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ps - Page 18

  • France Info - "On essaie de rassembler les gens" : comment une partie de la gauche tente de s'adresser de nouveau aux classes populaires

    Une partie de la gauche tente de se reconnecter à cet électorat perdu, notamment dans le monde rural, et dont une partie s'est déportée au fil des scrutins vers l'extrême droite.
     
    La reconquête d'un électorat populaire et rural passe parfois des voies étonnantes. Nous voici dans une foire à tout, samedi 2 septembre. Il s'agit d'une braderie très populaire. On y trouve des vêtements à quelques euros, des jouets, des livres et des saucisses-frites bien sûr. Le député socialiste du secteur Philippe Brun organise cette brocante dans cette petite ville de Léry dans l'Eure : "Ça va bien, vous avez pu manger un petit bout ?", lance-t-il à une habitante.
     
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  • Public Sénat - Résultats des élections sénatoriales 2023 : le groupe PS reste stable

    Comme attendu, le groupe PS du Sénat sort des élections sénatoriales sans grande variation. Il reste stable. Il pourrait même progresser un peu, en fonction des résultats d’Outre-Mer. Grâce à la progression des groupes écologiste et communiste, la gauche espère atteindre son objectif de 100 sénateurs. Une autre bataille s’ouvre au groupe PS, où la présidence de Patrick Kanner est contestée par Eric Kerrouche.

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  • PS : Résolution du Bureau national : Pour dépasser la crise de confiance, il est urgent de nouer un nouveau pacte entre la police et la population

     

    – Mercredi 20 septembre 2023

    La mort de Nahel, sous les balles d’un policier, le 27 juin dernier à Nanterre, a suscité une intense émotion, une profonde indignation et une légitime colère. Les violences urbaines ont servi d’argument commode à certains pour occulter l’indispensable débat que nous devons conduire, les transformations qu’il nous faut porter dans la société. Il nous faut entendre et dépasser cette colère et non l’entretenir à dessein. 

    Réformer la police est devenu indispensable car nous avons besoin d’un corps républicain fort et respecté pour assurer la sécurité des Françaises et des Français. Cela suppose, aussi, de mettre fin à la perte de sens ressentie par certains fonctionnaires et militaires, à la survalorisation de leurs actions pour résorber tous les maux de la société, à la binarité des débats qui encensent ou fustigent ceux dont la mission devrait toujours être de garder la paix. Critiquer l’action de la police ne signifie pas être hostile à celle-ci. La défiance systématique n’est pas un programme.  

    Les policiers et gendarmes, acteurs du service public de la sécurité, ne sauraient être utilisés pour masquer l’absence de cap du président de la République ou servir les ambitions du ministre de l’Intérieur. Lorsque les consignes qui leur sont données poursuivent un intérêt médiatique et électoraliste, la République s’abîme. 

    Si entre 2012 et 2017, le Gouvernement a recruté 10 000 policiers et gendarmes, accru leur équipement et leur rémunération, restauré une véritable formation initiale et continue, le saccage réalisé par le quinquennat Sarkozy continue de produire des effets néfastes : politique du chiffre, heures supplémentaires pléthoriques, déficit d’encadrement et de formation, doctrine d’emploi inadaptée, etc. Les policiers et gendarmes qui, républicains, veulent exercer leur mission sont confrontés à cette âpre réalité qui peut paralyser les bonnes volontés. 

    Travailler sereinement et sans anathèmes à la refondation de la police.

    La réflexion doit désormais succéder à l’émotion. Les socialistes lanceront à l’automne une convention nationale dédiée à la sécurité. Elle aura pour objectif de redessiner un pacte entre les forces de l’ordre et la population, de définir les missions dont la République a besoin, les moyens pour l’assumer, la doctrine et les contrôles qui en découlent. L’objectif est d’aborder la sécurité comme co-production, avec les élus et acteurs spécialisés, comme composante d’une stratégie de réponse globale aux urgences du pays. 

    Dès avant les conclusions de cette convention nationale, les socialistes revendiquent la mise en œuvre de mesures d’urgence : 

    Le Parti socialiste appelle à la création d’un contrôle efficace, quotidien, opérationnel et indépendant des forces de l’ordre.

