un de ses plus fidèles serviteurs, l’Union Européenne l’un de ses fondateurs

    Mercredi 27 Décembre 2023

    Le Parti socialiste apprend avec une profonde tristesse la disparition de Jacques Delors qui avait rejoint les rangs socialistes en 1974 dans l'espoir “d'être utile”. Il restera l’un des grands constructeurs de l’Europe contemporaine.

    Syndicaliste épris de justice sociale au sein de la CFTC, puis de la CFDT, adepte de la contractualisation qu’il mit en application au secrétariat au plan, Jacques Delors était un réformiste humaniste.

    Compagnon de route de François Mitterrand, il se voit confier le suivi des dossiers économiques. Devenu ministre, il se fait connaître comme un réaliste, animé par la volonté de faire baisser l’inflation qui frappe d’abord les classes populaires et de réformer le pays dans la justice, tout en tenant compte des réalités économiques et financières.

    C’est à la tête de la Commission européenne où il est nommé en 1985, que le talent et la vision de Jacques Delors prennent une nouvelle dimension. Il défend alors l’économie de marché tout en pourfendant la société de marché. Il prône l’affirmation d’une Europe puissance, seul espace capable selon lui de rivaliser dans la mondialisation avec les blocs régionaux qui se constituent. C’est en ce sens qu’il soutient la réunification allemande après la chute du mur de Berlin et fait de la monnaie unique l’une de ses batailles, de même que celle de l’Europe de la culture, de l’économie sociale et de la connaissance.

    Homme de conviction plus que d’ambition, il renonce à se présenter à l’élection présidentielle de 1995 alors que les sondages lui étaient favorables, ouvrant ainsi la porte à une nouvelle génération de socialistes derrière Lionel Jospin.

    Nous perdons aujourd’hui un camarade, la France l’un de ses fidèles serviteurs et l’Europe l’un de ses fondateurs.

    Le Parti socialiste adresse ses plus sincères condoléances à sa famille et un message affectueux à Martine Aubry.

  • PS - Travailleurs des plateformes : Emmanuel Macron fait échouer le progrès social en Europe

    Travailleurs des plateformes : Emmanuel Macron fait échouer le progrès social en Europe

    Vendredi 22 décembre 2023

    Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste

    Olivier Jacquin, sénateur de Meurthe-et-Moselle, secrétaire national aux Mobilités et aux Transports

    Nora Mebarek, députée européenne, cheffe de la délégation française socialiste et écologiste

    L’Union Européenne avait la possibilité de concrétiser une grande avancée sociale pour plus de 4 millions de travailleurs européens ce matin. Mais le gouvernement d’Emmanuel Macron a tout fait capoter.

    Depuis deux ans, le sujet des droits sociaux des travailleurs des plateformes numériques de travail, les « ubérisés », est à l’agenda européen grâce à Nicolas Schmit, le commissaire européen socialiste luxembourgeois chargé de l’emploi, des affaires sociales et de l’intégration.

    Son projet de directive s’inscrit dans la lignée de ce que les socialistes portent en France depuis plusieurs années, en relai de nombreuses revendications des travailleurs eux-mêmes : présomption de salariat, inversion de la charge de la preuve en matière de requalification (aux entreprises de prouver que les travailleurs sont des indépendants et non à ces derniers de faire valoir leurs droits), transparence des algorithmes des plateformes…

    Après d’âpres négociations, la députée européenne italienne, Elisabetta Gualmini, a réussi le 2 février dernier à faire adopter à une très large majorité un texte encore plus ambitieux actant la position du Parlement Européen et a trouvé un compromis avec les États membres grâce aux efforts du gouvernement socialiste espagnol qui occupe la présidence de l’Union Européenne depuis le 1er juillet et jusqu’au 31 décembre.

    Ce texte de compromis devait être adopté ce matin par le Conseil de l’UE, instance qui regroupe les 27 gouvernements. Sans surprise, Emmanuel Macron et son gouvernement ont pesé de tout leur poids pour empêcher l’adoption de ce texte. En agissant ainsi, ils empêchent la construction d’un socle de droits sociaux pour ces millions de travailleurs qui en sont dépourvus et les laissent en proie au capitalisme le plus vorace depuis Zola.

    A six mois des élections européennes, preuve est définitivement faite que le discours pro-européen d’Emmanuel Macron ne trouve son salut que dans le libéralisme. Il n’a que faire de la valeur du travail et préfère organiser la précarité des jeunes générations.

    Le Parti socialiste restera mobilisé pour contrer « la plateformisation » à outrance de notre économie. Ce sujet primordial sera au cœur de la campagne européenne des socialistes dont l’ambition est de faire basculer l’Europe du néolibéralisme vers le socialisme écologique. Nous nous battrons pour obtenir par les urnes ce que nous n’avons pas obtenu d'Emmanuel Macron.

