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Réflexions - Page 77

  • OFCE - Pourquoi un taux d’intérêt négatif ? Christophe Blot et Fabien Labondance

    Comme anticipé, la Banque centrale européenne (BCE) a dégainé le 5 juin 2014 un arsenal de nouvelles mesures non-conventionnelles. Cela afin d’enrayer la dynamique déflationniste dans laquelle se trouve la zone euro. Parmi les mesures annoncées, la BCE a notamment décidé d’appliquer un taux d’intérêt négatif aux facilités de dépôts. Cette proposition inédite mérite une explication.

    Il faut rappeler que depuis juillet 2012, le taux des facilités de dépôts était de 0 %. Il passe dorénavant à -0,10 %, de telle sorte qu’une banque déposant des liquidités auprès de la BCE verra son dépôt réduit de ce taux d’intérêt négatif. Avant de voir quelles seront les répercussions de cette mesure, il est utile de préciser le rôle des facilités de dépôts. L’action de la BCE s’appuie sur les prêts octroyés aux établissements de crédits de la zone euro via les opérations principales de refinancement (MRO pour main refinancing operations) ou les opérations de refinancement à plus long terme (LTRO pour long term refinancing operations). Avant la crise, ces opérations étaient conduites à taux variables, suivant une procédure d’enchères. Elles sont réalisées à taux fixe depuis octobre 2008. Le taux des opérations de refinancement doit permettre à la BCE d’influencer le taux pratiqué par les établissements de crédits pour les prêts interbancaires (EONIA pour Euro overnight index average), puis, par ce biais, l’ensemble des taux bancaires et des taux de marché.

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  • Non Fiction : Du passé (révolutionnaire) faisons table rase ?

    Résumé : La chercheuse Mélanie Lamarre confronte les romans d’Olivier Rolin et d’Antoine Volodine pour les inscrire, à partir d’une lecture sociocritique, dans une écriture de la perte et de la nostalgie de l’idéal révolutionnaire des années 1970.

    Le sociologue Henri Mendras nomme les années 1965-1984 la « seconde révolution française ». Il étudie les profondes mutations qui ont lieu en France pendant cette période : la croissance économique d’après-guerre et l’avènement de la société de consommation, la montée des classes moyennes, l’accès aux études supérieures, l’influence des médias : radios, télévisions. Depuis 1962, la fin de la guerre d’Algérie, le pays est en paix. Sous la constitution de la Ve République, instaurée en 1958, alternent avec régularité des présidences de droite et de gauche. La jeunesse a le sentiment de pouvoir décider de sa vie et se révolte, en mai 1968, contre les institutions de l’ancien modèle, dans les domaines des mœurs, du travail, de l’université, de la condition des femmes et des homosexuels. On entend parfois quelques faibles échos, les slogans de cette jeunesse en révolte : « Plus je fais l’amour, plus j’ai envie de faire la révolution, plus je fais la révolution, plus j’ai envie de faire l’amour », « Ne pas perdre sa vie à la gagner », « Les structures ne descendent pas dans la rue ». Ce sont des « années de rêve » qui donnent suite aux « années de poudre », si l’on reprend les deux tomes du livre Générations de Hervé Hamon et Patrick Rotman. La grève a été générale en 1968. Puis la roue a tourné, des réformes sont entérinées, les ouvriers et les étudiants reprennent le chemin des usines et des écoles… pour la plupart.

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  • Paul Alliès, Mediapart - "Rien de nouveau sous le soleil..."

    "... C'est permis par la Constitution". C'est par ces mots que Claude Bartolone a justifié ce lundi le recours à la "réserve de vote" utilisé par le gouvernement pour empêcher le vote des amendements des députés socialistes critiques.

