Ces réformes minent les fondements de notre société, à 90% salariale, et le salariat est synonyme de démocratie.
Ces ordonnances, destinées à réformer le droit du travail, supputent que la flexibilité favorisera l’emploi. C’est oublier que les entreprises disposent déjà de souplesses (emplois temporaires, etc.). Loin des milliers d’emplois promis, presqu’aucune n’a utilisé les accords Fillon de 2004 et ceux de maintien dans l’emploi, introduits en 2013. C’est oublier qu’une entreprise embauche pour produire, et ne produit davantage que si elle espère vendre plus.
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