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paul alliès - Page 3

  • L'actualite des socialistes du 5 au 11 mai (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    Paul Alliès - Macron et la question démocratique: surprises?

    Emmanuel Macron a consacré une bonne part de ses ultimes propos sur Mediapart vendredi soir, à la question démocratique. Cela vaut qu’on y revienne tant il était resté quasi muet sur le sujet durant sa campagne.
     
    Face à l’insistance et à la précision des questions, le nouveau président de la République a déroulé une série de propositions qui ne manquent pas d’intérêt: garantir la moralité des candidats aux législatives (exigence d’un casier judiciaire vierge); instaurer « avant la fin de l’année » la proportionnelle pour l’Assemblée Nationale (en tout ou partie ?); réduire le nombre de parlementaires pour qu’ils exercent un mandat unique (et contrôlent mieux le gouvernement); « muscler » les commissions permanentes pour améliorer le travail législatif; transformer le Conseil Economique, Social et Environnemental en chambre de représentation de la vie associative et civile. Cette ouverture parlementaire des institutions de la V° République trouverait son débouché dans une réforme des institutions européennes qui devrait commencer par la parlementarisation de la zone Euro.
     

    Dimanche 7 mai 2017, 20h. Le visage d’Emmanuel Macron s’affiche sur les écrans de millions de foyers français. 66,1% des électeurs viennent d’en faire le huitième président de la Cinquième République. Dénouement d’une élection aux allures de feuilleton. A 39 ans, Emmanuel Macron vient de relever un défi : devenir le plus jeune président de la République française. Celui que Laurent Fabius, nommé en 1984 Premier ministre à l’âge de 37 ans, renvoyait dans les cordes de ses ambitions affichées il y a encore quelques mois, peut désormais s’enorgueillir de ce premier fait d’arme.

    Le coup d’envoi du quinquennat 2017-2022, dont nous connaissons désormais le meneur de jeu, vient d’être donné. Reste à savoir si la feuille de match sera à la hauteur des promesses de renouvellement faites par le leader d’En Marche.

    LEGISLATIVES

    PS : La plate-forme pour les législatives

    Le Monde - Personnalités publiques, députés… Qui sont les candidats investis par La République en marche ?

    Dans la liste des 428 candidats pour les législatives figurent Gaspard Gantzer, chargé de la communication de Hollande, les députés Pompili et Castaner ou encore le mathématicien Cédric Villani.

    En présentant une liste de 428 candidats aux élections législatives de juin, jeudi 11 mai, Richard Ferrand, secrétaire général de La République en marche (LRM), a mis en avant le fait que 52 % des personnes investies étaient issues de la société civile et que 95 % d’entre elles n’étaient pas des députés sortants. Parmi elles figurent toutefois des personnalités, issues, ou non, du monde de la politique.
     
     
    L'actuel député socialiste de la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône affrontera le 11 juin prochain Jean-Luc Mélenchon au premier tour des législatives. Interview.
     

    .... On remarquera donc qu'à gauche, parmi les membres du gouvernement, ni Stéphane Le Foll, ni Jean-Marie Le Guen, ni Marisol Touraine, ni Myriam El Khomri, ni Axelle Lemaire ne connaissent pour l'heure l'identité de leur adversaire La République en marche. 

    L'Obs - Revenu universel, nucléaire... Ces propositions de Hamon que le PS a enterrées

    Le programme du candidat socialiste a fait long feu. La plateforme en vue des législatives, adoptée ce mardi en Bureau national par le PS, abandonne ses mesures-phares et met un net coup de barre vers le macronisme.

    L'Obs - Législatives : au PS, une synthèse timide pour "sauver 50 députés"

    Enterrés par Manuel Valls mardi matin, les socialistes ont accouché dans l'après-midi d'une plateforme commune pour les législatives. Une dernière synthèse pour la route ?

    Walking dead saison 8 ? Le mardi 9 mai des socialistes en ferait un bon trailer, avec Manuel Valls en scénariste honni, prononçant dès l'aurore "la mort" du Parti à la rose, et des ténors socialistes passés en mode survie politique... Il fallait voir leur mines renfrognées défiler ce mardi après-midi à la Mutualité, cette salle parisienne où le premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis avait convié pour une réunion à huis-clos tous les candidats que Solférino présentera aux prochaines législatives.

    Kantar - Les Français et les élections législatives 2017

    Alors qu’Emmanuel Macron vient d’être élu à la Présidence de la République, la question de la majorité parlementaire dont il pourrait disposer à l’issue des élections législatives de juin se pose avec acuité.

    Notre enquête Kantar Sofres-onepoint réalisée les 4 et 5 mai 2017 – soit avant le 2ndtour de la présidentielle – montre que, pour les Français, ces élections législatives ne donneront pas nécessairement à Emmanuel Macron une majorité claire pour gouverner. Dans le contexte d’entre-deux-tours et sans que soit connu le nom du Premier ministre, ni l’ampleur de la victoire d’Emmanuel Macron, une partie conséquente de l’électorat semble en effet tenté de faire de ces élection législatives les 3e et 4e tours de l’élection présidentielle et ainsi d’infléchir la politique conduite par le nouveau Président.

     
    Le prétendant à l'Elysée est revenu ce vendredi sur ce qui était jusque-là une exigence, notamment pour les candidats socialistes.

    Emmanuel Macron fait marche arrière. S'il accède à l'Elysée, les candidats investis sous l'étiquette "majorité présidentielle" n'auront pas forcément à quitter leur parti d'origine. Le candidat d'En Marche! revient ainsi sur ce qui était jusque-là une exigence, notamment pour les socialistes.

    DES DEMAIN

    France Info - Anne Hidalgo, Christiane Taubira et Martine Aubry lancent un mouvement politique, "Dès demain"

    "Ce n'est pas un parti", assure l'entourage de la maire de Paris au sujet de cette initiative aux contours encore flous, lancée via une tribune dans "Le Monde".

