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Réflexions - Page 174

  • Le Monde - Accord de libre-échange Etats-Unis-UE : une menace pour le modèle européen

    Par Henri Emmanuelli (Député des Landes), Roberto Romero (Secrétaire national du Parti socialiste au commerce extérieur, vice-président de la région Ile-de-France), Guillaume Balas (Membre du bureau national du Parti socialiste, président du groupe socialiste de la région Ile-de-France) et Frédéric Hocquard (Secrétaire national du Parti socialiste à la Culture)

    Depuis plusieurs semaines, l'idée d'un accord de libre-échange entre les Etats-Unis et l'Union européenne refait surface. Les défenseurs de ce projet vantent un accord bénéfique pour les deux zones. La Commission européenne y voit un futur "moteur pour l'emploi et la croissance" et ne veut pas rater cette "chance unique" de sortir de la crise. Il est pourtant impossible à ce stade d'évaluer les bénéfices réels d'un tel accord. On peut en revanche s'inquiéter de l'importance des enjeux qu'il soulève.

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  • Des class-actions à la française, pour faire mentir Jean de la Fontaine, Note Par Juliette Méadel, directrice générale de Terra Nova.

    Dans le débat public depuis plus de trente ans, l’« action de groupe », traduction française de la class action anglo-saxonne, est en passe de voir le jour en France suite au projet de loi déposé par le ministre délégué à l'Economie sociale et solidaire et à la Consommation. Dans cette tribune publiée aujourd'hui dans Libération, Juliette Méadel souligne les avancées de ce projet de loi, tout en appelant à un régime juridique plus audacieux. Pour donner à la réforme toute sa portée, tout en évitant les écueils constatés dans les pays dans lesquels la class action est déjà en vigueur, le législateur doit notamment assouplir ses conditions de recevabilité et renforcer l’efficacité de ses sanctions.

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  • Le Monde - Pour l'abolition universelle de la peine de mort Par Laurent Fabius (Ministre des affaires étrangères)

    Les progrès vers la protection effective des droits de l'homme ont connu une histoire difficile, avec des hauts et des bas, des coups d'arrêt, quelquefois des retours en arrière. Mais, progressivement, un ensemble de règles et de pratiques garantissant des droits universellement reconnus se consolide, sans que personne ou presque ne les remette plus en question. L'abolition universelle de la peine capitale est une des étapes les plus ardues sur ce chemin. Cela fait largement plus de deux siècles que le père du droit pénal contemporain, Beccaria, écrivait : "si je prouve que la mort n'est ni utile ni nécessaire, j'aurai gagné la cause de l'humanité".

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  • Libé - «Avec le numérique, le prof se recentre sur le cœur du métier»

    Interview Entretien croisé avec le ministre de l’Education, Vincent Peillon, qui veut accroître la place de l’ordinateur à l’école, et le philosophe Michel Serres.

    Par VÉRONIQUE SOULÉ

    Le ministre de l’Education nationale, Vincent Peillon, annonce aujourd’hui toute une série de mesures pour faire entrer l’école dans l’ère du numérique. L’occasion de débattre de cette révolution dans l’enseignement avec le philosophe et historien des sciences Michel Serres, passionné par le sujet, et dont le dernier livre Petite Poucette (1) évoque cette génération grandie avec des tablettes.

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  • OFCE - Quelle politique budgétaire pour accompagner les réformes structurelles ? Les enseignements du cas allemand

    6 juin 2013

    par Eric Heyer

    « La France doit copier les réformes allemandes pour prospérer » titre Gerhard Schröder dans une tribune de Financial Times du 5 juin 2013.  De son côté, la Commission européenne (CE), dans ses dernières recommandations annuelles aux Etats membres rendues publiques le 29 mai dernier, semble prendre des distances avec la stratégie de retour rapide et synchronisé à des finances publiques équilibrées, mise en place depuis 2010. La priorité pour l’exécutif européen semble désormais être la mise en place de reformes structurelles des marchés du travail et des services par les pays de la zone euro. Ces derniers devront certes continuer à assainir leurs comptes publics mais la CE leur a laissé un délai de 1 à 2 ans supplémentaire pour y parvenir. C’est le cas notamment pour la France qui devra poursuivre l’assainissement de ses comptes au cours des deux prochaines années (l’effort budgétaire et fiscal demandé par la CE au gouvernement français s’élève à 0,8 point de PIB soit 16 milliards d’euros par an) tout en ayant obtenu un délai de 2 ans pour ramener son déficit sous les 3 % du PIB (2015 au lieu de 2013).

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  • L’observatoire politique CSA/Les Echos - juin 2013

    Avec une cote de confiance minoritaire au sein de l’ensemble des catégories de population, François Hollande peut toutefois se prévaloir d’une relative bienveillance des cadres et des professions libérales (45% lui font confiance, + 3 points), sans doute plus sensibles que les autres catégories de population à la volonté de sérieux budgétaire affichée par le chef de l’Etat et son Premier ministre. Les catégories populaires font quant à elle preuve d’une grande sévérité à son égard : seuls 22% des ouvriers lui font confiance.
     
