ordonnances
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Un peu d'histoire - Les ordonnances, une vieille habitude (INA)
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Un peu d'histoire - A Paris, la grève générale du 17 mai (INA, mai 1967)
Grande manifestation à l'appel des syndicats demandant l'abrogation des ordonnances sur la Sécurité sociale, alors qu'à l'Assemblée Nationale les députés s'affrontent à propos des pouvoirs spéciaux demandés par le gouvernement POMPIDOU pour faire passer ses ordonnances.
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Libé - Tribune : Comment contester les ordonnances ? Par Christophe Ramaux, économiste à Paris-I, membre des Economistes atterrés
Ces réformes minent les fondements de notre société, à 90% salariale, et le salariat est synonyme de démocratie.
Ces ordonnances, destinées à réformer le droit du travail, supputent que la flexibilité favorisera l’emploi. C’est oublier que les entreprises disposent déjà de souplesses (emplois temporaires, etc.). Loin des milliers d’emplois promis, presqu’aucune n’a utilisé les accords Fillon de 2004 et ceux de maintien dans l’emploi, introduits en 2013. C’est oublier qu’une entreprise embauche pour produire, et ne produit davantage que si elle espère vendre plus.
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Les Echos - Réforme du travail : le compte n’y est pas, Laurent Berger / secrétaire général de la CFDT, Philippe Louis / président de la CFTC, Luc Berille / secrétaire général de l'Unsa
Le gouvernement avait toute légitimité de légiférer par ordonnances pour réformer le marché du travail. Mais il l’a fait au détriment des salariés. Il peut encore - et il doit - changer de trajectoire.
La CFDT, la CFTC et l'Unsa portent une vision réformiste du syndicalisme. Elles militent pour que la négociation et le contrat soient au coeur de la régulation des relations de travail, à tous les niveaux et notamment dans l'entreprise, au plus près des salariés.
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PS - Ordonnances Macron-Pénicaud : le Parti Socialiste a rencontré la CGT aujourd’hui
13 septembre 2017
Le Parti Socialiste continue son travail d’écoute au sujet des ordonnances sur le code du travail.
Après avoir rencontré, mercredi 6 septembre dernier, les représentants de la CFDT puis, vendredi 8 septembre, les représentants de l’UNSA, le député de Seine-et-Marne Olivier Faure, président du groupe Nouvelle Gauche à l’Assemblée Nationale, a accueilli une délégation de la direction de la CGT.
La prochaine rencontre aura lieu vendredi 15 septembre avec les représentants de FO.
Le Parti socialiste, respectueux de l’indépendance syndicale, continuera d’apprécier l’ensemble des commentaires et des initiatives que prendront les organisations au sujet des ordonnances Macron-Pénicaud.
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Alternatives Economiques : Ordonnances travail : "trois miettes pour les salariés, ça ne fait pas un quignon !"
Mais à quoi sont supposées servir les ordonnances réformant en profondeur le code du travail ? Alternatives Économiques s'invite chez Arrêt sur images pour en débattre.
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L'actualité des socialistes du 1er au 7 septembre
CODE DU TRAVAIL
Dans une tribune au « Monde », le juriste Emmanuel Dockès considère que les ordonnances constituent une régression profonde ainsi qu’une nouvelle preuve de la dérive autoritaire de la société.
Cela a été claironné pendant la campagne électorale et répété tout l’été. On était prévenu. Et pourtant, la présentation des projets d’ordonnances, jeudi 31 août, arrive encore à surprendre. Une communication lénifiante, une concertation assez vide mais globalement paisible, l’annonce de droits nouveaux… Un esprit de modération semblait à l’œuvre. C’est là qu’est la surprise.
Francetvinfo - Code du travail : le PS soutient les mobilisations syndicales du 12 septembre
Cette question de la participation ou non du PS à la manifestation du 12 septembre a suscité quelques remous ces derniers jours au sein même du parti.
Le bureau national du Parti socialiste a pris sa décision. Le PS affichera son "soutien" à toutes les initiatives syndicales contre la réforme du code du travail, a affirmé lundi 4 septembre le numéro deux du parti Rachid Temal."Le PS, respectueux de l'indépendance syndicale, soutient toutes les initiatives syndicales contre la loi Pénicaud en appelant à des démarches unitaires", a-t-il précisé. "Le PS va éditer un tract national contre la loi Pénicaud et appelle ses fédérations à mener des actions de mobilisation."
LA MISERE
Observatoire des inégalités - La misère persiste en France, l’un des pays les plus riches au monde
5 septembre 2017 - La France compte deux millions de personnes vivant avec moins de 672 euros par mois, 3,8 millions de mal-logés et 3,9 millions de bénéficiaires de l’aide alimentaire. La grande pauvreté persiste en France.
Le seuil de pauvreté le plus utilisé en France vaut 1 000 euros mensuels. Sous ce seuil, on trouve à la fois de personnes qui vivent dans la misère, mais aussi des familles modestes qui disposent d’un logement et de conditions de vie décentes. Combien sont réellement les plus pauvres ? Plusieurs méthodes permettent de le savoir [1].
En France, 2,3 millions de personnes vivent avec au mieux 672 euros par mois pour une personne seule, ce qui correspond au seuil à 40 % du niveau de vie médian, selon l’Insee (données 2014). Pour elles, il est quasiment impossible notamment de se loger dignement sans compter sur des compléments de revenus : l’aide de parents, d’amis, des petits boulots ou du travail non déclaré.