    Ils s'adressent à "tous les humanistes qui croient encore en l'action". Des figures politiques comme les maires PS de Paris et Lille, Anne Hidalgo et Martine Aubry, et l'ex-ministre de la justice Christiane Taubira, ainsi que des intellectuels et des artistes, parmi lesquels Yann Arthus-Bertrand ou Jacques Higelin, cosignent une tribune publiée dans Le Monde, mercredi 10 mai. Ils y annoncent le lancement d'un mouvement politique baptisé Dès demain.

    HAMON

    Libé - Futur désirable : Pourquoi Benoît Hamon veut-il lancer un «nouveau mouvement» ?
     
    L'ex-candidat socialiste à la présidentielle a annoncé ce mercredi matin qu'il souhaitait «reconstruire une gauche inventive» avec la création d'une nouvelle formation le 1er juillet, soit après les législatives. Un pas de côté avec le PS donc, mais en prenant son temps.
     
    Le Lab - Législatives : Hamon regrette que des dirigeants PS qui n’ont "sans doute pas voté" pour lui enterrent son programme
     
    C’est un autre coup dur à encaisser pour Benoît Hamon, après sa déculottée (6,2%) à la présidentielle : le PS a enterré plusieurs propositions phares de son programme en vue des législatives. Exit donc le revenu universel, la taxation des robots, la sortie du diesel et du nucléaire. "Et le 49.3 citoyen", ajoute le député des Yvelines à l’énumération de ces abandons, mercredi 10 mai sur France Inter. Amer mais lucide, le cinquième homme de cette présidentielle n’est pas si surpris que ça de l’attitude des dirigeants de son parti qui, pour certains d’entre eux, "n’ont ni fait [sa] campagne, ni sans doute voté pour [lui]".
     
    VALLS
     
    Libé - Récap' vidéo : La semaine où... Manuel Valls a coupé les ponts avec le Parti socialiste
     
    En affirmant vouloir rejoindre La République en marche pour les prochaines législatives, l'ancien Premier ministre s'est définitivement mis à dos le PS. Sans pour autant parvenir à se faire adouber par le mouvement d'Emmanuel Macron.
  • L'actualite des socialistes du 5 au 11 mai (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    Paul Alliès - Macron et la question démocratique: surprises?

    Emmanuel Macron a consacré une bonne part de ses ultimes propos sur Mediapart vendredi soir, à la question démocratique. Cela vaut qu’on y revienne tant il était resté quasi muet sur le sujet durant sa campagne.
     
    Face à l’insistance et à la précision des questions, le nouveau président de la République a déroulé une série de propositions qui ne manquent pas d’intérêt: garantir la moralité des candidats aux législatives (exigence d’un casier judiciaire vierge); instaurer « avant la fin de l’année » la proportionnelle pour l’Assemblée Nationale (en tout ou partie ?); réduire le nombre de parlementaires pour qu’ils exercent un mandat unique (et contrôlent mieux le gouvernement); « muscler » les commissions permanentes pour améliorer le travail législatif; transformer le Conseil Economique, Social et Environnemental en chambre de représentation de la vie associative et civile. Cette ouverture parlementaire des institutions de la V° République trouverait son débouché dans une réforme des institutions européennes qui devrait commencer par la parlementarisation de la zone Euro.
     

    Dimanche 7 mai 2017, 20h. Le visage d’Emmanuel Macron s’affiche sur les écrans de millions de foyers français. 66,1% des électeurs viennent d’en faire le huitième président de la Cinquième République. Dénouement d’une élection aux allures de feuilleton. A 39 ans, Emmanuel Macron vient de relever un défi : devenir le plus jeune président de la République française. Celui que Laurent Fabius, nommé en 1984 Premier ministre à l’âge de 37 ans, renvoyait dans les cordes de ses ambitions affichées il y a encore quelques mois, peut désormais s’enorgueillir de ce premier fait d’arme.

    Le coup d’envoi du quinquennat 2017-2022, dont nous connaissons désormais le meneur de jeu, vient d’être donné. Reste à savoir si la feuille de match sera à la hauteur des promesses de renouvellement faites par le leader d’En Marche.

    LEGISLATIVES

    PS : La plate-forme pour les législatives

    Le Monde - Personnalités publiques, députés… Qui sont les candidats investis par La République en marche ?

    Dans la liste des 428 candidats pour les législatives figurent Gaspard Gantzer, chargé de la communication de Hollande, les députés Pompili et Castaner ou encore le mathématicien Cédric Villani.

    En présentant une liste de 428 candidats aux élections législatives de juin, jeudi 11 mai, Richard Ferrand, secrétaire général de La République en marche (LRM), a mis en avant le fait que 52 % des personnes investies étaient issues de la société civile et que 95 % d’entre elles n’étaient pas des députés sortants. Parmi elles figurent toutefois des personnalités, issues, ou non, du monde de la politique.
     
     
    L'actuel député socialiste de la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône affrontera le 11 juin prochain Jean-Luc Mélenchon au premier tour des législatives. Interview.
     

    .... On remarquera donc qu'à gauche, parmi les membres du gouvernement, ni Stéphane Le Foll, ni Jean-Marie Le Guen, ni Marisol Touraine, ni Myriam El Khomri, ni Axelle Lemaire ne connaissent pour l'heure l'identité de leur adversaire La République en marche. 

    L'Obs - Revenu universel, nucléaire... Ces propositions de Hamon que le PS a enterrées

    Le programme du candidat socialiste a fait long feu. La plateforme en vue des législatives, adoptée ce mardi en Bureau national par le PS, abandonne ses mesures-phares et met un net coup de barre vers le macronisme.

