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Un peu d'histoire : Raymond Aron sur les grèves de Mai 68 (INA, 1981)

Raymond ARON répond tout d'abord à une citation de Jean Louis MISSIKA le concernant "je suis au fond un sociologue qui a peu le sens du social". Puis Raymond ARON poursuit sur le mouvement social et les grèves de Mai 68 : le rôle joué par le parti communiste qui a organisé une grève générale pour parer à l'influence des gauchistes. Raymond ARON précise qu'à cette période, il y a eu des entrevues et des échanges secrets entre le parti communiste et le pouvoir, et il parle de l'échec des Accords de Grenelle, avec la poursuite de la grève. Il revient sur le rôle prédominant des rapports entre le parti communiste et les gauchistes, qui auraient pu être à l'origine d'une situation révolutionnaire. Il explique ensuite les positions du Général de GAULLE, qui envisageait de recourir aux moyens extrêmes, et celle de Georges POMPIDOU, plus nuancée, qui attendait que l'opinion, exaspérée par les grèves, devienne favorable au gouvernement. Il conclut sur les particularités du peuple et de la politique française, qu'il compare à celles des Anglais et des Américains, et considère que depuis Mai 68, la politique française est devenue d'un ennui extraordinaire, "c'est presque aussi sérieux que la politique anglaise".

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