Web Analytics

compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Réflexions - Page 178

  • La vie des idées - Le pouvoir aux habitants ? Réformer la Politique de la Ville

    Trente ans après sa création, la Politique de la Ville est fortement controversée. La place prépondérante laissée à l’action de l’État, qui ne prend pas assez en compte les habitants, est remise en cause. À l’occasion de la réforme en cours, La Vie des Idées s’empare de ce thème en faisant notamment place aux comparaisons.

    Inventées de façon expérimentale après les émeutes des Minguettes au début des années 1980, parallèlement à la “Marche des beurs” pour l’égalité, la Politique de la Ville visait à réformer le fonctionnement de l’État et les relations de ce dernier aux collectivités locales. Pour pallier l’urgence d’une nouvelle question sociale, associée à certains quartiers où les populations immigrées et minoritaires étaient concentrées, une action publique d’exception allait être mise en place, mobilisant une approche locale et ascendante, plus participative et transversale.

    Lire la suite
    ___________________________________________________________________________________
    ___________________________________________________________________________________

  • Telos - L’agriculture française bénéficiaire de l’ouverture des marchés, Eric Adam

    15 mai 2013

    Une fois n’est pas coutume, lorsqu’elle n’est pas prévue dans le cadre du G20 ou de l’OMC, la libéralisation commerciale des échanges agricoles envisagée par le Partenariat Transatlantique de Commerce et d’Investissement (TTIP) suscite de fortes inquiétudes en France. Mais alors que les autorités françaises défendent ardemment le respect de l’exception culturelle,  faudrait-il également exiger une « exception agricole » ? Probablement pas.

    Lire la suite
    _____________________________________________________________________________
    _____________________________________________________________________________

  • Le Monde - Les nouveaux défis de la social-démocratie

    A l'occasion du 150e anniversaire du Parti social-démocrate allemand (SPD), trois spécialistes de la social-démocratie en Europe analysent l'évolution de ce courant d'idées, majoritaire dans la gauche européenne et ayant connu l'expérience du pouvoir, notamment depuis l'après-guerre. Dans un monde ouvert et globalisé, ils évoquent les nouveaux défis de la social-démocratie, entre solidarité sociale et pragmatisme du marché. A l'heure de la crise économique, la social-démocratie est-elle en mesure de susciter un nouvel espoir auprès des populations ?

    Lire la suite
    __________________________________________________________________________________
    __________________________________________________________________________________

  • Telos - France : comment dépenser mieux ? Balázs Égert

    10 mai 2013

    La redistribution des revenus en France est l’une des plus élevée dans la zone OCDE. La France est aussi l’un des rares pays de l’OCDE où les inégalités de revenu après impôts et transferts sont restées globalement inchangées entre 1985 et 2008, et même en légère hausse depuis une décennie. Le système de transferts est en effet la clé de voûte du système de redistribution des revenus en France puisqu’environ 70 % des revenus redistribués transitent par ce canal. Les dépenses sociales - y compris les dépenses publiques consacrées à la famille, les aides au logement et les prestations de chômage, les pensions de réversion et d’invalidité et les politiques actives du marché du travail - représentent 10 % du PIB (hors niches fiscales et sociales), ce qui place la France au septième rang des pays de l’OCDE.

    Lire la suite
    ___________________________________________________________________________
    ___________________________________________________________________________

  • Fondation Jean Jaurès - Le grand malaise. Enquête sur les classes moyennes

    Les classes moyennes sont-elles au bord de la crise de nerfs ? Dans quelle mesure leur situation, se dégrade-t-elle ? A partir d’une grande enquête de l’Ifop, les auteurs décryptent le grand malaise de ceux qui se vivent comme les perdants de la mondialisation.

    Synthèse :

    Deux ans après une enquête de l’Ifop sur les classes moyennes, alors que la crise s’est durablement installée, la Fondation Jean-Jaurès a souhaité reprendre le pouls de cette catégorie de l’opinion sur le sentiment de « déclassement » qui l’étreint. Jérôme Fourquet en livre les résultats, sans appel : l’ascenseur social fonctionne par le bas, entraînant avec lui les classes moyennes. Si une large majorité de Français continuent de s’identifier aux classes moyennes (48 %) et aux classes moyennes supérieures (11 %), l’appartenance à ce vaste groupe social est en recul par rapport à septembre 2010. La part des catégories les plus modestes, ouvriers et professions intermédiaires, se déclarant appartenir au groupe « classes moyennes » est en net recul. Le poids des classes moyennes « véritables » est passé de 28 % à 20 % quand celui des classes moyennes « inférieures » augmentait de quatre points de 24 % à 28 %. En septembre 2010, 54 % des Français indiquaient qu’ils avaient la possibilité d’épargner de l’argent à la fin du mois, une fois payées toutes les dépenses contraintes ; ils ne sont plus que 47 % désormais. Les classes moyennes véritables se distinguent comme étant le groupe qui, avec les favorisés et aisés, estime le plus que le montant de l’impôt acquitté est élevé. Ce sentiment de se situer juste au-dessus du filet protecteur du modèle social à la française et d’y contribuer fortement sans en percevoir de bénéfices suffisants génère un très puissant rejet de l’assistanat.