    L'Obs - Législatives : au PS, une synthèse timide pour "sauver 50 députés"

    Enterrés par Manuel Valls mardi matin, les socialistes ont accouché dans l'après-midi d'une plateforme commune pour les législatives. Une dernière synthèse pour la route ?

    Walking dead saison 8 ? Le mardi 9 mai des socialistes en ferait un bon trailer, avec Manuel Valls en scénariste honni, prononçant dès l'aurore "la mort" du Parti à la rose, et des ténors socialistes passés en mode survie politique... Il fallait voir leur mines renfrognées défiler ce mardi après-midi à la Mutualité, cette salle parisienne où le premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis avait convié pour une réunion à huis-clos tous les candidats que Solférino présentera aux prochaines législatives.

    Kantar - Les Français et les élections législatives 2017

    Alors qu’Emmanuel Macron vient d’être élu à la Présidence de la République, la question de la majorité parlementaire dont il pourrait disposer à l’issue des élections législatives de juin se pose avec acuité.

    Notre enquête Kantar Sofres-onepoint réalisée les 4 et 5 mai 2017 – soit avant le 2ndtour de la présidentielle – montre que, pour les Français, ces élections législatives ne donneront pas nécessairement à Emmanuel Macron une majorité claire pour gouverner. Dans le contexte d’entre-deux-tours et sans que soit connu le nom du Premier ministre, ni l’ampleur de la victoire d’Emmanuel Macron, une partie conséquente de l’électorat semble en effet tenté de faire de ces élection législatives les 3e et 4e tours de l’élection présidentielle et ainsi d’infléchir la politique conduite par le nouveau Président.

     
    Le prétendant à l'Elysée est revenu ce vendredi sur ce qui était jusque-là une exigence, notamment pour les candidats socialistes.

    Emmanuel Macron fait marche arrière. S'il accède à l'Elysée, les candidats investis sous l'étiquette "majorité présidentielle" n'auront pas forcément à quitter leur parti d'origine. Le candidat d'En Marche! revient ainsi sur ce qui était jusque-là une exigence, notamment pour les socialistes.

    DES DEMAIN

    France Info - Anne Hidalgo, Christiane Taubira et Martine Aubry lancent un mouvement politique, "Dès demain"

    "Ce n'est pas un parti", assure l'entourage de la maire de Paris au sujet de cette initiative aux contours encore flous, lancée via une tribune dans "Le Monde".

    Ils s'adressent à "tous les humanistes qui croient encore en l'action". Des figures politiques comme les maires PS de Paris et Lille, Anne Hidalgo et Martine Aubry, et l'ex-ministre de la justice Christiane Taubira, ainsi que des intellectuels et des artistes, parmi lesquels Yann Arthus-Bertrand ou Jacques Higelin, cosignent une tribune publiée dans Le Monde, mercredi 10 mai. Ils y annoncent le lancement d'un mouvement politique baptisé Dès demain.

    HAMON

    Libé - Futur désirable : Pourquoi Benoît Hamon veut-il lancer un «nouveau mouvement» ?
     
    L'ex-candidat socialiste à la présidentielle a annoncé ce mercredi matin qu'il souhaitait «reconstruire une gauche inventive» avec la création d'une nouvelle formation le 1er juillet, soit après les législatives. Un pas de côté avec le PS donc, mais en prenant son temps.
     
    Le Lab - Législatives : Hamon regrette que des dirigeants PS qui n’ont "sans doute pas voté" pour lui enterrent son programme
     
    C’est un autre coup dur à encaisser pour Benoît Hamon, après sa déculottée (6,2%) à la présidentielle : le PS a enterré plusieurs propositions phares de son programme en vue des législatives. Exit donc le revenu universel, la taxation des robots, la sortie du diesel et du nucléaire. "Et le 49.3 citoyen", ajoute le député des Yvelines à l’énumération de ces abandons, mercredi 10 mai sur France Inter. Amer mais lucide, le cinquième homme de cette présidentielle n’est pas si surpris que ça de l’attitude des dirigeants de son parti qui, pour certains d’entre eux, "n’ont ni fait [sa] campagne, ni sans doute voté pour [lui]".
     
    VALLS
     
    Libé - Récap' vidéo : La semaine où... Manuel Valls a coupé les ponts avec le Parti socialiste
     
    En affirmant vouloir rejoindre La République en marche pour les prochaines législatives, l'ancien Premier ministre s'est définitivement mis à dos le PS. Sans pour autant parvenir à se faire adouber par le mouvement d'Emmanuel Macron.
  • L'actualite des socialistes du 5 au 11 mai (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    Paul Alliès - Macron et la question démocratique: surprises?

    Emmanuel Macron a consacré une bonne part de ses ultimes propos sur Mediapart vendredi soir, à la question démocratique. Cela vaut qu’on y revienne tant il était resté quasi muet sur le sujet durant sa campagne.
     
    Face à l’insistance et à la précision des questions, le nouveau président de la République a déroulé une série de propositions qui ne manquent pas d’intérêt: garantir la moralité des candidats aux législatives (exigence d’un casier judiciaire vierge); instaurer « avant la fin de l’année » la proportionnelle pour l’Assemblée Nationale (en tout ou partie ?); réduire le nombre de parlementaires pour qu’ils exercent un mandat unique (et contrôlent mieux le gouvernement); « muscler » les commissions permanentes pour améliorer le travail législatif; transformer le Conseil Economique, Social et Environnemental en chambre de représentation de la vie associative et civile. Cette ouverture parlementaire des institutions de la V° République trouverait son débouché dans une réforme des institutions européennes qui devrait commencer par la parlementarisation de la zone Euro.
     

