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En ouverture de la semaine spéciale "On a tous en nous quelque chose de 68" sur France Inter, l'ancien leader de mai 68 et dirigeant de la Gauche Prolétarienne, Alain Geismar, est l'invité du Grand Entretien. Il répond aux questions d'Ali Baddou, de Léa Salamé et des auditeurs de France Inter.
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En ouverture de la semaine spéciale "On a tous en nous quelque chose de 68" sur France Inter, l'ancien leader de mai 68 et dirigeant de la Gauche Prolétarienne, Alain Geismar, est l'invité du Grand Entretien. Il répondra aux questions d'Ali Baddou, de Léa Salamé et des auditeurs de France Inter.
Que reste-t-il de mai 68 ? Les héritages de cette période – ambiguë – sont-ils solubles dans la social-démocratie moderne ? L'historien Benjamin Stora évoque, à la Fondation, cette mémoire française et la génération 68 à laquelle il appartient.
Raymond ARON répond tout d'abord à une citation de Jean Louis MISSIKA le concernant "je suis au fond un sociologue qui a peu le sens du social". Puis Raymond ARON poursuit sur le mouvement social et les grèves de Mai 68 : le rôle joué par le parti communiste qui a organisé une grève générale pour parer à l'influence des gauchistes. Raymond ARON précise qu'à cette période, il y a eu des entrevues et des échanges secrets entre le parti communiste et le pouvoir, et il parle de l'échec des Accords de Grenelle, avec la poursuite de la grève. Il revient sur le rôle prédominant des rapports entre le parti communiste et les gauchistes, qui auraient pu être à l'origine d'une situation révolutionnaire. Il explique ensuite les positions du Général de GAULLE, qui envisageait de recourir aux moyens extrêmes, et celle de Georges POMPIDOU, plus nuancée, qui attendait que l'opinion, exaspérée par les grèves, devienne favorable au gouvernement. Il conclut sur les particularités du peuple et de la politique française, qu'il compare à celles des Anglais et des Américains, et considère que depuis Mai 68, la politique française est devenue d'un ennui extraordinaire, "c'est presque aussi sérieux que la politique anglaise".
Selon que vous lisiez « Le Figaro magazine » ou « Le Nouveau Magazine littéraire » ce weekend, votre vision de mai 68 va varier du tout au tout. Le premier, avec Eric Zemmour au bazooka, dénonce sans ambiguïté l’héritage tandis que le second a interrogé les Français… qui le défendent ardemment.
.... Eh bien la grande majorité des Français sont en désaccord, si l’on en croit notre sondage Le NML/Harris interactive, paru mercredi : 79 % des Français attribuent des conséquences positives à Mai 68 et 83 % estiment que ce mouvement a participé à l’amélioration des conditions de travail. Loin de désapprouver ce mouvement de contestation qui déboucha sur la plus grande grève dans un pays industriel, les Français plébiscitent au contraire massivement ces événements.
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Ils n’ont pas fait Mai 68. 50 ans plus tard, ils vont faire 2018. Chaque semaine franceinfo met en avant un combat, un visage, une voix. Mathilde, étudiante en stage au sein de l'association G.A.S, milite et aide les migrants au quotidien dans leurs démarches administratives.
Libertés individuelles, droits des femmes, lutte contre les discriminations, rejet de toute forme d’exclusion, protection de l’enfance... Cinquante ans après Mai 68, le plus important mouvement de contestation politique, sociale et culturelle de l’histoire récente française, franceinfo donne la parole, chaque jeudi, à celles et ceux qui portent les nouveaux combats de l'émancipation et des libertés. Quatrième épisode de cette série, l’engagement de Mathilde, 23 ans, étudiante à Science Po et actuellement en stage dans une association qui vient en aide aux réfugiés.
Libertés individuelles, droits des femmes, lutte contre les discriminations, rejet de toute forme d'exclusion, protection de l'enfance... Cinquante ans après Mai 68, le plus important mouvement de contestation politique, sociale et culturelle de l'histoire récente française, franceinfo donne la parole, chaque jeudi, à celles et ceux qui portent les nouveaux combats de l'émancipation et des libertés.
La bataille menée par Fernande Bagou, 58 ans, agente de propreté dans les gares parisiennes, pour la dignité et le respect au travail. En fin d'année dernière, pour la première fois de sa vie, Fernande Bagou a fait grève pendant 45 jours.
Vietnam, États-Unis, Tchécoslovaquie, Italie, France, etc. : 50 ans après les bouleversements de l'année 1968, comment ce mouvement s'est-il cristallisé partout dans le monde ? Y a-t-il une explication générationnelle ? Et 50 ans après, un mouvement d’une telle ampleur sur le plan international est-il possible ?
Invités :
Jean-Christophe Bailly, écrivain, auteur de Un arbre en mai (Seuil)
Bernard Guetta, journaliste, chroniqueur géopolitique dans le 7/9 sur France Inter, et auteur de Dans l’ivresse de l’histoire (Flammarion)
Laurence Debray, spécialiste de l’Espagne, passionnée d’histoire, fille de Régis Debray et Élisabeth Burgos, et auteure de Fille de révolutionnaires (Stock)
Thierry Wolton, essayiste, spécialiste de l’histoire du communisme, auteur de Une histoire mondiale du communisme (3 tomes, Grasset)