    Qui croit que l’IGPN, corps de contrôle interne, agit en parfaite indépendance ? Le Parti socialiste appelle à la réforme de cette structure afin d’assurer sa parfaite impartialité.

    Le Parti socialiste appelle à la création d’une commission nationale de contrôle des forces de sécurité intérieure (CNCFSI), autorité indépendante qui exercera son activité au quotidien ou sur saisine, qui pourra formuler des avis contraignants, voire réaliser des signalements judiciaires. Loin d’un geste de défiance, il s’agit de placer hors du soupçon l’activité des femmes et hommes qui se dévouent quotidiennement à notre sécurité.

    Dans la même perspective, le Parti socialiste demande que les caméras piétons enregistrent systématiquement toutes les interactions des forces de l’ordre avec la population afin de permettre un examen dépassionné des gestes professionnels, une évolution de la doctrine en la matière mais aussi d’assurer la sécurité des fonctionnaires et militaires lors de leurs interventions.

    Il est indéniable et inacceptable que les forces de l’ordre subissent un très haut niveau de violence (physique, verbale ou psychologique). Il est tout aussi indéniable et inacceptable que des violences policières soient exercées par certains membres des forces de l’ordre. Il faut enrayer cette pente funeste souvent couverte par un gouvernement entraîné dans une course à l’échalotte avec la droite et l’extrême droite.

    Au demeurant, le monopole de la violence légitime ne suppose pas son emploi et ne l’excuse pas ; elle ne peut être qu’un dernier recours. Lorsque la désescalade est méprisée par le ministre de l’Intérieur, la violence s’installe, illégitime.  

    Le Parti socialiste appelle à des sanctions exemplaires des propos et comportements factieux ou racistes au sein des forces de l’ordre.

    Nous ne croyons pas à l’existence d’un racisme systémique au sein des forces de l’ordre. Mais nous constatons néanmoins une progression inquiétante du racisme dans ses rangs. Les policiers protègent la République, aucun d’entre eux ne peut trahir cet engagement. Des sanctions et des condamnations exemplaires doivent être systématiquement prises.

    De même, lorsque certains écrits syndicaux, rendus publics, appellent à la guerre civile, l’absence de suites disciplinaires ou judiciaires est coupable, tout autant que le soutien à la haute hiérarchie policière qui n’a pas hésité à fouler aux pieds la séparation des pouvoirs et l’indépendance de la Justice.

    Le Parti socialiste appelle à une évaluation et des modifications du cadre d’action des forces de l’ordre.

    Nous dénonçons plusieurs années d’un inutile durcissement du maintien de l’ordre, avec le recours assumé lors des manifestations à des nasses, grenades de désencerclement, LBD, des interpellations massives que les décisions de justice révèlent sans fondement, et un abandon des indispensables politiques de prévention. Cette évolution néfaste a notamment sacrifié cette police du quotidien dont tous témoignent du caractère efficace et indispensable lorsqu’elle a existé sous la forme de la police de proximité. Ces attitudes nuisent à la sécurité de tous, y compris des policiers et gendarmes. Une nouvelle doctrine d’action doit advenir, au service des citoyens et de leurs besoins.

    La mort de Nahel doit permettre d’interroger le cadre de la légitime défense adopté en 2017 ainsi que l’ensemble des textes d’application (en particulier les circulaires du Directeur général de la Police nationale). Nous avons demandé et obtenu une évaluation parlementaire qui doit permettre les modifications nécessaires. Dans l’attente, des consignes restrictives doivent être adressées aux forces de l’ordre afin de prévenir tout nouvel homicide. 

    Le Parti socialiste souhaite constitutionnaliser les libertés associatives et de manifestation.

    Alors que des menaces ont été formulées contre des associations de défense des libertés, que le droit de manifester est mis en danger par des mesures d’entrave administrative ou les conditions de son encadrement sécuritaire, le Parti socialiste demande la constitutionnalisation de ces droits fondamentaux afin d’accroître leur opposabilité, de contraindre le pouvoir actuel à respecter nos libertés, et de les affermir durablement. 

    L’état d’urgence doit être social, et non sécuritaire, pour qu’advienne l’égalité réelle.