    Dimanche 7 mai 2017, 20h. Le visage d’Emmanuel Macron s’affiche sur les écrans de millions de foyers français. 66,1% des électeurs viennent d’en faire le huitième président de la Cinquième République. Dénouement d’une élection aux allures de feuilleton. A 39 ans, Emmanuel Macron vient de relever un défi : devenir le plus jeune président de la République française. Celui que Laurent Fabius, nommé en 1984 Premier ministre à l’âge de 37 ans, renvoyait dans les cordes de ses ambitions affichées il y a encore quelques mois, peut désormais s’enorgueillir de ce premier fait d’arme.

    Le coup d’envoi du quinquennat 2017-2022, dont nous connaissons désormais le meneur de jeu, vient d’être donné. Reste à savoir si la feuille de match sera à la hauteur des promesses de renouvellement faites par le leader d’En Marche.

    LEGISLATIVES

    PS : La plate-forme pour les législatives

    Le Monde - Personnalités publiques, députés… Qui sont les candidats investis par La République en marche ?

    Dans la liste des 428 candidats pour les législatives figurent Gaspard Gantzer, chargé de la communication de Hollande, les députés Pompili et Castaner ou encore le mathématicien Cédric Villani.

    En présentant une liste de 428 candidats aux élections législatives de juin, jeudi 11 mai, Richard Ferrand, secrétaire général de La République en marche (LRM), a mis en avant le fait que 52 % des personnes investies étaient issues de la société civile et que 95 % d’entre elles n’étaient pas des députés sortants. Parmi elles figurent toutefois des personnalités, issues, ou non, du monde de la politique.
     
     
    L'actuel député socialiste de la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône affrontera le 11 juin prochain Jean-Luc Mélenchon au premier tour des législatives. Interview.
     

    .... On remarquera donc qu'à gauche, parmi les membres du gouvernement, ni Stéphane Le Foll, ni Jean-Marie Le Guen, ni Marisol Touraine, ni Myriam El Khomri, ni Axelle Lemaire ne connaissent pour l'heure l'identité de leur adversaire La République en marche. 

    L'Obs - Revenu universel, nucléaire... Ces propositions de Hamon que le PS a enterrées

    Le programme du candidat socialiste a fait long feu. La plateforme en vue des législatives, adoptée ce mardi en Bureau national par le PS, abandonne ses mesures-phares et met un net coup de barre vers le macronisme.

    L'Obs - Législatives : au PS, une synthèse timide pour "sauver 50 députés"

    Enterrés par Manuel Valls mardi matin, les socialistes ont accouché dans l'après-midi d'une plateforme commune pour les législatives. Une dernière synthèse pour la route ?

    Walking dead saison 8 ? Le mardi 9 mai des socialistes en ferait un bon trailer, avec Manuel Valls en scénariste honni, prononçant dès l'aurore "la mort" du Parti à la rose, et des ténors socialistes passés en mode survie politique... Il fallait voir leur mines renfrognées défiler ce mardi après-midi à la Mutualité, cette salle parisienne où le premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis avait convié pour une réunion à huis-clos tous les candidats que Solférino présentera aux prochaines législatives.

    Kantar - Les Français et les élections législatives 2017

    Alors qu’Emmanuel Macron vient d’être élu à la Présidence de la République, la question de la majorité parlementaire dont il pourrait disposer à l’issue des élections législatives de juin se pose avec acuité.

    Notre enquête Kantar Sofres-onepoint réalisée les 4 et 5 mai 2017 – soit avant le 2ndtour de la présidentielle – montre que, pour les Français, ces élections législatives ne donneront pas nécessairement à Emmanuel Macron une majorité claire pour gouverner. Dans le contexte d’entre-deux-tours et sans que soit connu le nom du Premier ministre, ni l’ampleur de la victoire d’Emmanuel Macron, une partie conséquente de l’électorat semble en effet tenté de faire de ces élection législatives les 3e et 4e tours de l’élection présidentielle et ainsi d’infléchir la politique conduite par le nouveau Président.

     
    Le prétendant à l'Elysée est revenu ce vendredi sur ce qui était jusque-là une exigence, notamment pour les candidats socialistes.

    Emmanuel Macron fait marche arrière. S'il accède à l'Elysée, les candidats investis sous l'étiquette "majorité présidentielle" n'auront pas forcément à quitter leur parti d'origine. Le candidat d'En Marche! revient ainsi sur ce qui était jusque-là une exigence, notamment pour les socialistes.

    DES DEMAIN

    France Info - Anne Hidalgo, Christiane Taubira et Martine Aubry lancent un mouvement politique, "Dès demain"

    "Ce n'est pas un parti", assure l'entourage de la maire de Paris au sujet de cette initiative aux contours encore flous, lancée via une tribune dans "Le Monde".

    Ils s'adressent à "tous les humanistes qui croient encore en l'action". Des figures politiques comme les maires PS de Paris et Lille, Anne Hidalgo et Martine Aubry, et l'ex-ministre de la justice Christiane Taubira, ainsi que des intellectuels et des artistes, parmi lesquels Yann Arthus-Bertrand ou Jacques Higelin, cosignent une tribune publiée dans Le Monde, mercredi 10 mai. Ils y annoncent le lancement d'un mouvement politique baptisé Dès demain.

    HAMON

    Libé - Futur désirable : Pourquoi Benoît Hamon veut-il lancer un «nouveau mouvement» ?
     
    L'ex-candidat socialiste à la présidentielle a annoncé ce mercredi matin qu'il souhaitait «reconstruire une gauche inventive» avec la création d'une nouvelle formation le 1er juillet, soit après les législatives. Un pas de côté avec le PS donc, mais en prenant son temps.
     
