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Le Monde - Chercheurs et intermittents, la trahison socialiste Le Monde.fr | 27.06.2014 à 12h01 | Par Isabelle Backouche (Directrice d'études, EHESS ), Michel Barthélémy (Chargé de Recherche, CNRS ), Francis Chateauraynaud (Directeur d'études, EHESS )

Les intermittents revendiquent depuis plusieurs semaines contre le protocole du 22 mars face à un gouvernement socialiste qui avait fait bien des promesses avant le 6 mai 2012. Les chercheurs aujourd'hui connaissent une déception identique face à un gouvernement qui utilise les mêmes méthodes pour contrer les revendications du terrain. La loi sur l'enseignement supérieur et la recherche (ESR) votée en juillet 2013 fixe, de façon étonnante aux yeux des juristes, la date butoir du 22 juillet 2014 pour que les universités se regroupent et adoptent de nouveaux statuts. Alors que les dispositions de la loi ouvrent plusieurs scénarios pour construire ces regroupements – notamment l'association - le ministère, bien qu'il s'en défende publiquement, impose à tous les présidents d'université la Communauté d'universités et d'établissements (Comue), dispositif qui fera perdre à chacun des partenaires sa souveraineté et son identité, au profit d'une nouvelle instance fédérale, dirigée par une poignée de patrons protégés institutionnellement de toute influence de ceux qui font l'université : enseignants, personnels, étudiants.

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