    Lire la suite
    _______________________________________________________________________
    _______________________________________________________________________

  • Telos - Morale laïque : que c’est flou ! Monique Dagnaud

    7 mai 2013

    Enseigner la morale laïque, qu’est-ce que cela signifie ? Difficile à dire, car règne le flou. À lire le rapport « Pour un enseignement laïque de la morale », se profile en filigrane la volonté d’introduire une profondeur philosophique à l’enseignement de l’éducation civique, en insistant sur les notions de liberté, devoir et bonheur. Autrement dit, il s’agit de mettre en perspective les valeurs qui fondent le vivre ensemble, d’aider à renouer l’individu et le commun ; et ce, au moment où triomphe l’individualisme, où les familles peinent à transmettre les principes de la citoyenneté. À cette visée grandiose et flottante, le ministre de l’Éducation nationale ajoute une ambition : développer chez les jeunes l’autonomie de penser.

    Lire la suite
    __________________________________________________________________________
    __________________________________________________________________________

  • Observatoire des inégalités - Le temps partiel subi en France

    27 % des personnes en temps partiel souhaiteraient travailler plus. Essentiellement des femmes. Mais aussi plus de 40 % de jeunes, 37 % d’ouvriers contre 15 % de cadres supérieurs.

    Etat des lieux

    27 % des salariés à temps partiel déclarent vouloir travailler davantage (la définition officielle du temps partiel subi). Mais cette moyenne masque des écarts : le taux atteint 13,7 % chez les femmes cadres supérieurs contre 35,1 % chez les ouvrières. Pour les jeunes, l’intégration dans l’emploi via le temps partiel est très souvent un pis-aller : plus de 40 % des 15-29 ans en temps partiel souhaiteraient travailler davantage. La proportion est encore plus élevée chez les hommes, mais ces derniers ne représentent que 20 % des salariés à temps partiel. Un million de femmes travaillent à temps partiel et déclarent souhaiter travailler plus contre 300 000 hommes.

    Lire la suite
    ________________________________________________________________________________
    ________________________________________________________________________________

  • Arte : La Ve République et ses Monarques (version intégrale)

    En 1958, alors que le pays, pris dans la tourmente de la guerre d'Algérie, se déchire, le président René Coty appelle le "plus illustre des Français", le général de Gaulle, à former un gouvernement. Celui-ci met alors en place la Ve République, régime qui demeure unique au monde et s'appuie sur l'élection du président au suffrage universel. Celui-ci concentre un nombre impressionnant de pouvoirs. Depuis, la France continue, à chaque élection présidentielle, à chercher l'homme providentiel. Dès le début, ce système a suscité de nombreuses critiques, qui ont grandi durant "l'hyperprésidence" de Nicolas Sarkozy et n'ont pas disparu avec la "normalité" prônée par François Hollande.

  • La Vie des Idées - Islam des banlieues et promesse républicaine

    Un rapport sur les questions sociales, politiques, urbaines et religieuses dans une banlieue emblématique de la région parisienne remporte un franc succès médiatique. Ce succès tient-il à la nouveauté des résultats ou à une approche qui ne prend que peu de distances par rapport au cadre étroit de la promesse républicaine ?

    La religion, source d’exclusion ou de résilience ?

    Le rapport publié en 2011, Banlieue de la République, commandité par l’Institut Montaigne, vise à comprendre pourquoi un mode communautaire d’intégration des immigrés domine aujourd’hui dans le quartier étudié. Gilles Kepel retourne ainsi au défi décrit par la conclusion de son ouvrage Les banlieues de l’islam [1], dont l’objet fut d’analyser l’organisation de l’islam en France dans les années 1980 : « Reste à déterminer, écrivait-il alors, si l’insertion en question est le prélude à l’intégration de demain ou si elle constitue l’une des pièces d’un puzzle communautaire à venir ». Le politologue oppose alors deux modes d’adaptation des immigrés à la société française : intégration et insertion.

    Lire la suite
    _____________________________________________________________________________________
    _____________________________________________________________________________________

  • Telos - La BCE peut plus mais pas tout…, Charles Wyplosz

    6 mai 2013

    L’action de la BCE est intervenue après que ses propres prévisions ont confirmé que la reprise n’était pas pour demain. Comment espérer autre chose alors que l’application stricte du funeste Pacte de Stabilité exige de la plupart des gouvernements de la zone euro la poursuite autodestructrice de politiques budgétaires d’austérité ? Tous les espoirs portaient sur des exportations dynamiques, mais vers quels pays ? Pas vers les autres pays européens en récession. Pas vers la Chine qui ralentit. Pas vers les États-Unis qui ont du mal à éviter une rechute dans la récession. Le mystère de la reprise miraculeuse reste tout aussi épais qu’il l’a été depuis deux ans. Le réalisme arrive enfin, mais après tant de dégâts ! 26 millions d’Européens sont au chômage. Les entreprises sont presque toutes en souffrance et les faillites d’entreprises s’accélèrent. Partout la peur s’installe. La bonne nouvelle c’est que la peur n’habite plus seulement les citoyens, mais également les gouvernants.

    Lire la suite
    ______________________________________________________________________________
    ______________________________________________________________________________