    Le Lab - Législatives : Hamon regrette que des dirigeants PS qui n’ont "sans doute pas voté" pour lui enterrent son programme
     
    C’est un autre coup dur à encaisser pour Benoît Hamon, après sa déculottée (6,2%) à la présidentielle : le PS a enterré plusieurs propositions phares de son programme en vue des législatives. Exit donc le revenu universel, la taxation des robots, la sortie du diesel et du nucléaire. "Et le 49.3 citoyen", ajoute le député des Yvelines à l’énumération de ces abandons, mercredi 10 mai sur France Inter. Amer mais lucide, le cinquième homme de cette présidentielle n’est pas si surpris que ça de l’attitude des dirigeants de son parti qui, pour certains d’entre eux, "n’ont ni fait [sa] campagne, ni sans doute voté pour [lui]".
     
    VALLS
     
    Libé - Récap' vidéo : La semaine où... Manuel Valls a coupé les ponts avec le Parti socialiste
     
    En affirmant vouloir rejoindre La République en marche pour les prochaines législatives, l'ancien Premier ministre s'est définitivement mis à dos le PS. Sans pour autant parvenir à se faire adouber par le mouvement d'Emmanuel Macron.
  • Paul Alliès, Mediapart - Macron et la question démocratique: surprises?

    Emmanuel Macron a consacré une bonne part de ses ultimes propos sur Mediapart vendredi soir, à la question démocratique. Cela vaut qu’on y revienne tant il était resté quasi muet sur le sujet durant sa campagne.

     Face à l’insistance et à la précision des questions, le nouveau président de la République a déroulé une série de propositions qui ne manquent pas d’intérêt: garantir la moralité des candidats aux législatives (exigence d’un casier judiciaire vierge); instaurer « avant la fin de l’année » la proportionnelle pour l’Assemblée Nationale (en tout ou partie ?); réduire le nombre de parlementaires pour qu’ils exercent un mandat unique (et contrôlent mieux le gouvernement); « muscler » les commissions permanentes pour améliorer le travail législatif; transformer le Conseil Economique, Social et Environnemental en chambre de représentation de la vie associative et civile. Cette ouverture parlementaire des institutions de la V° République trouverait son débouché dans une réforme des institutions européennes qui devrait commencer par la parlementarisation de la zone Euro.
     
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    A LA UNE

    Paul Alliès - Macron et la question démocratique: surprises?

    Emmanuel Macron a consacré une bonne part de ses ultimes propos sur Mediapart vendredi soir, à la question démocratique. Cela vaut qu’on y revienne tant il était resté quasi muet sur le sujet durant sa campagne.
     
    Face à l’insistance et à la précision des questions, le nouveau président de la République a déroulé une série de propositions qui ne manquent pas d’intérêt: garantir la moralité des candidats aux législatives (exigence d’un casier judiciaire vierge); instaurer « avant la fin de l’année » la proportionnelle pour l’Assemblée Nationale (en tout ou partie ?); réduire le nombre de parlementaires pour qu’ils exercent un mandat unique (et contrôlent mieux le gouvernement); « muscler » les commissions permanentes pour améliorer le travail législatif; transformer le Conseil Economique, Social et Environnemental en chambre de représentation de la vie associative et civile. Cette ouverture parlementaire des institutions de la V° République trouverait son débouché dans une réforme des institutions européennes qui devrait commencer par la parlementarisation de la zone Euro.
     

    Dimanche 7 mai 2017, 20h. Le visage d’Emmanuel Macron s’affiche sur les écrans de millions de foyers français. 66,1% des électeurs viennent d’en faire le huitième président de la Cinquième République. Dénouement d’une élection aux allures de feuilleton. A 39 ans, Emmanuel Macron vient de relever un défi : devenir le plus jeune président de la République française. Celui que Laurent Fabius, nommé en 1984 Premier ministre à l’âge de 37 ans, renvoyait dans les cordes de ses ambitions affichées il y a encore quelques mois, peut désormais s’enorgueillir de ce premier fait d’arme.

    Le coup d’envoi du quinquennat 2017-2022, dont nous connaissons désormais le meneur de jeu, vient d’être donné. Reste à savoir si la feuille de match sera à la hauteur des promesses de renouvellement faites par le leader d’En Marche.

    LEGISLATIVES

    PS : La plate-forme pour les législatives

    Le Monde - Personnalités publiques, députés… Qui sont les candidats investis par La République en marche ?

    Dans la liste des 428 candidats pour les législatives figurent Gaspard Gantzer, chargé de la communication de Hollande, les députés Pompili et Castaner ou encore le mathématicien Cédric Villani.

    En présentant une liste de 428 candidats aux élections législatives de juin, jeudi 11 mai, Richard Ferrand, secrétaire général de La République en marche (LRM), a mis en avant le fait que 52 % des personnes investies étaient issues de la société civile et que 95 % d’entre elles n’étaient pas des députés sortants. Parmi elles figurent toutefois des personnalités, issues, ou non, du monde de la politique.
     
     
    L'actuel député socialiste de la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône affrontera le 11 juin prochain Jean-Luc Mélenchon au premier tour des législatives. Interview.
     

    .... On remarquera donc qu'à gauche, parmi les membres du gouvernement, ni Stéphane Le Foll, ni Jean-Marie Le Guen, ni Marisol Touraine, ni Myriam El Khomri, ni Axelle Lemaire ne connaissent pour l'heure l'identité de leur adversaire La République en marche. 

    L'Obs - Revenu universel, nucléaire... Ces propositions de Hamon que le PS a enterrées

    Le programme du candidat socialiste a fait long feu. La plateforme en vue des législatives, adoptée ce mardi en Bureau national par le PS, abandonne ses mesures-phares et met un net coup de barre vers le macronisme.

    L'Obs - Législatives : au PS, une synthèse timide pour "sauver 50 députés"

    Enterrés par Manuel Valls mardi matin, les socialistes ont accouché dans l'après-midi d'une plateforme commune pour les législatives. Une dernière synthèse pour la route ?