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  • Le Monde - Le double héritage de Pierre Mauroy, Par Michel Noblecourt

    C'était un homme de fidélité, fidélité à ses origines ouvrières, à sa région, à une cause, le socialisme, et à l'unité de la gauche" (François Hollande). "Un homme qui incarnait le progrès social" (Jean-Marc Ayrault). "Il était et restera un géant" (Martine Aubry). "Une grande voix de la gauche, fidèle aux racines du socialisme historique" (Pierre Laurent). "Un grand serviteur de la France" (Alain Juppé). "Un homme exceptionnel d'une dimension historique" (Jean-Louis Borloo). Le monde politique a rendu un hommage quasi-unanime à Pierre Mauroy, mort vendredi 7 juin à 84 ans. Mais, au-delà de ce concert de louanges, la question est de savoir ce qui restera du double héritage de l'ancien premier ministre de François Mitterrand, un homme qui incarna à la fois la social-démocratie et la rigueur

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  • Metropolitiques - Les présidentielles à la loupe dans le Grand Lyon

    Quelle place tient le contexte local dans les choix des électeurs ? Partant du cas des présidentielles 2012 dans l’agglomération lyonnaise, l’ouvrage Vox populy montre comment, au-delà des thématiques politiques traditionnelles, s’articulent de multiples manières trajectoires individuelles et logiques résidentielles du vote.
     
    Recensé : Anouk Flamant, Renaud Payre, Olivier Quéré, Mili Spahic et Julie Vaslin (dir.). 2013. Vox populy. Radiographie du vote lyonnais à la présidentielle de 2012, Lyon : Éditions Libel.
     
    Comment et selon quels enjeux les habitants du Grand Lyon ont-ils investi les dernières élections présidentielles ? L’ouvrage Vox populy livre une vision contrastée de leurs rapports à la politique, à partir d’une enquête centrée sur les parcours résidentiels. Il fait le pari d’une approche ancrée dans les espaces sociaux diversifiés que constituent différents territoires ou quartiers de l’agglomération, pour aborder les modalités de socialisation politique, au plus près des trajectoires familiales, professionnelles et résidentielles. Partant d’une mise en contexte fouillée et précise des pratiques électorales (orientation des votes, mais aussi normes morales encourageant la participation ou, au contraire, refus de la consultation électorale), il révèle les critères multiples et hétérogènes qui président aux « choix » réalisés au fil de la campagne (valeurs religieuses, conceptions de la justice sociale, mais aussi qualités humaines imputées aux candidats, ou bien défiance vis-à-vis de la vie politique, etc.), des critères qui sont bien souvent éloignés des thématiques explicitement perçues comme politiques. Délaissant donc une vision restrictive et légitimiste de la participation électorale, le propos de l’ouvrage se concentre sur les rapports « ordinaires » à la politique, qui se nouent dans le quotidien de la vie de quartier, au fil des aspirations sociales, des alliances matrimoniales, des parcours professionnels ou encore des rencontres amicales et des mobilisations associatives.
     
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  • Henri Weber : «L’extrême gauche et l’extrême droite diffèrent radicalement»

    Interview Le député européen (PS), ancien de la Ligue communiste, refuse de renvoyer dos à dos les deux familles politiques.

    Recueilli par Sylvain Mouillard

    Le député européen Henri Weber a été l'un des confondateurs de la Ligue communiste, en 1969, avant de rejoindre le Parti socialiste dans les années 80. Il livre son analyse des familles politiques dites «extrêmes», en France, qu'il ne renvoie surtout pas dos à dos.

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  • La Vie des Idées - La politique de la ville en France et en Grande-Bretagne Bilan décennal

    Pendant la première décennie des années 2000, la politique de la ville a bénéficié, en France et en Grande-Bretagne, de moyens budgétaires et de soutiens politiques inédits, qui l’ont fait sortir du registre symbolique. Il est aujourd’hui possible d’établir un bilan comparatif des politiques mises en œuvre dans les deux pays.

    Comparant les programmes de développement social et de régénération urbaine des quartiers défavorisés en France et en Grande-Bretagne, Patrick Le Galès soulignait en 1995 le décalage entre le volontarisme affiché par les gouvernements et la réalité d’une politique de la ville qui, dans les deux pays, apparaissait « à la fois comme importante, légitime, domaine d’activisme de la part du Gouvernement, avec des essais de rationalisation mais en même temps bricolée, peu importante financièrement, velléitaire, incohérente, avec des initiatives sporadiques, des effets d’annonce et une forte sensibilité à la crise et aux médias [1] ». Trois ans plus tard, les gouvernements de Tony Blair et de Lionel Jospin semblaient démentir cette analyse en initiant d’ambitieux programmes de régénération de quelques dizaines de quartiers emblématiques de l’exclusion socio-spatiale, qui ont été prolongés et étendus par la suite dans le cadre de vastes plans nationaux de réduction des écarts territoriaux.

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  • Libé - Clément Méric, un citoyen du monde sachant dire non

    Par AMAURY CHAUOU Professeur d'histoire en classes préparatoires (Lycée Kerichen, Brest)

    Le ventre est encore fécond, d’où a surgi la bête immonde, et Clément est tombé. Combien de Clément faudra-t-il pour que l’on nous débarrasse sur la place publique de ces vautours de la démocratie qui prospèrent de ses bas morceaux ?

    Brillant élève assidu à mon cours d’option Sciences Po à Brest en 2012, Clément, loin d’être un gros bras de l’extrême gauche militante, était avant tout un jeune intellectuel et un citoyen du monde sachant dire non. Non d’abord à la maladie, le cancer qu’il avait combattu durant sa classe de première avec une volonté de fer, forçant l’admiration. Non ensuite au conformisme de la pensée, la synthèse « molle ». J’ai souvenir d’avoir corrigé une de ses copies consacrée à l’Allemagne durant les années 1930 où transparaissaient une culture et une maturité politiques étonnantes pour son jeune âge. Admis à plusieurs Instituts d’Etudes politiques différents — le genre d’étudiant que tout jury de concours recherche —, Clément était naturellement parti à Paris pour parfaire sa formation rue Saint-Guillaume et faire vivre ses idées.

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