    Le président de l'Assemblée Nationale a ainsi légitimé l'usage de l'impressionnant arsenal qui figure dans la Constitution comme dans le Règlement de l'Assemblée pour museler et paralyser les parlementaires. On n'a peut-être pas encore tout vu. Plus on va aller ver le vote du Projet de Loi de Finances Rectificative de la Sécurité Sociale, plus le gouvernement pourra sortir du placard la batterie de six mesures antiparlementaires:  réserve de vote (c'est fait), vote bloqué, procédure accélérée, temps législatif programmé,, seconde délibération, délégation de vote; et si cela ne suffit pas, usage de l'arme atomique avec l'article 49 alinéa 3 qui permet de faire adopter un texte sans le voter face à la menace de voir le gouvernement renversé et donc l'Assemblée possiblement dissoute.

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  • Les jeudis de la Santé: Données de santé, un progrès pour tous? Libération


    Les jeudis de la Santé: Données de santé, un... par liberation

  • Libé - Fronde socialiste, une action salutaire ? André BELLON Ancien président de la Commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale

    Un nombre significatif de parlementaires du groupe PS ont décidé d’affirmer, en toute liberté au sein de l’hémicycle, leur fidélité à ce qu’ils estiment être le mandat donné par leurs électeurs.

    Les remous qui agitent le groupe socialiste de l’Assemblée nationale ne sont pas un simple épisode de plus dans la longue histoire des conflits internes à ce Parti. Car si les frondeurs posent des questions déjà anciennes, ils le font dans des conditions tout à fait nouvelles et dans des formes qui confrontent enfin leur Parti au pouvoir à la question démocratique.

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  • André Bellon, Mediapart - Comment peut-on être démocrate?

    Les remous qui agitent le groupe socialiste de l’Assemblée nationale ne sont pas un simple épisode de plus dans la longue histoire des conflits internes à ce parti. Car si les frondeurs posent des questions déjà anciennes, ils le font dans des conditions tout à fait nouvelles et dans des formes qui confrontent enfin leur parti au pouvoir à la question démocratique.

    Il y a 20 ans, les déroutes subies par le PS n’avaient amené à aucune réflexion sur les politiques suivies. Les rares critiques portaient sur les méthodes de communication, laissant ainsi entendre que le seul problème résidait dans l’incapacité des citoyens à comprendre des choix a priori nécessaires. Depuis lors, rien n’a changé et les partis principaux ne cherchent aucunement le soutien populaire, se contentant d’espérer l’alternance par la défaite du concurrent et remplaçant les formes démocratiques par l’action de leurs communicants. Quant aux députés, il leur est demandé d’être "solidaires", de participer à l’unité du parti, manière à peine polie d’appeler à une discipline quasi militaire.

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  • Le Monde - Chercheurs et intermittents, la trahison socialiste Le Monde.fr | 27.06.2014 à 12h01 | Par Isabelle Backouche (Directrice d'études, EHESS ), Michel Barthélémy (Chargé de Recherche, CNRS ), Francis Chateauraynaud (Directeur d'études, EHESS )

    Les intermittents revendiquent depuis plusieurs semaines contre le protocole du 22 mars face à un gouvernement socialiste qui avait fait bien des promesses avant le 6 mai 2012. Les chercheurs aujourd'hui connaissent une déception identique face à un gouvernement qui utilise les mêmes méthodes pour contrer les revendications du terrain. La loi sur l'enseignement supérieur et la recherche (ESR) votée en juillet 2013 fixe, de façon étonnante aux yeux des juristes, la date butoir du 22 juillet 2014 pour que les universités se regroupent et adoptent de nouveaux statuts. Alors que les dispositions de la loi ouvrent plusieurs scénarios pour construire ces regroupements – notamment l'association - le ministère, bien qu'il s'en défende publiquement, impose à tous les présidents d'université la Communauté d'universités et d'établissements (Comue), dispositif qui fera perdre à chacun des partenaires sa souveraineté et son identité, au profit d'une nouvelle instance fédérale, dirigée par une poignée de patrons protégés institutionnellement de toute influence de ceux qui font l'université : enseignants, personnels, étudiants.

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  • Une perspective technologique sur les documents révélés par Edward Snowden Le Monde.fr


    Une perspective technologique sur les documents... par lemondefr