    Walking dead saison 8 ? Le mardi 9 mai des socialistes en ferait un bon trailer, avec Manuel Valls en scénariste honni, prononçant dès l'aurore "la mort" du Parti à la rose, et des ténors socialistes passés en mode survie politique... Il fallait voir leur mines renfrognées défiler ce mardi après-midi à la Mutualité, cette salle parisienne où le premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis avait convié pour une réunion à huis-clos tous les candidats que Solférino présentera aux prochaines législatives.

    Kantar - Les Français et les élections législatives 2017

    Alors qu’Emmanuel Macron vient d’être élu à la Présidence de la République, la question de la majorité parlementaire dont il pourrait disposer à l’issue des élections législatives de juin se pose avec acuité.

    Notre enquête Kantar Sofres-onepoint réalisée les 4 et 5 mai 2017 – soit avant le 2ndtour de la présidentielle – montre que, pour les Français, ces élections législatives ne donneront pas nécessairement à Emmanuel Macron une majorité claire pour gouverner. Dans le contexte d’entre-deux-tours et sans que soit connu le nom du Premier ministre, ni l’ampleur de la victoire d’Emmanuel Macron, une partie conséquente de l’électorat semble en effet tenté de faire de ces élection législatives les 3e et 4e tours de l’élection présidentielle et ainsi d’infléchir la politique conduite par le nouveau Président.

     
    Le prétendant à l'Elysée est revenu ce vendredi sur ce qui était jusque-là une exigence, notamment pour les candidats socialistes.

    Emmanuel Macron fait marche arrière. S'il accède à l'Elysée, les candidats investis sous l'étiquette "majorité présidentielle" n'auront pas forcément à quitter leur parti d'origine. Le candidat d'En Marche! revient ainsi sur ce qui était jusque-là une exigence, notamment pour les socialistes.

    HAMON

    Libé - Futur désirable : Pourquoi Benoît Hamon veut-il lancer un «nouveau mouvement» ?
     
    L'ex-candidat socialiste à la présidentielle a annoncé ce mercredi matin qu'il souhaitait «reconstruire une gauche inventive» avec la création d'une nouvelle formation le 1er juillet, soit après les législatives. Un pas de côté avec le PS donc, mais en prenant son temps.
     
    Le Lab - Législatives : Hamon regrette que des dirigeants PS qui n’ont "sans doute pas voté" pour lui enterrent son programme
     
    C’est un autre coup dur à encaisser pour Benoît Hamon, après sa déculottée (6,2%) à la présidentielle : le PS a enterré plusieurs propositions phares de son programme en vue des législatives. Exit donc le revenu universel, la taxation des robots, la sortie du diesel et du nucléaire. "Et le 49.3 citoyen", ajoute le député des Yvelines à l’énumération de ces abandons, mercredi 10 mai sur France Inter. Amer mais lucide, le cinquième homme de cette présidentielle n’est pas si surpris que ça de l’attitude des dirigeants de son parti qui, pour certains d’entre eux, "n’ont ni fait [sa] campagne, ni sans doute voté pour [lui]".
     
    EN MARCHE
     
    Libé - Financement : Comment En marche a résolu sa question de fonds
     
    Lancée ex nihilo en avril 2016, la structure qui a porté au pouvoir le nouveau président s’est financée grâce aux dons des réseaux bancaires ou des patrons de start-up. Coulisses secrètes d’une collecte express et incroyablement efficace, aux racines de la blitzkrieg électorale macronienne.
     
    LYON
     
    Lyon Capitale - Jean-Paul Bret : “Collomb, c’est Don Corleone”
     
    Au lendemain de l’investiture de Bruno Bonnell par En Marche à Villeurbanne, Jean-Paul Bret, le maire de la ville, qui soutient Najat Vallaud-Belkacem (PS), ne décolère pas. Il s’en prend aux méthodes de Gérard Collomb. Entretien.
     
    VALLS
     
    Libé - Récap' vidéo : La semaine où... Manuel Valls a coupé les ponts avec le Parti socialiste
     
    En affirmant vouloir rejoindre La République en marche pour les prochaines législatives, l'ancien Premier ministre s'est définitivement mis à dos le PS. Sans pour autant parvenir à se faire adouber par le mouvement d'Emmanuel Macron.
  • Mediapart - Changer de République ?

    Avec Paul Alliès, professeur émérite à l'université de Montpellier et président de la Convention pour la VIe République
    Dominique Rousseau, professeur de droit constitutionnel à l'université Paris 1-Panthéon Sorbonne
    Mathilde Mathieu et Mathieu Magnaudeix, journalistes à Mediapart

  • En direct de Mediapart. Réanimer notre démocratie, changer de République?

    Par La rédaction de Mediapart

    Prévue à Lyon puis rapatriée à Paris après l'oukase municipale (lire notre billet), notre émission vidéo hebdomadaire et en accès libre questionne ce jeudi soir l’évolution de nos institutions. En première partie, de 20h00 à 20h30, retour sur l'affaire Baupin, les violences faites aux femmes et la journée du 8 mars. Et pour finir, carte blanche au vidéaste Usul.

  • Paul Alliès - Quand la V° se venge

    Nous vivons un étrange paradoxe : la VI° république est dans la bouche de tous (ou presque) les candidats de gauche à la présidentielle. Mais tout se passe comme si l’énoncé de son seul nom suffisait à esquiver la question : comment sortir du système, comment en finir avec le présidentialisme ? Arnaud Montebourg semble avoir été victime de cette impuissance à résoudre l’équation.

    Le paradoxe est bien là : la VI° République est partout, sa concrétisation nulle part. Plus on approche d’une élection présidentielle, moins les candidats « sixiémistes » semblent capables de rendre désirable et crédible un changement de régime. Ils se projettent sur des procédures (une Constituante) ou des réformes  (un Sénat partiellement tiré au sort – pour ne rien dire de l’invraisemblable « 49-3 citoyen » -) qui dépendent d’un faisceau de facteurs qui leur échappera dès leur élection et après. Résultat : alors qu’une majorité confirmée de l’opinion est largement favorable à une VI° République, elle n’est pas mobilisée par le discours des champions de celle-ci.