SOCIALISME
La Vie des Idées - Changer la sociologie, refaire de la politique
À propos de : Bruno Karsenti, Cyril Lemieux, Socialisme et sociologie, EHESS
Le socialisme est-il mort ? Voué à céder la place aux flux libéraux et aux reflux nationalistes ? Dans un petit livre stimulant, B. Karsenti et C. Lemieux suggèrent que son destin a partie liée avec la crise intellectuelle qui affecte les sciences sociales, et plaident pour une sociologie de combat.
Bruno Karsenti, Cyril Lemieux, Socialisme et sociologie, Éditions EHESS, Paris, 2017, 192 p., 12 €.La sobriété du titre ne doit pas tromper. Socialisme et sociologie est un texte engagé, publié en pleine campagne présidentielle, dans lequel le philosophe Bruno Karsenti et le sociologue Cyril Lemieux assument leur volonté de « reprendre prise intellectuellement sur la situation » (p. 9) face à la crise politique que traverse l’Union européenne, et notamment face au regain des populismes.
EX-DEPUTES
Libé - Ex-députés : la voie étroite de la reconversion
Défaite aux législatives oblige, l’heure est au plan B pour les anciens élus du Palais-Bourbon. Si certains ont facilement rebondi, beaucoup sont toujours hantés par leurs années à l’Assemblée. Le retour à la vie quotidienne n’est alors pas une mince affaire.
HOLLANDE
Le Monde - A la tête de La France s’engage, François Hollande veut revenir dans l’arène publique
Il cachait de moins en moins son envie de peser dans la vie politique. François Hollande a officiellement pris, mardi 5 septembre, la présidence de la fondation La France s’engage. Près de quatre mois après avoir quitté l’Elysée, François Hollande a été élu dans la soirée par le conseil d’administration de la fondation. L’ancien président de la République a déclaré, dans un communiqué :
« La France s’engage est un projet que j’ai lancé comme président de la République et qui se poursuit aujourd’hui dans le cadre d’une fondation.
PS
Europe 1 - La "verdisation" du PS ou comment l'art de la synthèse a bloqué le parti
Les socialistes n'arrivent pas à trancher. Le communiqué final du bureau national est un modèle du genre : "le PS soutient les manifestations syndicales contre la loi Travail, mais n’appelle pas explicitement à manifester". La beauté d’une motion de synthèse en une seule phrase ! Le "soutien sans participation", ça vous rappelle quelque chose ? On est là au cœur des errances actuelles des socialistes : pas d'accord entre eux sur le mot d'ordre, les uns ayant déjà appelé à se joindre aux cortèges de la CGT le 12 septembre, d’autres n’excluant pas de défiler derrière Jean-Luc Mélenchon le 23 septembre, les derniers refusant catégoriquement de s’afficher à la remorque des uns ou des autres tant que l’unité n’a pas été trouvée, mais n’excluant pas de lancer leur propre journée de mobilisation.
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Alternatives Economiques - Dossier spécial La nouvelle loi travail décryptée
Un pas de plus va être franchi vers la flexibilité du marché du travail. Le gouvernement a dévoilé le 31 août le contenu des ordonnances qui vont modifier le code du travail. Une réforme contestée, mais aussi technique et très dense. Afin de décrypter les enjeux des bouleversements en cours, Alternatives Economiques vous propose une compilation des articles que nous avons publiés ces derniers jours à propos des différents volets de cette réforme.
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Slate - Code du travail: comment Hollande a lancé la révolution Macron
Sans la loi portée par Myriam El Khomri sous le quinquennat Hollande, la marche aurait été trop haute pour faire passer la réforme du code du Travail voulue par Emmanuel Macron.
Les contempteurs de François Hollande qui soutiennent aujourd’hui la politique d’Emmanuel Macron ont vite oublié que, sans la loi portée par Myriam El Khomri dans le gouvernement de Manuel Valls, la réforme du code du travail à laquelle la ministre Muriel Pénicaud et le chef du gouvernement Edouard Philippe ont travaillé tout l’été n’aurait pas pu être menée. N’en déplaise aux laudateurs du président qui se complaisent encore dans le Hollande-bashing, la loi Travail de 2016 a ouvert la voie aux ordonnances qui doivent être adoptées le 22 septembre et introduiront cette réforme. Sans cette première étape, la marche aurait été trop haute pour que la concertation menée avec les syndicats eût pu être menée sans éviter le clash.
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L'Obs - Code du Travail : entre 223.000 et 400.000 manifestants pour le premier jour de mobilisation
Emmanuel Macron a fait face, ce mardi 12 septembre, à la première mobilisation sociale de son quinquennat avec un appel à des grèves et manifestations partout en France lancé par des syndicats qui dénoncent, en ordre dispersé, la réforme du Code du Travail comme une "régression sociale".
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Alternatives Economiques - LOI TRAVAIL Les vraies leçons de l’étranger
La cause est entendue : avec les ordonnances présentées la semaine dernière par Muriel Pénicaud, la France va enfin se (re)mettre à l’heure européenne et engager les réformes du marché du travail grâce auxquelles ses voisins ont pu s’extirper de la crise. Mais quelles réformes ont-ils mené exactement ?
Des réformes au long cours
Un récent dossier de la Revue de l’Ires rappelle que nos voisins n’ont pas attendu 2008 pour flexibiliser leur marché du travail. Ces réformes s’étalent souvent sur une trentaine d’années. En Espagne, par exemple, c’est en 1988 que sont prises les premières mesures de flexibilisation de l’emploi, « autant pour répondre aux besoins des entreprises dans une économie de plus en plus ouverte que pour contourner les règles contraignantes de fonctionnement du marché du travail issues de la période franquiste ». La France elle-même n’est pas en reste, l’économiste Anne Fretel rappelant que selon les données de la Commission Européenne, sur la seule période 2000-2017, ce ne sont pas moins de 170 réformes du marché du travail qui ont été menées dans l’Hexagone.
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