    Les habitants des quartiers populaires subissent les premiers cette manifestation des inégalités qu’est l’insécurité. La sécurité fait partie de la bataille pour l’égalité. Mais régler les problèmes de la police ne réglera pas tous ceux du pays. Dans de trop nombreux territoires, villes ou quartiers, nos concitoyens souffrent de relégation, d’assignation à condition sociale, d’inégalités systémiques. Nous appelons à des mesures d’urgence pour éradiquer la pauvreté en France, pour briser les ghettos, pour mieux répartir le travail, pour promouvoir la réussite scolaire de tous et défendre la santé publique. Le Gouvernement ne peut rester sourd aux cris du peuple. La violence n’a pas d’excuses, mais elle a des sources.

    Chacun pourra, à travers les exigences posées, relever les convergences, comme les divergences avec le texte de l’appel à manifester, qui nous conduisent à ne pas appeler à manifester le 23 septembre. Nous appelons à prolonger le travail engagé avec les organisations mobilisées. Nous y contribuerons pour notre part tout en invitant largement autour des travaux de notre convention.

  • Le Figaro - Le PS ne participera pas à la manifestation contre les «violences policières» samedi

    INFO LE FIGARO - Mal à l’aise avec l’idée que les «violences policières» seraient «systémiques», les socialistes ont décidé mardi soir de ne pas se joindre aux cortèges, contrairement aux Insoumis.

    Il ne faudra finalement pas compter sur eux. Réunis en bureau national mardi soir, les socialistes ont acté qu’ils ne participeraient pas à la manifestation contre les «violences policières» ce samedi 23 septembre. Ils ne rejoindront donc pas les cortèges avec leurs partenaires Insoumis de la Nupes, en première ligne avec les associations dans l’organisation de cette marche parisienne.

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    HuffPost - Violences policières : pourquoi le PS refuse de se joindre à la marche de samedi 23 septembre

    Le Parti Socialiste dit ne pas croire « à l’existence d’un racisme systémique au sein des forces de l’ordre », mais constate une « progression inquiétante du racisme dans ses rangs. »

    France Info - "Violences policières" : Fabien Roussel, "un menteur" qui "caricature" les mots d’ordre de la manifestation du 23 septembre, selon Manuel Bompard

  • L'Huma - Face à l’extrême droite, comment la gauche peut-elle reconquérir l’hégémonie culturelle ?

    Avec Ian Brossat, porte parole du PCF, adjoint au maire de Paris, Olivier Faure, député et secrétaire national du PS, Sandrine Rousseau, députée EELV et François Ruffin, député LFI. Animé par Florent Le Du. La Fête de l’Humanité sera, cette année encore, le lieu pour débattre librement et en toute franchise. Et parce que le peuple de gauche a besoin de perspectives mobilisatrices.

  • Le PS en direct de la Fête de l'Humanité le 16 septembre à 16h30

    Samedi 16 septembre, suivez en direct de la Fête de l'Humanité notre débat : « Féministes : tou·te·s hystériques ? » animé par Marie Le Vern, secrétaire nationale du Parti socialiste aux Droits des femmes. Avec : - Emma Rafowicz, présidente des Jeunes socialistes ; - Manon Aubry, eurodéputée LFI ; - Hélène Bidard, adjointe PCF à la Mairie de Paris pour l'égalité femmes-hommes ; - Mélissa Camara, militante féministe, déléguée à la mobilisation EELV.

  • #CamPuS23 Les socialistes au service des classes populaires : retour sur l’action de nos parlementaires

    Samedi 26 août se tenait la table-ronde de notre #CamPuS23 consacrée à l'action de nos parlementaires « au service des classes populaires », animée par Boris Vallaud, député des Landes, président du groupe Socialistes et apparentés à l’Assemblée nationale, et Patrick Kanner, sénateur du Nord, président du groupe Socialiste, écologiste et républicain au Sénat.

  • Elections européennes : le Parti socialiste s'accorde sur le principe d'une liste autonome, avant le vote des militants le 5 octobre

    La gauche en ordre dispersé. Le Parti socialiste a adopté, mardi 5 septembre dans la soirée, à l'unanimité de son bureau national, son texte d'orientation stratégique pour les élections européennes, qui prévoit le principe d'une liste autonome. Ce texte sera soumis le 5 octobre au vote des militants, a annoncé le parti.