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  • Paul Alliès - Les limites des Primaires

    Le débat en cours sur et dans la Primaire de la Droite porte sur leurs limites politiques: doivent-elles aller jusqu'à l'électorat de gauche et de l'extrême-droite ? Ce faisant ce débat occulte un autre type de limite, celle sociale, de la population qui s'intéresse à elle et y participe.

    La polémique sur l'espace politique est assez vaine. Les Primaires ouvertes partent du principe qu'elles ne sauraient se fonder sur une discrimination idéologique quelconque. Tous les citoyens inscrits sur les listes électorales (et parfois quelques autres catégories) peuvent librement y participer. Les partis organisateurs ont trouvé une formule pour limiter les risques de leur instrumentalisation par leurs adversaires. C'est la déclaration de principe préalable au vote lui-même par laquelle l'électeur dit partager "les valeurs républicaines de la droite et du centre" ou se reconnaitre "dans les valeurs de la Gauche et des écologistes" (formulation officielle des deux Primaires de 2016). Le flou de ces formules n'est pas de nature à empêcher une participation tactique d'électeurs aux convictions opposées, à l'une ou l'autre Primaire. En l'occurrence, c'est bien la question posée à l'UMP dont les candidats attirent inégalement les électeurs de gauche décidés à intervenir dans l'élection présidentielle dès cet avant-premier tour qu'est la Primaire pour ne pas avoir à affronter un deuxième tour où ils n'auraient ni candidat ni libre-choix pour éliminer Marine Le Pen. En réalité les partis français ont toujours eu peur de cet élargissement de leur électorat. Ce fut le cas au PS en 2011 (et cela semble être devenu un dogme chez Jean-Luc Mélenchon). Or l'expérience déjà ancienne des pays étrangers, des Etats-Unis à l'Italie, démontre que la loi du grand nombre (plusieurs millions d'électeurs) l'emporte et limite de manière infinitésimale les effets perturbateurs de la participation du camp adverse. En réalité la vraie limite du champ des Primaires est sociale.

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  • L'actualité des socialistes du 30 septembre au 6 octobre

    A LA UNE : PAUL ALLIES

    Paul Alliès - Et si les «Primaires citoyennes» étaient le début d’autre chose

    Le Conseil national du PS a adopté ce dimanche 2 octobre une résolution (accompagnée d’un vade-mecum détaillé) pour l’organisation de « Primaires citoyennes ». Les conditions pourraient être réunies pour qu’elles ne restent pas au stade de l’opération pro-Hollande telle qu’imaginée par la direction du parti.
     
    Les péripéties de l’idée même de Primaire chez les socialistes mériteraient un récit spécifique : entre le 7 juin 2015, quand la majorité du congrès de Poitiers l’enterre, en passant par le 10 janvier 2016, date de l’appel à « Notre Primaire » lancé par un collectif pluraliste,  jusqu’à une résolution du Conseil national du PS le 18 juin dernier, le cheminement de la direction Cambadélis aura été contradictoire et erratique. Disons qu’elle est passée de l’hypothèse même d’effacer les Primaires des nouveaux statuts du Parti dans un congrès extraordinaire, à la défense d’une Primaire a minima, réduite au périmètre improbable et restreint de la Belle Alliance Populaire. Le vote de ce dimanche ouvre une nouvelle séquence : les doutes sérieux qui pesaient sur l’organisation du scrutin ont été levés ; celui-ci est ouvert à toute la gauche tant pour ses éventuels candidats (jusqu’au 15 décembre) que pour ses électeurs (les 22 et 29 janvier 2017). La bataille opiniâtre menée par Christian Paul et la gauche du parti (essentiellement le courant « A gauche pour Gagner ») a donc fini par l’emporter. Les résistances de l’appareil, tout entier tourné vers la satisfaction des besoins changeants de François Hollande, ont bel et bien été vaincues.
     
    MELANCOLIE
     
    Libé - «Mélancolie de gauche», partis d’échecs Par Samuel Hayat Chargé de recherche au CNRS (Ceraps)
    Manuel Valls l’a dit et répété : «La gauche peut mourir.» Le Premier ministre entend par là désigner le risque d’un échec électoral pour un parti dit socialiste, mais qui n’est plus rattaché à la gauche que par atavisme topologique. Cependant, cette mort serait peut-être le symptôme d’un phénomène plus profond : la difficulté de la gauche, c’est-à-dire des mouvements multiples luttant pour l’égalité, à se remettre d’une autre défaite. Cette défaite, c’est celle du socialisme réel qui s’est effondré à la fin des années 80, mais aussi celle des luttes révolutionnaires qui ont marqué le XXe siècle, dans le monde occidental, au sein même du bloc soviétique, et dans les combats anti-impérialistes du tiers-monde. Dès lors, ce qui peut mourir, qui est déjà mort, peut-être, c’est la perspective même de l’émancipation ; une perte dont on ne saurait entièrement faire le deuil et qui plonge aujourd’hui la gauche dans une impuissance mélancolique.

    CHRISTIAN PAUL

    LCI - Frondeur du PS : avec Valls, "le verbe a remplacé l'action"

    TIEDE BILAN - Invité de "24 Heures en questions" sur LCI mardi soir, le député PS Christian Paul a éreinté le bilan de Manuel Valls. Ce "frondeur" socialiste fustige le bilan "tiède" du gouvernement et juge que la primaire devra trancher les désaccords de la gauche.

    PRIMAIRE DE LA GAUCHE

    Le Lab - Pour Cambadélis, si Hollande ne va pas à la primaire, "le PS explose"

    Jean-Christophe Cambadélis souhaite que François Hollande soit candidat à la primaire de la BAP. Le soutien du Premier secrétaire du PS au président de la République est connu. Mais ce dimanche 2 octobre, le député de Paris va plus loin et conditionne la survie de son parti à la candidature du chef de l’État.

