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Réflexions - Page 180

  • Terra Nova - Des enseignements en anglais à l'Université

    Note Par le pôle "Enseignement supérieur et Recherche" de Terra Nova.

    Le débat sur la possibilité qu'offrirait la loi sur l'Enseignement supérieur et la recherche de permettre à l'Université de dispenser des enseignements en anglais ne doit pas occulter les objectifs réels d'une telle réforme : permettre à tous les étudiants d'accéder aux savoirs sous toutes leurs formes. Cet accès exige aujourd'hui, dans toutes les disciplines, la maîtrise de la langue anglaise, devenue langue d'échange dans la communauté scientifique. Loin de prôner un passage au "tout-anglais", cette note se prononce en faveur d'une telle disposition, car elle permettra d'accroître le rayonnement culturel de la France pour les étudiants et les professeurs étrangers, tout en ouvrant aux étudiants français les échanges avec leurs pairs du monde entier. Cette mesure n'est pas incompatible avec la défense du français : la note propose qu'un enseignement en Français Langue Etrangère (FLE) et en culture française soit systématiquement proposé aux étudiants étrangers.

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  • Récession : "L'économie française reste malade"

    "Le chiffre" du Monde.fr décrypte le retour en récession de la France avec une chute de 0,2 % du PIB au premier trimestre 2012. La politique d'austérité va-t-elle aggraver la récession dans la suite de l'année ? Est-ce une passade ou une tendance de long terme ? Les réponses de Claire Gatinois du service économie du "Monde".


    Récession : "L'économie française reste malade" par lemondefr

  • Le Monde : "Aligner les salaires français sur ceux du Bangladesh" : le scénario du pire

    Par Paul Jorion (économiste et anthropologue)

    Parler de "réformes structurelles de compétitivité", c'est accepter le principe d'un moins-disant salarial au plan international : c'est admettre qu'il existe un pays où le niveau du salaire de subsistance est le plus bas, et que ce salaire de subsistance du travailleur le plus misérable de la planète doit jouer le rôle d'un "attracteur" pour l'ensemble des salaires à la surface du globe.

    Le salaire moyen au Bangladesh étant aujourd'hui cinq fois plus faible qu'en Chine, j'ai choisi de traduire dans mes conférences l'expression obscure "réformes structurelles de compétitivité" par "aligner les salaires français sur ceux du Bangladesh", une phrase dont la signification est identique, mais présente l'avantage d'être comprise aisément par tous mes auditeurs

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  • Libé - Loi sur l’emploi : risque et sacrifice

    Par STÉPHANE LARDY Secrétaire confédéral de Force ouvrière en charge de l’emploi et de la formation professionnelle

    Les débats au Parlement à peine achevés (le vote définitif au Sénat doit avoir lieu demain), il est utile de revenir sur les fondements idéologiques qui ont prévalu à la construction de l’accord du 11 janvier 2013, dit de «sécurisation de l’emploi». Disons-le d’emblée, personne ne croit vraiment que ce texte, et la loi qui en résulte, fera baisser le chômage. Ainsi, le caractère historique de cet accord n’est pas à rechercher dans ses effets directs de lutte contre ce fléau mais il parachève une construction doctrinale patiemment élaborée sous couvert de mondialisation et de chômage de masse.

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  • Après huit mois d'expérimentation, les zones de sécurité prioritaires n'ont rien changé

    Par Benoît Muracciole (Président d'Action sécurité éthique républicaine (ASER)), Georges Guillermou (Commissaire principal honoraire de la police nationale, vice-président d'ASER) et Jean Johier (Commandant honoraire de la police nationale, ASER)

    Le président de la République a pris conscience de l'importance que revêt la sécurité aux yeux des Français en créant des zones de sécurité prioritaire (ZSP). Conçues, dès juillet 2012, sous l'autorité du ministre de l'intérieur, Manuel Valls, elles devaient reposer "sur la prise en compte des circonstances et des particularismes locaux (...) en fonction des besoins de sécurité exprimés par la population", selon la présentation qu'en fait le site Internet du ministère.

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  • Le Monde - Faisons de la transition énergétique le moteur du couple franco-allemand

    Peter Altmaier (Ministre de l'environnement allemand) et Delphine Batho (Ministre de l'écologie du développement durable et de l'énergie)

    La France et l'Allemagne font aujourd'hui face à un défi qui marquera le XXIe siècle : l'entrée dans une nouvelle ère énergétique. L'économie de demain devra gérer les matières premières et les ressources de manière beaucoup plus économe, si nous voulons générer une prospérité durable dans un monde qui comptera bientôt 8 milliards d'êtres humains tout en protégeant le climat de manière efficace.

    La "transition énergétique" en France ou "l'Energiewende" en Allemagne sont au coeur de cette grande transformation, dont l'enjeu est de découpler croissance et consommation de ressources limitées. Elles devront se traduire par un développement considérable des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique afin de garantir le plus haut niveau de sécurité énergétique et de faire en sorte que l'énergie demeure abordable pour tous.

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  • Observatoire des inégalités - Les seuils de pauvreté en Europe

    Le seuil de pauvreté à 60 % du revenu médian est de 1 013 euros par mois en Autriche contre 178 euros en Roumanie. Il est de 912 euros en Allemagne, de 574 euros en Grèce, soit près de deux fois moins.