     

     

     
     
     
     
     
     
     

     
  • Elections européennes 2024 : les sondages

    Les Echos - Européennes 2024 : le risque de l'émiettement pour la gauche

    Les annonces de listes en vue des élections européennes du 9 juin prochain se multiplient. La gauche pourrait en pâtir, comme en 2019, lors de la répartition des sièges.

    Il y a quelques semaines, le président de la Fédération des chasseurs, Willy Schraen, a annoncé se lancer dans la bataille des européennes avec une liste composite, autoproclamée représentante de la « ruralité heureuse » . Une liste de plus, pourrait-on dire, alors que la gauche a annoncé partir en ordre dispersé et qu'il y aura, sans nul doute, une inflation de « petites » listes, des animalistes aux royalistes, en passant par les révolutionnaires d'extrême gauche.

    IFOP - Balise d’opinion #247 Les intentions de vote aux élections européennes de 2024

    A l’approche du scrutin européen, notre nouveau sondage Ifop-Fiducial pour Sud Radio révèle la dynamique suivante : la liste du Rassemblement National creuserait encore l’écart face à la majorité présidentielle et Marion Maréchal fait pour la première fois jeu égal avec la liste des Républicains.... A gauche, le Parti Socialiste conduit par Raphaël Glucksmann atteint les 10% d’intentions de vote et creuse l’écart avec la liste de la France Insoumise (7% d’intention de vote, moins deux points par rapport à octobre).

    France Info - Elections européennes 2024 : en hausse, le Rassemblement national est en tête des intentions de vote, selon un sondage

    A la deuxième place, la liste Renaissance affiche 20% d'intentions de vote, selon cette étude d'opinion publiée par "Le Monde".
    Un boulevard pour l'extrême droite ? Le Rassemblement national arriverait en tête avec 28% des intentions de votes aux élections européennes de 2024, selon un sondage réalisé par Ipsos et Sopra Steria en partenariat avec le Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof) et Le Monde, publié samedi 16 décembre. Un chiffre en hausse de quatre points par rapport à juin.
     
     
    La nouvelle édition de cette enquête, réalisée du 29 novembre au 12 décembre auprès de 11 691 personnes, confirme que le Rassemblement National s’installe largement en tête des intentions de vote à six mois des élections européennes. Elle révèle par ailleurs que le conflit entre Israël et le Hamas génère avant tout chez les Français des sentiments de tristesse et d’inquiétude et qu’il provoque, pour la grande majorité d’entre eux, une montée de l’antisémitisme en France.... L’enquête fait ainsi apparaître la très grande singularité des électeurs de la France Insoumise, y compris au sein de l’espace des gauches, et combien les évènements du 7 octobre ont ajouté une fracture supplémentaire au sein d’une Nupes déjà amplement fragilisée.
     
     
    Le Rassemblement National en tête, haut la main. À six mois des élections européennes, le Rassemblement National serait largement plébiscité par les Français selon un sondage Ifop Fiducial pour Sud Radio que nous vous dévoilons ce vendredi 15 décembre. Une liste conduite par Jordan Bardella recueillerait, en juin prochain, 30% des suffrages.
  • PS - Loi immigration : le déshonneur

    Loi immigration : le déshonneur

    – Mardi 19 décembre 2023

    Le Parti socialiste, le groupe Socialistes et apparentés de l'Assemblée nationale, le groupe Socialiste, écologiste et républicain du Sénat

    Ce 19 décembre 2023 restera comme une date sombre dans l’histoire de la République. Un projet de loi sur l’immigration, inspiré du programme historique de l’extrême-droite, vient d’être adopté par le Parlement avec les voix du Rassemblement national.

    Préférence nationale dans l'attribution des aides sociales, déchéance de nationalité, remise en cause du droit du sol, durcissement du regroupement familial, attaques contre les étudiants étrangers et les étrangers malades, exclusion des étrangers sans papiers de l’hébergement d’urgence… La minorité présidentielle avait fixé des lignes rouges, elles ont toutes été allègrement transgressées et ce sont désormais les lignes bleu marine qui sont franchies.

    Ils ont tout cédé. Leurs amendements, leurs articles, leurs valeurs, leur honneur. Cette loi Darmanin-Le Pen-Ciotti est une infâme loi raciste de police des étrangers. Elle demeurera comme le moment où le mandat d’Emmanuel Macron s’est vautré dans le déshonneur.

    Les parlementaires socialistes saisiront le Conseil constitutionnel afin d’obtenir la censure de cette loi.

    En 2017 et en 2022, nous avons uni nos voix contre le Rassemblement National pour faire élire Emmanuel Macron. Ce temps est désormais révolu, puisque le gouvernement en est désormais le porte-voix. Le Président du barrage républicain est devenu celui du naufrage républicain.