    Le bureau national a également voté à l'unanimité le contenu programmatique du projet européen, lui aussi soumis au vote des militants à la même date, et qui peut faire, lui, l'objet d'amendements par les fédérations, jusqu'à la tenue d'une convention nationale de clôture le 14 octobre. La tête de liste et la composition de la liste ne devraient pas être décidées avant la fin de l'année, les élections européennes étant prévues le 9 juin 2024.

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    L'Humanité - Européennes : le Parti socialiste veut faire cavalier seul

    Le Bureau national du Parti socialiste a acté à l’unanimité, le 5 septembre, le principe d’une liste autonome pour les élections européennes. La décision sera soumise au vote des militants le 5 octobre.

    Pas d’alliance à gauche pour le Parti socialiste, qui conduira une liste autonome aux élections européennes, le 9 juin 2024. C’est la décision prise à l’unanimité par son Bureau national, réuni le mardi 5 septembre dans la soirée, pour se prononcer sur son texte d’orientation stratégique et son programme européen, qui seront soumis au vote des militants, le 5 octobre prochain.

    « La liste que nous construirons s’inscrira dans la démarche collective de la famille socialiste et sociale-démocrate européenne du PSE (Parti socialiste européen) », détaille le parti dans ce texte d’orientation stratégique.

  • #CamPuS23 - De quoi les « émeutes urbaines » sont-elles le nom ?

    Vendredi 25 août se tenait la table-ronde de notre #CamPuS23 consacrée aux « émeutes urbaines », animée par Lounes Adjroud, porte-parole du Parti socialiste, adjoint à la maire de Châtillon, conseiller départemental des Hauts-de-Seine Avec : - Johanna Rolland, Première secrétaire nationale déléguée, maire de Nantes et présidente de la métropole, présidente de France urbaine ; - Fatiha Keloua Hachi, députée de Seine-Saint-Denis ; - Abdellah Boudour, fondateur de « La dictée pour tous » ; - Sandrine Joinet-Guillou, présidente de Profession Banlieue, cheffe de service développement social & urbain à Paris Habitat ; - Hélène Geoffroy, ancienne ministre, maire de Vaulx-en-Velin, présidente de la Fédération nationale des élus socialistes et républicains (FNESR) et du conseil national du Parti socialiste ; - Michaël Delafosse, maire de Montpellier et président de la métropole.

  • PS - Mouvement des retraites : et maintenant ?

    30 août 2023 #CamPuS23 #RéformeDesRetraites Vendredi 25 août se tenait la table-ronde de notre #CamPuS23 consacrée au mouvement contre la #RéformeDesRetraites, animée par Sarah Kerrich-Bernard, secrétaire nationale du Parti socialiste à la Lutte contre l’extrême droite, co-pilote de la convention « Retrouvons le peuple ». Avec : - Frédéric Dabi, directeur général Opinion du groupe Ifop, spécialiste en sociologie politique et en analyse des comportements électoraux ; - Olivier Guivarch, secrétaire national de la CFDT ; - Frédéric Souillot, secrétaire général de Force Ouvrière ; - Thomas Vacheron, membre de la direction confédérale de la CGT ; - Jérôme Guedj, porte-parole du Parti socialiste, député de l’Essonne ; - Marie-Arlette Carlotti, sénatrice des Bouches-du-Rhône ; - Lamia El Aaraje, adjointe à la Maire de Paris chargée de l’accessibilité universelle et du handicap.

    Vendredi 25 août se tenait la table-ronde de notre #CamPuS23 consacrée au mouvement contre la #RéformeDesRetraites, animée par Sarah Kerrich-Bernard, secrétaire nationale du Parti socialiste à la Lutte contre l’extrême droite, co-pilote de la convention « Retrouvons le peuple ». Avec : - Frédéric Dabi, directeur général Opinion du groupe Ifop, spécialiste en sociologie politique et en analyse des comportements électoraux ; - Olivier Guivarch, secrétaire national de la CFDT ; - Frédéric Souillot, secrétaire général de Force Ouvrière ; - Thomas Vacheron, membre de la direction confédérale de la CGT ; - Jérôme Guedj, porte-parole du Parti socialiste, député de l’Essonne ; - Marie-Arlette Carlotti, sénatrice des Bouches-du-Rhône ; - Lamia El Aaraje, adjointe à la Maire de Paris chargée de l’accessibilité universelle et du handicap.