    Pour mesurer la pauvreté en Europe, on n’utilise pas un seuil identique dans tous les pays, mais un seuil par pays, calculé en proportion du revenu médian [1]. Le plus souvent, c’est le seuil de 60 % du revenu médian qui est utilisé. Les seuils varient donc en fonction du niveau de vie de chaque pays et ils sont calculés en parité du pouvoir d’achat [2] : ils prennent en compte les différences de niveaux de vie entre les pays. Le Royaume-Uni par exemple enregistre 16,2 % de pauvres au seuil de 60 % du revenu médian et le seuil de pauvreté est de 860 euros par mois et par personne contre 178 euros en Roumanie qui compte, à ce seuil, 22,2 % de pauvres. Le seuil de pauvreté britannique est près de 5 fois plus élevé qu’en Roumanie...

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  • Libé - Le scrutin de liste étend son territoire

    Il permet aux partis de diversifier leurs candidatures sur des critères de sexe et de classe mais aussi sur des critères d’âge, de sensibilité interne au parti…

     

    Par Paul Bacot Professeur des universités à Sciences-Po Lyon

    Adoptée le 17 avril, la loi «relative à l’élection des conseillers dépar­tementaux, des conseillers muni­cipaux et des conseillers commu­nautaires, et modifiant le calendrier électoral», aura pour effet la considérable ­extension du champ d’application du scrutin de liste. A ce jour, celui-ci n’est appliqué que lors des élections européennes, régionales, et municipales dans les seules communes de 3 500 habitants ou plus. Pour autant que le Conseil constitutionnel ne s’y oppose pas, il deviendra la règle pour les élections appelées jusqu’ici cantonales, ainsi que pour certains conseillers muni­cipaux et communautaires.

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  • La Vie des Idées : Police et pauvreté urbaine Alternatives canadiennes

    L’aggravation de la pauvreté urbaine en Amérique du Nord tend à être appréhendée moins comme une question sociale que comme une question de sécurité. Au Canada, des mobilisations sociales dénoncent cependant avec force les effets délétères de ce traitement pénal de la misère et promeuvent des réponses alternatives face à l’exclusion. Le détour par le Canada permet de les illustrer.

    À son arrivée place Beauvau, Manuel Valls s’est fixé comme priorité de restaurer la confiance à l’égard de forces de l’ordre accusées de discrimination à l’égard des jeunes de banlieue après la « frénésie sécuritaire » de la droite. Dans cette perspective, le nouveau directeur général de la Police nationale confie une mission d’audit à des observateurs étrangers, mission dont les résultats ont fait à ce jour une diffusion des plus restreintes au sein des services centraux du ministère de l’Intérieur. Fin 2012, quatre hauts gradés de polices nord-américaines (trois américains et un canadien) se rendent ainsi en Essonne et dans les Yvelines pour rencontrer des élus locaux, des policiers, des travailleurs sociaux, des commerçants, des jeunes et des enseignants. Frappés par la coupure entre la police et les habitants, notamment les plus jeunes dans les quartiers défavorisés, ils enjoignent à leurs homologues français de remettre en question l’approche répressive, tandis que les enjeux de reconnaissance de ces populations et de sensibilisation à leurs besoins spécifiques sont largement mis en avant à travers l’idée récurrente de « compassionate policing [1] ».

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  • Non Fiction : Dossier - Les enjeux et les voies du redressement productif

     

    L’industrie suscite depuis quelque temps un fort regain d’intérêt. La crise financière a mis à mal les promesses de la société post-industrielle et l’industrie est aujourd’hui reconsidérée, comme moyen de préserver des emplois et de rééquilibrer la balance commerciale.

    Mais le diagnostic et les recommandations diffèrent selon les auteurs. Un premier partage renvoie à l‘importance qu’ils attribuent au coût du travail dans la désindustrialisation et à l’effet qu’ils escomptent de la baisse de celui-ci. Une autre séparation, qui ne recoupe pas totalement la première, fonction du diagnostic qu’ils établissent, porte sur la méthode à mettre en œuvre pour remédier à l’affaiblissement de l’industrie française, soit en cherchant à mieux prendre en compte ses contraintes et à améliorer son environnement, soit en cherchant à modifier certaines des orientations fondamentales de notre économie.

    Pierre-Noël Giraud et Thierry Weil s’inscrivent, par exemple, plutôt dans la première veine, et Gabriel Colletis plutôt dans la seconde. Les premiers insistent avant tout sur l’amélioration du dialogue social et de la coopération entre entreprises et le renforcement de la formation professionnelle (même s’ils adoptent ensuite un point de vue plus original et revendicatif en ce qui concerne les négociations à mener avec les grands pays émergents), tandis que le second met l’accent sur la revalorisation du travail à travers la reconnaissance des compétences des travailleurs, d’une part, et la refondation de l’entreprise, d’autre part, et insiste sur la nécessité d'alléger le poids des activités productives sur la nature ainsi que sur celle d'un meilleur ancrage territorial des activités.

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  • La Vie des idées : Entretien avec M.-H. Bacqué

    L’empowerment est, en France, une notion neuve. Après avoir étudié aux États-Unis cette conception de la politique publique qui vise à donner du pouvoir aux individus, M.-H. Bacqué mène auprès du ministère de la Ville une mission pour en promouvoir la pratique, avec M. Mechmache d’AC-LeFeu. Les institutions sauront-elles faire confiance à la société civile ?


    Entretien avec M.-H. Bacqué par laviedesidees