  • Boris Vallaud - « C'est la fin du "en même-temps" et le début d'une cohabitation avec la droite d'Éric Ciotti. »

  • Olivier Faure - Loi immigration : "J'appelle le président de la République à ne pas promulguer cette loi"

  • PS - Conclusion de la convention « Le temps des femmes »

    Diffusée en direct le 9 déc. 2023 Samedi 9 décembre, à partir de 17h30, suivez la conclusion de l'événement de la convention « Le temps des femmes » en direct depuis Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).

    Avec : - Cécilia Gondard, co-pilote de la convention « Le temps des femmes », secrétaire nationale adjointe au Nouveau modèle de développement et aux Droits humains ; - Marie Le Vern, co-pilote de la convention « Le temps des femmes », secrétaire nationale aux Droits des femmes ; - Olivier Faure, Premier secrétaire.

  • PS : COP28 : une mention historique, mais pas un accord historique autour des « énergies fossiles »

    COP28 : une mention historique, mais pas un accord historique autour des « énergies fossiles »

    – Jeudi 14 décembre 2023

    Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste

    Nathalie Sarrabezolles, secrétaire nationale à l’Environnement et la Protection des communs

    Bertrand Cavalerie, secrétaire national adjoint aux Biens communs

    Le Parti socialiste a pris connaissance du nouveau projet de décision présenté par la présidence de la COP28. S’il considère que ce texte comporte une avancée historique par rapport à la COP26 en mentionnant explicitement les « énergies fossiles », il ne le considère pas pour autant comme un « accord historique » puisque la mention de leur sortie n’y figure pas.

    Pourtant, les rapports scientifiques se succèdent pour nous indiquer que la limitation du réchauffement climatique à 1,5°C ne sera possible qu’à condition de sortir de l’ère des combustibles fossiles. Pour les socialistes, celle-ci devra s’organiser dans la justice et l’équité, notamment à l’égard des pays du Sud.

    La première version du texte de compromis était très faible et semblait surtout répondre aux exigences de l’Opep. C’est à l’initiative de Teresa Ribera, la ministre de la transition écologique espagnole, dont le pays assure la présidence tournante du conseil européen, et de John Kerry, l’envoyé spécial américain, qui ont su regrouper de nombreux États, qu’un nouveau texte a été présenté par la président de la COP28. Celui-ci fait notamment référence aux travaux du GIEC et mentionne la réduction de 43 % des émissions en 2030 par rapport au niveau de 2019, un objectif ambitieux.

    Nous pouvons également nous féliciter à ce titre que de plus en plus d’États partagent ces objectifs et que le texte issu de la COP28 réaffirme clairement la nécessité de limiter l'augmentation de la température mondiale à 1,5°C et que cela nécessite des réductions drastiques des émissions au cours de cette décennie.

    Pour la première fois, on reconnaît la nécessité de s’éloigner des combustibles fossiles – après de nombreuses années pendant lesquelles le débat sur cette question a été bloqué. On peut également se satisfaire de l’objectif annoncé de tripler la capacité de production d'énergies renouvelables et augmenter leur efficacité d'ici 2030.

    Mais alors que la COP28 a fait le premier bilan de l’accord de Paris sur le climat, pointant le décalage entre les engagements des États et ce qui serait nécessaire pour limiter le réchauffement climatique sous 2° et proche des 1,5, le texte ne va pas assez loin. Il appelle seulement les États à contribuer à des « efforts » et « chacun à sa manière ». Une incitation mais pas d’objectifs, des efforts mais sans contrainte, chacun pourra faire ce qu’il veut.

    Il ne retient pas non plus l’idée de « sortir » des énergies fossiles, comme nous pouvions l’espérer, mais seulement de « s’en éloigner ». Aucun objectif quantitatif, aucun calendrier, aucun critère contraignant n’est mentionné pour mettre un terme à la production et à la consommation de ces énergies fossiles.

    Elles pourront donc continuer à être utilisées, notamment pour fabriquer du plastique. Rappelons que la France d’Emmanuel Macron, qui appelle officiellement à ne plus financier les centrales au charbon, consacre en 2023 plus de 15 milliards d’euros de la dépense publique aux énergies fossiles selon les estimations du Réseau Action Climat. Faites ce que je dis, pas ce que je fais…

    Enfin, les financements ne sont pas à la hauteur des besoins, que ce soit pour le déploiement d’alternatives aux énergies fossiles, pour l’adaptation, pour les pertes et dommages qui permettent dans les pays fragiles de reconstruire post-catastrophe. En tout, 400 millions de dollars, soit le montant des salaires des « trois footballeurs les mieux payés au monde » comme le rappelait ce matin sur France inter Valérie Masson-Delmotte, la spécialiste du climat.

    Au final, la décision issue de la COP 28 apparaît surtout comme un exercice d’acrobatie diplomatique pour obtenir un consensus autour de la mention des énergies fossiles, non pas pour programmer leur fin, mais pour les conserver encore un peu. Comme le rappelait António Guterres, le secrétaire général de l’ONU, « que cela vous plaise ou non, l’élimination progressive des combustibles fossiles est inévitable. Espérons que cela n'arrive pas trop tard ».