    Public Sénat - Primaire de la gauche : un front anti-Hollande peut-il l’emporter ?

    Un sondage donne Arnaud Montebourg vainqueur face à François Hollande à la primaire de la gauche. Le rassemblement des frondeurs, autour notamment de Montebourg-Hamon-Lienemann, se prépare.

    « Le scenario n’est pas écrit. A la présidentielle, ce n’est jamais le scénario prévu 6 mois avant qui se réalise ». Marie-Noëlle Lienemann est remontée comme une pendule. La candidate à la primaire de la gauche, dont les modalités viennent d’être arrêtées, y croit. La gauche du PS pourraient réussir à « battre la ligne Hollande-Valls pour redonner une chance à la gauche d’être au second tour de la présidentielle » espère la sénatrice de Paris.

    Libé - Montebourg (bien) candidat à la primaire

    L'ancien ministre a confirmé dimanche sa candidature à la primaire de la Belle Alliance Populaire, dont les modalités d'organisation ont été précisées par le PS. Ce lundi, un sondage le donne vainqueur du scrutin.

    FEKL

     
    Il entend réunir « des jeunes, des intellectuels, des élus de toutes les tendances du Parti socialiste (PS), des sympathisants », pour « alimenter le débat public ». Le secrétaire d’Etat au commerce extérieur, Matthias Fekl, va lancer son propre mouvement « pour la vie des idées et des alternatives », baptisé « Movida », a-t-il annoncé au magazine L’Express
     
     
    Matthias Fekl, secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, a lancé ce mardi 4 octobre au soir son propre mouvement destiné à "alimenter le débat public" d'ici à la présidentielle. Le jeune ministre, "très critique du social-libéralisme" pourra servir d'atout à un François Hollande en pleine quête de légitimation à gauche.
     
    HOLLANDE
     
     
    Bercy publie un rapport détaillant les hausses et les baisses d'impôts sur le quinquennat, en triant ce qui est imputable à l'administration actuelle, et ce qui l'est à celle de Nicolas Sarkozy.
     
     
    Un intime de François Hollande envoie aux secrétaires fédéraux du PS un message appelant à soutenir la candidature du chef de l'État à la présidentielle 2017.
     
    MACRON
     
     
    Dans un débat avec Jean-François Kahn organisé par "Marianne", Emmanuel Macron se positionne sur le sujet de la laïcité, s'opposant vivement aux appels "à la discrétion" des musulmans de Jean-Pierre Chevènement et Manuel Valls. Il estime que la République est "ce lieu magique qui permet à des gens de vivre dans l'intensité de leur religion" et pense qu'un catholique pratiquant, par exemple, peut "considérer que les lois de la religion dépassent les lois de la République", "dans sa conscience profonde". Extrait.
     

    « L’État doit donner plus de souplesse au marché du travail », « Le libéralisme est une valeur de gauche », « Le statut de fonctionnaire est de moins en moins défendable », « Il y a la politique des artisans et la politique des fainéants »… Qui a dit cela ? Emmanuel Macron.

    Temps de travail, indemnisation chômage, statut des fonctionnaires, modèle social… Les auteurs décryptent la vision de l’économie et de la société française du jeune ex-ministre (38 ans) et montrent que, derrière un discours qui s’affiche comme « moderne », se cache une vision de l’économie dépassée, héritière du libéralisme du XIXe siècle.

    JEUNESSE

    Marianne - La Cour des comptes dézingue les emplois aidés pour les jeunes

    Ce cadre posé, l’explosif rapport de la sur « L’accès des jeunes à l’emploi », rendu public ce mercredi 5 octobre, éclaire comment les pouvoirs publics ont en partie aggravé le sort de la jeunesse tricolore en dirigeant des bataillons de moins de 25 ans vers des contrats aidés (CUI-CIE, CUI-CAE de 20 heures puis des emplois d’avenir) dans les entreprises et plus encore dans les administrations - 160 000 bénéficiaires fin 2014 ! -, plutôt que vers des formations qualifiantes en alternance (apprentissage ou contrat de professionnalisation).

    Cour des comptes - L’accès des jeunes à l’emploi : construire des parcours, adapter les aides

    La structure du marché du travail en France pénalise tout particulièrement les jeunes. Leur durée d’accès à un emploi stable s’est allongée ; ils sont plus confrontés à la précarité dans l’emploi et au temps partiel subi ; leur taux de pauvreté est élevé. Depuis plusieurs décennies, de très nombreuses aides, mises en œuvre par des opérateurs multiples, ont été déployées pour corriger cette situation. Ce système d’aides publiques présente un coût élevé (10,5 Md€ en 2015) et croissant, mais les résultats obtenus du point de vue de l’accès à un emploi durable ne sont à la mesure ni des objectifs affichés, ni des moyens mobilisés.
    Les juridictions financières préconisent de concentrer davantage les aides publiques sur les jeunes les plus éloignés de l’emploi et de privilégier les réponses rapides et les dispositifs intensifs. Leur rapport comprend sept cahiers territoriaux : Est-Ensemble, Le Creusot – Montceau-Les-Mines, Limoux, Saint-Étienne, Seine-Eure / Haute-Normandie, Thiers et Toulouse.

    ISLAM
     
     
    Le professeur de philosophie avait vivement critiqué dans une tribune le lycée musulman Averroès, à Lille.

    Le parquet a requis mardi la relaxe d'un ex-enseignant d'un lycée musulman de Lille poursuivi pour avoir publié plusieurs articles qui faisaient état de dérives islamistes au sein de l'établissement. La décision du tribunal correctionnel de Nanterre, devant lequel l'affaire était plaidée, a été mise en délibéré.