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Réflexions - Page 183

  • Compte-rendu de la conférence "Emploi et conditions de travail : vers une société précaire?", animée par F. Chérèque, avec P. Askenazy, G. Cette, B. Palier

    Le monde du travail français est enserré dans une vision statique, fondée sur la nature des contrats (80% de CDI, fonctionnaires et indépendants, 10% de contrats atypiques et 10% de chômeurs), et à l’origine des représentations traditionnelles opposant « insiders » protégés et « outsiders » marginalisés.

    Elle masque les mutations profondes du monde du travail, marquées par une dégradation croissante des conditions, et une insécurisation des trajectoires professionnelles, qui concerne d’une façon ou d’une autre une majorité des salariés.

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  • Guillaume Duval: " Angela Merkel mène une politique qui est contraire aux intérêts des Allemands eux-mêmes"

    Guillaume Duval, rédacteur en chef à Alternatives Economiques, auteur de Made in Germany : le modèle allemand au-delà des mythes (Seuil) était l'invité de Patrick Cohen.


    Guillaume Duval: " Angela Merkel mène une... par franceinter

  • OFCE - Quelle réforme des retraites en 2013 ?

     

    6 mai 2013

    Dans son intervention du 28 mars, François Hollande a mis en avant le déficit prévu de 20 milliards d’euros en 2020 pour annoncer un nouvel allongement de la durée de cotisation tout en refusant la désindexation des petites retraites et des retraites du régime général. En outre, François Hollande et le gouvernement français se sont engagés à ramener les finances publiques à l’équilibre en 2017. Comme ils ne souhaitent plus augmenter les prélèvements obligatoires, dans une période de croissance médiocre, voire nulle, ceci suppose une baisse d’au moins 70 milliards des dépenses publiques, soit de l’ordre de 7 %. Les retraites représentant le quart des dépenses publiques, elles ne peuvent être épargnées par l’austérité. Aussi, le risque est-il grand que l’objectif de retour à l’équilibre des finances publiques se traduise par une baisse du niveau des retraites.

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  • OFCE - Aux Pays-Bas, le changement, c’est maintenant !

    30 avril 2013

    par Christophe Blot

    Alors que la France vient de confirmer son engagement à réduire le déficit budgétaire sous la barre des 3 % (voir Eric Heyer) en 2014, les Pays-Bas viennent d’annoncer qu’ils renonceraient à cet objectif jugeant que des mesures d’austérité supplémentaires risquaient de compromettre la croissance.  Le pays est replongé en récession en 2012 (-1 %) et le PIB reculerait encore en 2013 (voir l’analyse du CPB, Netherlands Bureau for Economic Policy Analysis). Dans ces conditions, la situation sociale s’est rapidement dégradée avec le taux de chômage qui a fait un bond de 2 points en cinq trimestres. Au premier trimestre 2013, il s’élève à 7,8 % de la population active. Au-delà de ses répercussions nationales, ce rejet de l’austérité peut-il (enfin) être le signal d’un infléchissement de la stratégie européenne de consolidation budgétaire ?

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  • Christian Chavagneux - Les quatre crises françaises

    La France s’enfonce progressivement dans la crise sociale. Le taux de chômage s’approche des 11 % et la pauvreté ne cesse de croître. La poussée des emplois aidés (emplois d’avenir et contrats de génération) en fin d’année contiendra peut-être temporairement la montée du chômage – c’est sans doute le pari que fait le président de la République lorsqu’il promet d’en inverser la courbe. Mais on ne voit pas ce qui permettrait d’y arriver de manière durable.

    Car la crise économique, cause des dégâts sociaux, semble là pour durer. Elle ne se résume pas à la croissance zéro prévue pour cette année. La multiplication des faillites d’entreprises et la durée de plus en plus longue du chômage détruisent du capital et du travail qui manqueront lorsque la reprise se dessinera. L’économie française est en train de saper son potentiel de redémarrage. Quand on y ajoute une inflation passée à moins de 1 %, la baisse des prix, en plus de celle de l’activité, n’est pas loin : la déflation menace.

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  • Elie Cohen, l'invité de Thomas Misrachi - 03/05

    Elie Cohen, Economiste, directeur de recherches au CNRS répond aux questions de Thomas Misrachi sur les prévisions pessimistes de Bruxelles au regard de l'économie française


    Elie Cohen, l'invité de Thomas Misrachi - 03/05 par BFMTV

  • Le Monde - Peut-on parler de "hollandisme" ?

    Depuis le 6 mai 2012, François Hollande est le septième président de la République. Elu avec 51,63 % des voix, il souhaitait apaiser la France après l’"hyperprésidence" de Nicolas Sarkozy. S’il est encore trop tôt pour dresser un bilan de son action, le chef de l’Etat fait face à de graves tensions : chômage massif, impopularité record et crise morale. Dans ce contexte, peut-il rester fidèle à sa promesse de changement ou a-t-il choisi de gouverner avec pragmatisme ? Peut-on déjà définir les traits caractéristiques de sa présidence ?

    Edgar Morin
    Sociologue et philosopheEdgar Morin tire les premières leçons de la présidence Hollande et prône une régression du capitalisme
     
    Arnaud Viviant
    Ecrivain et rédacteur en chef de la revue "Charles"Contrairement à celle de son prédecesseur, il est encore difficile de définir la "doctrine Hollande"
     
    Ulrich Beck
    Sociologue et philosophe
    L'excitation des éditorialistes qui font monter François Hollande sur leur échafaud de papier paraît très exagérée
     
    Christopher Caldwell
    Journaliste au "Weekly Standard" et chroniqueur au "Financial Times"
    La démocratie est livrée aux lobbys
     
    Dominique Reynié
    Directeur général de la Fondation pour l'innovation politique
    Les socialistes paient toujours le fait de n'avoir pas voulu tirer les conséquences du tournant de 1983

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  • Gilles Raveaud - Des parlementaires socialistes veulent “dire la vérité” ? Allons-y

    Les Français “prêts à entendre la vérité” ? Sans aucun doute. Après la note de Terra Nova de l’année dernière expliquant que le PS devait se détourner des ouvriers, électeurs définitivement perdus et confiés aux bons du Front National, voilà maintenant une brochette de députés et sénateurs PS qui nous prient d’arrêter de réfléchir, de protester, de proposer.

    Au nom de quoi ? De la vérité, madame. Car ils la détiennent, eux (pas une seule femme parmi les signataires). Sympas, comme ils sont, ils nous l’expliquent, pour que nous sortions de nos fantasmes, que nous comprenions bien que le problème ce n’est pas la finance, que les inégalités on n’y peut rien, que nationaliser c’est une injure, et que toute mesure protectionniste est un acte de guerre - même si tous les pays du monde sauf l’UE utilisent, mais ce n’est pas grave.

    Un texte bourré de renoncements et de tranquilles mensonges, que j’ai pris le temps de déminer.

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  • Terra Nova - Excellence sportive : améliorer les conditions de vie des sportifs de haut niveau Note Par Arnaud Flanquart, Laurence Manfredi.

    Malgré le prestige et la mise en lumière dont ils bénéficient tous les quatre ans lors des Jeux Olympiques, les sportifs de haut niveau, bien loin de l'image du sportif professionnel multimillionnaire, sont fréquemment dans des situations économiques et sociales précaires : près d'un sportif de haut niveau sur deux, entre 20 et 27 ans, gagne moins de 500 euros par mois. Dans cette note, Laurence Manfredi, ancienne internationale d'athlétisme, et Arnaud Flanquart proposent de faire évoluer le statut du sportif de haut niveau, pour lui permettre de toucher des revenus stables et suffisants pour bénéficier d'une protection sociale, et pour faciliter sa reconversion en fin de carrière. En permettant à ses sportifs de préparer sereinement les grandes échéances internationales, la France pourra prétendre à son statut de grande puissance sportive.

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  • OFCE - Programme de stabilité : la ligne manquante

    25 avril 2013

    par Eric Heyer

    Le 17 avril dernier, le gouvernement a présenté son Programme de stabilité à l’horizon 2017 pour l’économie française. Pour les deux prochaines années (2013-2014), le gouvernement s’est calé sur les prévisions de la Commission européenne en prévoyant une croissance de 0,1 % en 2013 et 1,2 % en 2014.  Notre propos ici n’est pas de revenir sur ces prévisions, qui nous semblent par ailleurs trop optimistes, mais de discuter de l’analyse et des perspectives explicites, mais aussi implicites, pour la France que recèle ce document pour la période 2015-2017.

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  • Observatoire des inégalités - Comment évoluent les très hauts revenus en France

    Les 0,01 % les plus riches ont gagné 180 000 euros de revenus annuels supplémentaires entre 2004 et 2010. Un gain équivalent à treize années de Smic...

    L’évolution des hauts revenus à court terme

    Entre 2004 et 2010, les 0,01 % les plus riches ont vu leur revenu annuel (salaires et revenus du patrimoine compris) s’accroître de 32,3 %, soit de 178 900 euros (données avant impôts), passant de 556 100 à 735 000 euros : une augmentation équivalente à plus de treize années de Smic... Et encore, il s’agit de la frontière (revenu minimum) des 0,01 % et non du revenu moyen de cette tranche, encore bien supérieur... A noter tout de même qu’il s’agit de données avant imposition.

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